Concernant Israël

Israël voit une nouvelle vague d'attaques à la roquette depuis Gaza alors que Netanyahu dit de "se préparer à tout scénario"


À partir de vendredi soir, 36 roquettes, selon les Forces de défense israéliennes (FDI), ont été tirées vers Israël depuis le territoire de la bande de Gaza tout au long de la nuit. Les FDI, en réponse aux attaques signalées, ont mené des frappes contre des cibles présumées du Hamas.

Tard samedi, des sirènes d'alerte rouge se sont déclenchées pour la deuxième nuit consécutive dans le sud d'Israël, déclenchées par un lancement de roquettes depuis Gaza, selon l'armée israélienne. La roquette a explosé près de la barrière de sécurité Israël-Gaza.

Plus tôt samedi, le système de défense antimissile israélien Iron Dome a intercepté une roquette tirée depuis Gaza.

Selon Tsahal, le lancement a été effectué depuis une zone civile à Gaza. Le Times of Israel a déclaré que le lancement de la roquette venait de la région de Jabaliya, dans le nord de Gaza.

La nouvelle vague d'attaques fait suite aux combats de la nuit de vendredi , après que 36 roquettes ont été lancées vers les territoires israéliens, dont six, selon l'armée israélienne, interceptées par le système Iron Dome. En réponse aux attaques, les FDI ont mené des frappes militaires contre des cibles présumées du Hamas.

À la suite des attaques nocturnes de vendredi, lors d'une réunion de samedi après-midi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré «se préparer à tout scénario» concernant Gaza.
Ces remarques ont été faites après une réunion urgente sur la sécurité au quartier général des Forces de défense israéliennes à Tel Aviv, avec le chef d'état-major de Tsahal Aviv Kohavi, le ministre de la Défense Benny Gantz, le ministre de la Sécurité publique Amir Ohana et d'autres hauts fonctionnaires.

Le chef d'état-major des FDI, Aviv Kohavi, a retardé sa visite aux États-Unis "à la lumière des événements et des développements attendus".

Situation à Jérusalem

Les attaques surviennent au milieu des tensions croissantes entre Israéliens et Palestiniens qui participent à des affrontements nocturnes depuis le début du Ramadan. Les tensions se sont intensifiées ces derniers temps parce que  la police israélienne aurait empêché les fidèles de s'asseoir dans les escaliers devant la porte de Damas près de la vieille ville de Jérusalem. L'interdiction d'adorer à l'extérieur de la porte de Damas ferait partie des restrictions à la pandémie de coronavirus.

Une nouvelle escalade a suivi des informations récentes faisant état d' attaques d'Arabes ou de personnes aux accents arabes  à Jérusalem . Ces rapports sont venus après une série d'attaques contre des Juifs qui ont été filmées et diffusées sur TikTok.
Lors d'une conférence de presse plus tôt dans la journée, le commissaire de police israélien Kobi Shabta, a annoncé que des renforts avaient été envoyés à Jérusalem, tout en dénonçant "les extrémistes des deux côtés", selon le Times of Israel."

Selon les médias israéliens, des affrontements ont de nouveau éclaté samedi entre les Palestiniens et les forces de l'ordre."


Source : https://sputniknews.com/amp/middleeast/202104241082716033-idf-rocket-alert-sirens-sounding-in-southern-israel/?__twitter_impression=true

L'annulation Des Élections Palestiniennes Est Le Cadeau Parfait Pour Israël


"Alors que les Palestiniens sont au bord d'un soulèvement dans tous les territoires occupés, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pourrait donner à Israël une carte de sortie de prison s'il décide d'annuler les prochaines élections palestiniennes, comme beaucoup le prédisent.
Le mois prochain, les Palestiniens sont censés tenir leurs premières élections législatives depuis 15 ans, le 22 mai, ce qui aboutirait à un gouvernement d'unité Hamas-Fatah. Cela survient alors que les Palestiniens se sont levés de manière unifiée dans tous les territoires occupés contre la violence des colons et les violations commises par les forces de police d'occupation armées à Jérusalem.

Il semble que les manifestations à Jérusalem se poursuivent, mais dans les autres territoires, elles se sont calmées, cependant, elles vont probablement s'intensifier à nouveau le 28e jour du Ramadan (10 mai) lorsque le groupe extrémiste de colons Lahava envisage de prendre d'assaut al-Aqsa. Mosquée. Cela pourrait signifier que nous verrons le début d'une nouvelle Intifada, qui secouerait grandement le système politique israélien.

Mais il semble y avoir un obstacle sur la voie d'un soulèvement unifié contre l'occupation israélienne, la perspective d'une nouvelle division politique palestinienne, et cela incombe carrément au soi-disant président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Il a maintenant été largement spéculé que Mahmoud Abbas déclarerait un report des prochaines élections, une décision qui pourrait conduire à une grande rupture politique entre les partis rivaux du Hamas et du Fatah. Le Fatah est le parti qui dirige maintenant l'Autorité palestinienne (AP) en Cisjordanie et est dirigé par le président Abbas. Le Fatah a été confronté à des divisions internes extrêmes, ce qui a conduit le groupe à se séparer. Après l'annonce de plusieurs listes différentes du Fatah, dont l'une est alignée sur Mahmoud Abbas et peut-être une liste plus populaire réunie sous le membre emprisonné du Fatah Marwan Barghouti, il semble que la liste unifiée du Hamas remporterait une autre victoire écrasante.

Mahmoud Abbas est clairement menacé par la perspective de la défaite de sa liste par le Hamas et plus tard lors des élections présidentielles, peut-être risqué d'être remplacé par Marwan Barghouti. Dans la foulée, son excuse pour maintenir le pouvoir et annuler les élections est la question de Jérusalem-Est.

De proches alliés d’Abbas ont affirmé qu’Israël avait fait part de sa volonté de s’ingérer dans les élections s’ils essayaient d’avancer à Jérusalem-Est, où vivent environ 350 000 Palestiniens. Israël considère tout Jérusalem comme sa soi-disant «capitale indivise», mais en vertu du droit international, Jérusalem-Est est un territoire illégalement occupé. Les affirmations d'Abbas sont qu'il ne peut y avoir d'élections sans l'inclusion de Jérusalem et bien que les médias israéliens affirment qu'il n'y a pas eu d'intention israélienne d'intervenir, les affirmations de l'Autorité palestinienne contiennent une certaine vérité.

Israël, selon les accords d'Oslo signés en 1993 et ​​1995, est censé faciliter le vote d'un peu plus de 6 000 voix dans les bureaux postaux de Jérusalem, tandis que le reste des Palestiniens de Jérusalem-Est se rend en Cisjordanie pour voter. Israël a également été contacté par plusieurs pays étrangers, dont l'Union européenne, pour permettre à des groupes de surveillance internationaux équitables de suivre le déroulement des élections et de vérifier leur authenticité. Israël n'a pas ouvertement refusé de telles offres, mais a plutôt refusé de répondre et a par défaut violé ses accords et a gravement entravé les efforts de surveillance internationale.

Israël considère également le vote par correspondance, qu'il avait précédemment accepté de faciliter avec l'Autorité palestinienne, comme étant désormais une «violation de sa souveraineté». Cela va clairement à l’encontre des accords qu’ils ont signés et du droit international, car Jérusalem-Est n’est pas un territoire israélien. Mais bien qu'Israël tente de dissimuler la vraie nature de ses engagements et de ses actions, c'est quelque chose qui a été bien compris depuis le début par Mahmoud Abbas.

La vérité est que Mahmoud Abbas a peur de perdre, il ne veut pas risquer de perdre son style de vie confortable et la position dans laquelle il réside. Il craint de perdre à nouveau le financement américain, craint de perdre sa connexion avec Israël et craint que le Hamas ne dicte les conditions d'une nouvelle stratégie pour affronter son ennemi.

Avec cela, Abbas pourrait facilement non seulement provoquer de grandes tensions avec le Hamas, mais aussi au sein d'autres partis politiques, y compris le Fatah lui-même. Cela signifierait qu'au lieu de concentrer l'attention sur les crimes d'Israël contre le peuple palestinien, les efforts des Palestiniens seraient davantage concentrés sur le plan interne.

Abbas aurait pu utiliser le soulèvement au sujet de Jérusalem comme un outil politique, il aurait pu se lever et conduire le peuple palestinien dans un soulèvement plus large afin de forcer les élections palestiniennes, et dans le processus obtenir le soutien de nombreux critiques - mais au lieu de cela, il est resté silencieux.

En fait, ce qu'Abbas envisage de faire, c'est de priver les Palestiniens de l'une des plus grandes opportunités de faire pression sur Israël pour qu'il fasse des concessions que nous ayons vues depuis la première Intifada en 1987.

Le président de l'Autorité palestinienne Abbas n'est qu'un dictateur en fer-blanc engagé pour faciliter les choses pour l'occupation israélienne. S'il annule les élections sans se battre, en détournant l'élan du peuple palestinien en ce moment, il restera le plus grand collaborateur d'Israël dans l'histoire du conflit.

Il est temps d'appeler cela pour ce que c'est. L'Autorité palestinienne sous Abbas a détruit à elle seule la force de la cause palestinienne, même symboliquement parmi les nations arabes. Il n'y a pas d'avenir sous Abbas et ses escrocs s'ils annulent cette élection. S'ils ont un minimum de décence, ils continueront l'élection, et ce n'est qu'alors qu'ils conserveront une once de légitimité. Sinon, ils représentent la plus grande menace pour la liberté palestinienne et les droits de l’homme qui existent actuellement."


Source : https://www.thelastamericanvagabond.com/cancellation-palestinian-election-perfect-gift-israel/

Jérusalem est prête à exploser - le monde ne peut pas dire qu'il n'a pas été averti


"Les Palestiniens ont été abandonnés, négligés et trahis. Maintenant, leur destin repose dans les rues. Il en a toujours été ainsi.

A peine un mois s'est écoulé depuis que Jared Kushner , gendre de l' ancien président américain Donald Trump et envoyé au Moyen-Orient, a déclaré la fin du conflit israélo-arabe.

Dans le Wall Street Journal, Kushner a déclaré que "le tremblement de terre politique" déclenché par la dernière vague de normalisations arabes avec Israël n'était pas terminé. En effet, s'enthousiasme Kushner, plus de 130000 Israéliens s'étaient déjà rendus à Dubaï depuis que Trump a accueilli la signature des accords d'Abraham en septembre dernier.

De nouvelles relations amicales fleurissaient entre Juifs et Arabes. Attendez simplement les vols directs entre le Maroc et Israël. L'Arabie saoudite serait bientôt la prochaine. "Nous assistons aux derniers vestiges de ce que l'on a appelé le conflit israélo-arabe", a écrit Kushner triomphalement.

Aucune personnalité américaine n'a écrit quoi que ce soit d'aussi arrogant et d'aussi faux depuis que le président George W. Bush a atterri sur un porte-avions après l'invasion de l'Irak arborant la bannière fatidique: «Mission accomplie» . C'était une affirmation que les EEI irakiens ont fait avaler aux soldats de la coalition américaine pendant de nombreuses années par la suite.

Kushner ne regrette rien. Il sait qu'il a raison, car il a Dieu de son côté. Mais même parmi les nationalistes laïques, Kushner n'est en aucun cas le seul à penser que le conflit vieux de sept décennies est terminé sauf les cris.

Règle minoritaire

Être israélien, c'est remporter une victoire territoriale après l'autre - le plateau du Golan , Jérusalem-Est, les colonies qui l'entourent, la vallée du Jourdain. Chaque année, l'État d'Israël s'agrandit pour habiter un peu plus la Terre d'Israël, le nom juif traditionnel du territoire qui s'étend bien au-delà des frontières de 1967.

Israël s'est depuis longtemps établi comme le seul État entre le fleuve et la mer, un État de plus en plus incapable de tolérer toute autre identité politique à ses côtés. C'est leur solution au conflit, où la minorité juive règne sur une majorité arabe.

Être palestinien, c'est recevoir un coup après l'autre - l' acceptation par l'Amérique de Jérusalem comme capitale indivise d'Israël; un nouveau président à la Maison Blanche qui a dit un jour que si Israël n'existait pas, les États-Unis devraient l'inventer; la fuite en avant pour investir et commercer avec Israël - même par les pays arabes qui ne l'ont pas encore reconnu.

Leur propre leadership est isolé et désespérément divisé. Jeudi, Mahmoud Abbas , le président palestinien, a officiellement reporté les premières élections en 15 ans. Le refus d'Israël de permettre aux habitants de Jérusalem de voter en était le prétexte. "Dès qu'Israël acceptera [de laisser les Palestiniens voter à Jérusalem], nous organiserons les élections dans une semaine", a déclaré Abbas dans un discours télévisé. Mais, comme chacun sait, la cause de ce retard indéfini réside dans le coup certain qu'Abbas recevrait s'il se rendait aux urnes. Son parti, le Fatah, s'est scindé en trois listes , dont la liste qu'il dirige est la moins populaire. La recherche d'Abbas pour un mandat populaire semble de plus en plus troublée.

Voilà donc à quoi ressemble la fin du conflit. Ce n'est qu'une question de temps avant que les Palestiniens ne voient que leur meilleur intérêt est d'abandonner, calculent Kushner et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu . En outre, les Palestiniens ont déjà leur propre État. Ça s'appelle Jordan.

Dans la victoire, le péril est le plus grand

Tout cela est une fiction dangereuse. Le projet d’établir Israël en tant qu’État juif n’a jamais été aussi en péril qu’aujourd’hui, quand il pense qu’il est sur le point de remporter la victoire. Car le véritable tremblement de terre n’est pas celui qui signale la fin du conflit, ni celui qui gronde en Cisjordanie ou à Gaza. Il secoue Israël, à Jérusalem et sur le territoire qu'il a conquis en 1948.

C'est entre les Palestiniens - qui sont soit des citoyens israéliens ou des habitants de Jérusalem - et l'État lui-même, et il a Jérusalem en son centre. Aucun mur ou point de contrôle ne protégera Israël de ses conséquences.

L'échange suivant entre un manifestant palestinien et un journaliste juif de la télévision a été enregistré récemment devant la porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem. "Où est né votre grand-père?" demande le Palestinien. "Où est né mon grand-père? Au Maroc", a répondu le présentateur de Mizrahi. "Pas dans ce pays, non? Il n'était pas ici. Et il n'est pas venu ici avant, non?"
"Alors que voulez-vous dire?" "Quant à moi, mon grand-père et son père sont nés ici." "Dois-je retourner au Maroc? C'est ce que tu veux dire?" Le Palestinien a répondu: "Cette terre n'est pas pour vous ... cette terre n'est pas la vôtre. Jérusalem est à nous et elle est islamique."

L'étincelle de la confrontation a été la décision d'interdire aux Palestiniens de s'asseoir dans la cour et les escaliers devant la porte de Damas , où les Palestiniens avaient l'habitude de s'asseoir après les prières à la mosquée Al-Aqsa. La raison de la fermeture continue cette année était Covid-19 , mais cela a provoqué une panne. "Ont-ils procédé à la fermeture quand il y avait Pourim et Pâque pour les juifs? Ils doivent nous ouvrir la cour et les escaliers", ont exigé les manifestants.

Campagne de nettoyage ethnique

Il existe de nombreuses menaces plus graves pour leur mode de vie, mais la tentative de fermeture de cette zone semble être la dernière goutte . Les habitants de Jérusalem font face à une campagne organisée de nettoyage ethnique. Soit ils sont forcés de détruire des maisons construites sans autorisation de construire, soit ils risquent d'être expulsés de chez eux. Une nouvelle série d'expulsions devrait avoir lieu à Sheikh Jarrah le 2 mai, ce qui pourrait se révéler être une autre étincelle pour des manifestations de masse.

Sur la côte de Jaffa, les affrontements entre Palestiniens et Israéliens ont une autre cause: la vente de propriétés dites absentes aux colons. Ce sont les propriétés de Jaffa dont les propriétaires arabes ont fui pendant la Nakba en 1948 et qui sont maintenant occupées par des locataires palestiniens à vie.

En 1948, l'État d'Israël nouvellement formé a exproprié ces propriétés à Jaffa, qui constituaient à l'époque 25% de tous les biens immobiliers du pays. Depuis trois ans, Amidar, la société de logement appartenant à l'État israélien, offre aux locataires le droit d'acheter, mais à des prix qu'ils ne peuvent pas se permettre.

La vente a créé un point d'éclair instantané. Depuis des semaines, les Palestiniens de Jaffa se rassemblent pour manifester. Les graffitis proclamant "Jaffa n'est pas à vendre" ont augmenté en arabe et en hébreu. L'intention claire est de remplacer la population arabe de la ville par des colons juifs.

Des affrontements entre la police, les colons et les Palestiniens de Jaffa ont eu lieu après que deux Palestiniens de la famille al-Jarbo , confrontés à des expulsions d'un immeuble résidentiel du quartier d'al-Ajami, auraient agressé le directeur d'une Yeshiva, le rabbin Eliyahu Mali, alors qu'il tentait de le faire. pour voir la propriété. Amidar prévoit d'expulser les résidents palestiniens de la propriété et de la vendre au rabbin, qui veut la transformer en synagogue.

Dans la ville d' Oum al Fahm , au nord , et dans d'autres villes arabes du Triangle du Nord et de la Galilée, il y a encore une autre cause de protestation. Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté contre l'inaction de la police face à la violence des gangs armés pendant huit vendredis consécutifs. Dans chacune de ces manifestations, le drapeau palestinien a refait surface. Les chants sont contre l'occupation, et pourtant tout cela se passe à l'intérieur des frontières de 1948 d'Israël lui-même.

Et ainsi les chants de masse disent: "Salutations d'Umm Al-Fahm à notre fière Jérusalem. O sioniste ... pouvez-vous entendre? La fermeture des routes est en route. Le temps tourne ... et après la nuit il y aura le jour. De sous les décombres nous nous élevons… de sous la destruction nous renaissons. Paradis, paradis, paradis… restons en sécurité Ô notre patrie. Salutations d'Um Al-Fahm à notre fière Jérusalem. "

Une nouvelle génération

Les manifestants sont jeunes, intrépides et sans chef. Ni le Fatah ni le Hamas n’ont d’influence ici. Tous ne se considèrent pas comme des citoyens d'Israël, mais comme des Palestiniens dont la terre et les droits ont été repris par l'État israélien. Ils scandent des slogans nationaux palestiniens.

Pendant ce temps, dans le Néguev au sud, les bulldozers israéliens ont réalisé quelque chose d'un record. Ils ont détruit le même village, al-Araqib, pour la 186ème fois . La tension est un phénomène national. C'est au nord, au sud, à l'est et à l'ouest. L'épicentre de cette révolte qui se propage n'est pas Umm al Fahm ou Jaffa. C'est Jérusalem. Chaque matin, des bus amènent des gens des villes palestiniennes des frontières de 1948 pour prier. Ils sont appelés "Al-Murabitun", les protecteurs d'Al-Aqsa.

Le chant de Shafa Amr: "O Jérusalem ne secoue pas ... tu es plein d'arabisme et de puissance." De Jérusalem: «Oubliez la paix… nous voulons des pierres et des roquettes. O Aqsa, nous sommes venus ... et la police ne nous dissuadera pas. "

Ces manifestants ne sont pas uniformément motivés par la religion et la plupart d’entre eux ne sont pas socialement conservateurs. Morceau par morceau, un mouvement national de protestation se forme, tout comme la Première Intifada l'a fait, mais cette fois, il ne se produit pas en Cisjordanie ou à Gaza, mais à l'intérieur de Jérusalem et des frontières de 1948 d'Israël lui-même.

Une nouvelle génération redécouvre le besoin de descendre dans la rue. Et un nouvel axe se forme. Il ne pointe pas vers l'est de Jérusalem à Ramallah, mais vers l'ouest de Jérusalem à Jaffa. Les forces de sécurité en Israël ne savent pas comment réagir. Selon le quotidien israélien Yedioth Aharonoth, il existe des dissensions entre les différentes branches des forces de sécurité sur la manière de réagir.

Des hauts responsables de l'armée et des services de renseignement, a rapporté le journal, ont exprimé «une déception professionnelle face à la conduite de la police à Jérusalem lors des récents affrontements, car il n'y avait pas de préparation suffisante et la gestion des premiers événements a provoqué des émotions».

Selon le journal, les services de renseignement ont mis en garde la police contre la fermeture des escaliers menant à Bab al-Amoud "à cause de l'explosion que cela provoquerait dans la région". Les autorités ont cédé la place sur la fermeture de l'espace devant la porte de Damas, à des célébrations sauvages.

Sur le bord

Il y a du carburant dans l'air. Il ne faudra pas longtemps avant de trouver une autre étincelle. Jérusalem est au bord d'une explosion.

Les alliés internationaux d'Israël vont-ils s'asseoir et attendre la mort et l'effusion de sang qui accompagneraient inévitablement un nouveau soulèvement? Joe Biden s'est lancé dans une tentative de restaurer le leadership américain en élaborant une politique étrangère prétendument basée sur le soutien des droits de l'homme. Son administration est la première de l'histoire des États-Unis à reconnaître le génocide arménien.

Mais si Biden veut réellement faire une différence, ce n'est pas du passé dont il devrait parler, mais de ce qui se passe en ce moment devant son nez. Si l'attachement de ce nouveau président aux droits de l'homme est authentique et pas seulement une collection cynique de morsures sonores, il ne devrait pas parler d'histoire, il devrait en faire. Biden devrait commencer à s'occuper du plus grand abuseur en série des droits de l'homme: Israël.

Qu'il y ait une injustice et une discrimination qui répondent à la définition internationalement acceptée de l'apartheid, il ne peut plus y avoir de doute. Une organisation de défense des droits de l'homme après l'autre a produit des rapports exhaustifs et savants témoignant de son existence. Le mois dernier, c'était B'Tselem . Ce mois-ci, c'était Human Rights Watch . Biden conteste-t-il cette preuve? Est-il d'accord avec Israël pour dire que ces rapports sont fictifs?

Le poids de la preuve ne peut plus être ignoré, les violations des droits humains se produisent quotidiennement.

Jour après jour, l’État d’Israël, et pas seulement ses colons, ou l’extrême droite, est devenu plus extrême dans le respect de sa souveraineté sur le peuple dont il s’est emparé des terres. Pendant combien de temps Biden peut-il défendre un régime dont l'existence dépend de l'usage quotidien de la force sur un peuple qui représente 20% de ses citoyens et la majorité de la population entre le fleuve et la mer?

Les accords d'Abraham qu'Israël a signés avec deux États arabes étaient une illusion. Netanyahu a calculé que l'ouverture de relations avec les États arabes était le moyen par lequel il pouvait contourner un État palestinien et ignorer les droits palestiniens. Il avait gravement tort sur les deux points.

Pour les Palestiniens, peu importe la façon dont Biden ou le reste du monde réagissent. Abandonnés par la communauté internationale, délaissés par les médias, trahis par la plupart des États arabes, ignorés par un leadership devenu hors de propos à leurs besoins, leur sort repose désormais entre leurs mains seules. Il repose dans les rues. Il en a toujours été ainsi.

Mais ne prétendez pas que vous n’avez pas été averti lorsque le conflit à Jérusalem explose."


Source : https://www.middleeasteye.net/opinion/israel-jerusalem-palestine-ready-to-explode

Binyamin Netanyahou a rendu son mandat au président de l’Etat

Vingt-huit jours après avoir été chargé par le président de l’Etat de former un gouvernement, Binyamin Netanyahou a échoué et a rendu mardi soir à minuit son mandat à Reouven Rivlin. Ce dernier à trois jours pour annoncer ce qu’il compte faire mais selon toute probabilité il le fera mercredi : charger Yaïr Lapid de former un gouvernement ou bien remettre le mandat à la Knesset qui devrait nommer l’un de ses membres dans un délai de trois semaines avec obligation de recueillir 61 voix.

Le président de l’Etat recevra dès mercredi matin les représentants de tous les partis qui lui communiqueront leur choix. Naftali Benett a fait le forcing ces derniers jours afin de recueillir une majorité de recommandations, mais selon toute vraisemblance, si Reouven Rivlin choisit de désigner un député il choisira cette fois-ci un membre du « camp du changement », donc Yaïr Lapid, qui est soutenu par 45 députés.

Quelques minutes avant la fin du délai, le Likoud a publié un communiqué disant : « Suite au refus de Naftali Benett de s’engager à un gouvernement de droite, ce qui aurait facilité la formation d’une coalition, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a rendu son mandat au président de l’Etat ».

Quoi qu’il en soit, la remise du mandat à Yaïr Lapid ou à la Knesset ne garantit en rien la formation prochaine d’un gouvernement car les divergences sont grandes et le président de Yesh Atid est encore loin du compte. La probabilité de nouvelle élections reste toujours assez élevée.


Source : https://lphinfo.com/binyamin-netanyahou-a-rendu-son-mandat-au-president-de-letat/

Les troupes israéliennes d’occupation envahissent al-Aqsa et transforment les lieux saints en champ de bataille

"Mosquée Al-Aqsa: les forces israéliennes d’occupation attaquent les fidèles palestiniens, faisant près de 200 blessés. La répression violente sans précédent sur l’un des sites les plus sacrés de l’islam pendant le Ramadan a suscité une forte condamnation internationale.

Les forces israéliennes ont attaqué des fidèles palestiniens à la mosquée al-Aqsa et ailleurs à Jérusalem-Est occupée, faisant 205 blessés, dont 88 hospitalisés, selon le Croissant-Rouge palestinien.

Vendredi soir, les forces israéliennes ont utilisé des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en acier recouvertes de caoutchouc pour disperser des milliers de fidèles qui s’étaient rassemblés dans la mosquée al-Aqsa le dernier vendredi du Ramadan.
Le Croissant-Rouge a déclaré que bon nombre des blessures signalées étaient à la tête et aux yeux. La police israélienne a prétendu que six policiers avaient été blessés alors que les tensions s’intensifiaient tout au long de la nuit.
Les violences de vendredi soir jusqu’à samedi matin ont couronné une semaine d’escalade des tensions dans la ville suite à l’expulsion imminente de six familles palestiniennes de leurs maisons dans le quartier de Sheikh Jarrah.

La société civile palestinienne a appelé à une journée de colère samedi en réponse à une répression sans précédent dans l’un des sites les plus sacrés de l’Islam pendant le Ramadan.
Ces attaques ont suscité une forte condamnation de la Turquie et du Qatar, qui ont exigé la fin de « l’attitude provocatrice et agressive » d’Israël et appelé à une fin rapide de l’agression contre les Palestiniens.

Jérusalem est en proie depuis des semaines aux restrictions imposées par Israël à l’accès des Palestiniens à certaines parties de la vieille ville pendant le mois sacré musulman du Ramadan, et les autorités israéliennes d’occupation activent l’expulsion de plusieurs familles palestiniennes de leurs maisons dans le quartier de Sheikh Jarrah pour faire place aux colons israéliens.
Les manifestations à Sheikh Jarrah et dans tout Jérusalem devraient se poursuivre tout au long de la semaine et dans la semaine qui suivra, alors que les Palestiniens tentent de sauver leur communauté de Jérusalem-Est.

« Terrorisme sioniste »

Al-Azhar, au Caire, la plus haute autorité islamique en Egypte et une institution très influente, a fermement condamné la violence en cours à Jérusalem. Ahmed al-Tayeb, le cheikh d’al-Azhar, a condamné samedi matin les violations commises dans la mosquée al-Aqsa et le quartier de Sheikh Jarrah.

Dans un communiqué sur les réseaux sociaux, al-Tayeb a dénoncé l’assaut sur la mosquée al-Aqsa, en particulier pendant les dernières nuits du mois sacré islamique du Ramadan, qui sont très vénérées pour les fidèles musulmans.
« La violation des lieux de culte sacrés et les attaques contre les musulmans, et avant cela, l’attaque armée contre des manifestants pacifiques dans le quartier de Sheikh Jarrah et le déplacement de personnes à Al-Qods est du terrorisme sioniste, dans le contexte d’un silence international honteux », a-t-il ajouté.
« Al-Azhar et ses enseignants et étudiants expriment pleinement leur solidarité avec le peuple palestinien opprimé, face à la tyrannie, et nous prions Dieu de les protéger et de les préserver car ils sont les propriétaires légitimes de leur terre. »

Commentant l’attaque contre les fidèles palestiniens à la mosquée Al Aqsa par les forces d’occupation israéliennes, le porte-parole du Hamas à Jérusalem, Mohammed Hamada, a déclaré ce qui suit:

« L’attaque brutale des fidèles palestiniens à la mosquée Al Aqsa par les forces d’occupation israéliennes confirme que l’occupant mène une guerre non seulement contre les Palestiniens de Jérusalem mais aussi contre la liberté de culte, étendant ainsi de sa tentative d’expulser les habitants du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem, à une guerre pour interdire les prières musulmanes à la mosquée Al Aqsa.
L’occupation israélienne paiera le prix de son agression et de son effroyable violation du droit des musulmans de prier dans leur mosquée.
Alors que nous saluons les manifestants palestiniens qui défendent la mosquée Al Aqsa et Jérusalem, nous appelons le peuple palestinien à se lever pour sa première Qibla et à repousser l’agression israélienne. »"


Source : https://www.chroniquepalestine.com/troupes-israeliennes-occupation-envahissent-al-aqsa-transforment-les-lieux-saints-champ-de-bataille/


Voir aussi sur le sujet :

"Mosquée Al-Aqsa: les forces israéliennes attaquent des fidèles palestiniens, faisant des dizaines de blessés
La répression violente sans précédent de l'un des sites les plus sacrés de l'Islam pendant le Ramadan a suscité une forte condamnation généralisée"

https://www.middleeasteye.net/news/al-aqsa-mosque-jerusalem-israeli-forces-attack-palestinian-worshippers-protesters-sheikh-jarrah-injured

L’escalade majeure à Jérusalem qui pourrait conduire à une nouvelle Intifada

Un appel a été lancé pour que les groupes de colons extrémistes sionistes (dont Lahava qui a organisé les récentes manifestations «Mort aux Arabes» à Jérusalem il y a qques jours) fassent irruption dans la mosquée Al-Aqsa le lundi 28 ramadan [le 10 mai].

« Les auteurs du complot s'attendent à ce que des milliers d'extrémistes répondent à l'appel, malgré le caractère sacré de cette mosquée pour les Palestiniens et, en fait, les musulmans du monde entier.
De plus, cette année le 28 Ramadan tombe sur ce qu'on appelle le «Jour de Jérusalem» dans le calendrier hébreu, c'est donc important pour les Israéliens. C'est le jour où ils commémorent l'occupation de Jérusalem en 1967. Les groupes de colons extrémistes et les organisations dites "du Temple" planifient une intrusion massive dans le Noble Sanctuaire de la Mosquée Al-Aqsa par des milliers de colons. Ils ont l'intention de prier publiquement sur le terrain de la bienheureuse Al-Aqsa, en violation des normes et conventions internationales, et même des accords entre Israël et la Jordanie, ainsi que des accords [du secrétaire d'État américain John] Kerry de 2015. »

Voir cet article : https://www.middleeastmonitor.com/20210507-we-are-seeing-a-major-escalation-in-jerusalem-which-could-lead-to-a-new-intifada/


Voir aussi :

« Ces organisations de colons, liées au "sionisme religieux", se préparent maintenant à redescendre dans les rues de Jérusalem, cette fois pour tenter de prendre d'assaut la mosquée al-Aqsa pendant le Ramadan. On s'attend à ce que jusqu'à 30 000 colons se présentent pour l'assaut du site, que les Palestiniens jurent d'arrêter. Cet événement pourrait bien conduire à un soulèvement palestinien unifié, déclenchant la 3e Intifada, qui se prépare depuis des semaines maintenant. »

Source : https://www.thelastamericanvagabond.com/netanyahu-poised-spark-3rd-intifada-means-saving-himself-politically/

A surveiller de près d'autant que cela pourrait faire le jeu de Netanyahu pour se maintenir.

Comme prévu malheureusement...

"Les forces israéliennes attaquent la mosquée al-Aqsa le jour de Jérusalem
Des centaines de Palestiniens ont été blessés lundi matin alors que les forces armées israéliennes utilisaient des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes dans le lieu saint.

Les images : https://www.middleeasteye.net/news/israel-palestine-aqsa-mosque-raid-jerusalem-day-pictures

Neuf Palestiniens tués par les frappes aériennes israéliennes sur Gaza

Le Hamas a déclaré plus tôt qu'il avait tiré des roquettes sur Israël après avoir posé un ultimatum à la mosquée al-Aqsa
Au moins neuf Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza par des frappes aériennes israéliennes lundi soir, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.

Trois enfants figuraient parmi les morts et plusieurs autres ont été blessés à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza.

La branche militaire du Hamas, les Brigades al-Qassam, a déclaré plus tôt qu'elle avait tiré des missiles depuis Gaza, déclenchant des sirènes à Jérusalem et dans une douzaine de villes israéliennes, après l'expiration de son ultimatum de 18 heures demandant aux forces israéliennes de se retirer de la mosquée al-Aqsa.

L'armée israélienne a déclaré qu'un homme avait été blessé par un missile antichar tiré de Gaza. Le service médical d'urgence israélien Magen David Adom a déclaré qu'un homme de 49 ans était dans un état modéré après avoir été blessé par des éclats de verre.

Des centaines de Palestiniens ont été blessés lorsque les forces israéliennes ont pris d'assaut la mosquée al-Aqsa lundi matin.
Des tensions ont été soulevées tout au long de lundi en raison des inquiétudes concernant l'impact d'une marche israélienne prévue à travers la vieille ville de Jérusalem, qui devait initialement passer par le quartier musulman."

Le fil live à suivre :
https://www.middleeasteye.net/live/israel-palestine-sheikh-jarrah-jerusalem-update

Al Aqsa est attaquée et la Jordanie, gardienne des lieux, a subi une tentative de déstabilisation du régime il y a peu.

Or, le bruit avait couru que "le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et des responsables de l'administration Trump auraient proposé à l’Arabie saoudite la gestion des lieux saints musulmans en échange d’une normalisation", rôle dévolu jusqu’à présent à la Jordanie.
Le roi Abdallah II, inquiet de ce rapprochement entre l’état hébreu et l’AS, avait répondu fermement que « la Jordanie n'acceptera aucune tentative de changer le statu quo historique et juridique de Jérusalem », ajoutant que « le royaume continuera par tous les moyens à protéger la mosquée Al-Aqsa ».

D'autant que le roi Mohammed VI est le "président du comité Al-Qods de sauvegarde de Jérusalem et de son héritage religieux et culturel" et que son pays a lui, accepté de normaliser ses relations (moyennant la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur la totalité du territoire du Sahara occidental...).

Mais on voit en ce moment que l’AS tente de se rapprocher de l’Iran après avoir essayé de normaliser ses relations avec Israël. Israël avait de son côté déclaré qu’il n’y aurait « aucun progrès sur la normalisation israélo-saoudienne, "tant que le roi Salmane restera au pouvoir" »...

A voir...

La haine à l'état pur...  

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"La guerre pour Jérusalem a commencé…
par Avraham Azoulay


La guerre ne fait que commencer ! Le serpent a plusieurs têtes…
Gaza la maudite, Gaza l’antisémite, qui tire sans distinction sur nos maisons dans le but unique de tuer aveuglément enfants, femmes et hommes, parce que juifs ! Le prix qu’ils doivent payer doit être élevé et douloureux !
Le deuxième front de l’intérieur, ce sont les arabes qui vivent en nous, de Lod à Acco et à Jérusalem. Notre police et le Shabbak sont si forts contre nos jeunes juifs…où sont-ils passés avec cet ennemi intérieur qui menace notre souveraineté, notre sécurité ?
Quant à Jérusalem et le Har Habayt, si la guerre est menée, allons jusqu’au bout, sans complexe ni peur, remontons et restons !
Un dernier point essentiel ! Ne revenons pas de Gaza les mains vides …Kohavi, Gantz, Bibi …Hamas doit nous rendre nos hayalim…sans eux ne stoppez pas, que tout Gaza soit brûlée !"


Source : https://lphinfo.com/la-guerre-pour-jerusalem-a-commence/

https://korii.slate.fr/tech/israel-skunk-eau-putois-canon-eau-palestine-manifestations-odeur-pestilentielle-nausees

Note : l'article a été écrit juste avant les résultats définitifs mais l'analyse reste pertinente sur la suite...

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Israël : quatre raisons pour lesquelles l'ère de Benjamin Netanyahu n'est pas encore terminée

L'influence du Premier ministre sur la politique intérieure et les relations étrangères ne s'éteindra pas du jour au lendemain, et il a probablement de nombreux atouts dans son sac

"Jusqu'à ce que les déménageurs emballent ses meubles et les transportent vers le nord jusqu'à son domicile … il déploiera toutes les cartes astucieuses à sa disposition pour faire échouer la nouvelle administration avant même qu'elle n'ait commencé."


https://www.middleeasteye.net/news/israel-netanyahu-era-not-over-four-reasons

Israël : une nouvelle "Marche du drapeau" organisée ?

Alors que le Hamas avait salué lundi la décision d'interdire la Marche du drapeau (prévue à Jérusalem jeudi), menaçant de lancer des roquettes sur Israël si le défilé était maintenu, il semble que le gouvernement ait fait volte face : la marche controversée du drapeau serait autorisée mardi prochain, si la police approuve le tracé.

La marche initiale du drapeau du 10 mai avait été stoppée net par des tirs de roquettes du Hamas à Jérusalem, qui ont déclenché une période de 11 jours de combats intenses.

L'article : https://www.timesofisrael.com/jerusalem-flag-march-to-be-held-next-tuesday-2-days-after-vote-on-new-coalition/

Israël: La fin de l'ère Benjamin Netanyahu officialisée

Les parlementaires israéliens ont officiellement voté, ce dimanche 13 juin en fin de journée, la confiance au “gouvernement du changement” mené par le chef de la droite radicale Naftali Bennett et le leader centriste Yaïr Lapid mettant ainsi un terme à plus de 12 ans de règne sans discontinuer de Benjamin Netanyahu (un record).

Source : https://m.huffingtonpost.fr/entry/israel-la-fin-de-lere-benjamin-netanyahu-officialisee_fr_60c626a1e4b0583aec45a58d

Netanyahu rappelle à ses rivaux qu'il est « l'élu de Dieu »

Le nouveau Premier ministre Naftali Bennett répond par sa propre invocation publique du Tout-Puissant

C'est par chance pour Benjamin Netanyahu que la date du changement de gouvernement d'Israël vient de tomber le jour anniversaire du décès du Rabbi Loubavitch Menachem Mendel Schneerson.
Cela a permis à Bibi de rappeler à ses rivaux politiques ce que le rèbbe, considéré par certains membres du mouvement Habad comme le prochain Messie, lui a dit il y a des décennies à New York.
« Je me souviens des commentaires que m'a faits le rabbin de Loubavitch : « Vous devrez vous battre avec 119 personnes [c'est-à-dire tous les autres membres de la Knesset], mais vous ne serez certainement pas impressionné par cela car Dieu est là-dessus [c'est-à-dire votre ] côté. Bénédiction et succès à vous. Dieu donnera une bénédiction et le succès », a tweeté Netanyahu.

Naftali Bennett a semblé réagir au message de Netanyahu avec un tweet de sa part montrant le nouveau Premier ministre drapé dans un tallit (châle de prière juif) accompagné de la bénédiction sacerdotale : « Que Dieu vous bénisse et vous garde ; que Dieu fasse briller sa face sur vous, et qu'il vous fasse grâce ; que Dieu lève sur vous son visage et vous donne la paix. »

Ne vous y trompez pas, Dieu et la Bible continuent de jouer un rôle majeur dans la politique israélienne, même si les politiciens israéliens invoquent trop souvent le Tout-Puissant pour légitimer leurs propres ambitions."


Source : https://www.israeltoday.co.il/read/netanyahu-reminds-rivals-that-he-is-gods-chosen/

Israël frappe à Gaza après le lancement de ballons incendiaires


Israël dit avoir mené des frappes aériennes contre des cibles militantes du Hamas à Gaza, en représailles aux ballons incendiaires lancés depuis le territoire.
Des explosions ont été entendues dans la ville de Gaza aux premières heures de mercredi.
Plusieurs ballons ont été envoyés de Gaza en Israël plus tôt mardi, provoquant de multiples incendies, selon les services d'incendie israéliens.
Il s'agit de la première flambée majeure depuis 11 jours de combats entre les deux parties qui se sont soldés par un cessez-le-feu le 21 mai.
Elle faisait suite à une marche des nationalistes juifs à Jérusalem-Est occupée mardi, qui avait attiré les menaces du Hamas, le groupe militant qui dirige Gaza.

Que sait-on des attentats ?

Dans un communiqué, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont déclaré que leurs avions de combat avaient touché des complexes militaires exploités par le Hamas à Khan Younis et dans la ville de Gaza.
Il a déclaré qu'"une activité terroriste" avait eu lieu dans les complexes et que Tsahal était "préparé à tous les scénarios, y compris la reprise des hostilités, face à la poursuite des actes terroristes depuis la bande de Gaza".
On ne sait pas immédiatement si les frappes aériennes ont causé des blessures.

Un porte-parole du Hamas a déclaré dans un communiqué sur Twitter que les Palestiniens continueraient de poursuivre leur « résistance courageuse et de défendre leurs droits et leurs sites sacrés » à Jérusalem.
Les services d'incendie israéliens ont déclaré que les ballons incendiaires lancés plus tôt depuis Gaza avaient provoqué au moins 20 incendies dans des champs par des communautés du sud d'Israël.
Il s'agit du premier échange violent depuis que le nouveau gouvernement de coalition israélien est arrivé au pouvoir dimanche, dirigé par Naftali Bennett et mettant fin aux 12 ans de mandat de Benjamin Netanyahu en tant que Premier ministre.

Un rappel d'un cessez-le-feu fragile

Les récents raids aériens n'ont duré que 10 minutes, mais ils ont suffi à rappeler aux habitants de la ville, qui tentent de se remettre des séquelles des récents combats, que le cessez-le-feu est fragile.

Il n'y a pas que les bruits des explosions qui rappellent la guerre ici. Vous n'avez qu'à conduire votre voiture ou marcher dans les rues de la ville pour assister à l'ampleur des destructions qui ont frappé la ville. Des tonnes de décombres bloquent encore les rues principales au cœur de Gaza.

Un marchand ambulant local, Abu Muhammad, vend des noix sur une petite charrette dans le quartier de Rimal, qui a subi les plus grandes grèves lors de la précédente vague de violence. Il m'a dit : "Nous ne pouvons plus tolérer plus de guerres, la pandémie de coronavirus a arrêté notre travail pendant de nombreux mois, et la dernière guerre a causé une grande perte, je ne pouvais plus nourrir mes six enfants."
Un voisin, qui vit près d'un site militaire du Hamas touché lors des dernières frappes, m'a dit par téléphone que c'était effrayant de voir de nouveaux panaches de fumée s'élever.

Que s'est-il passé lors de la marche de Jérusalem ?

Plus de 30 manifestants palestiniens ont été blessés et 17 personnes arrêtées mardi alors que la police israélienne dégageait des zones de Jérusalem-Est pour la marche, tirant des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc.
Une vidéo sur les réseaux sociaux montre des manifestants israéliens scandant « Mort aux Arabes » contre des Palestiniens locaux.
La marche du drapeau du Jour de Jérusalem est un événement annuel qui marque la prise par Israël de Jérusalem-Est - qui abrite la vieille ville et ses lieux saints - lors de la guerre du Moyen-Orient de 1967.

L'événement de l'année devait avoir lieu le 10 mai, mais il a été interrompu par des militants du Hamas à Gaza tirant des roquettes en direction de Jérusalem.

La marche a ensuite été reportée à jeudi dernier, mais les organisateurs l'ont annulée après que la police israélienne a rejeté l'itinéraire proposé, invoquant des problèmes de sécurité.
Un itinéraire modifié a ensuite été approuvé par le nouveau gouvernement israélien, mais le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a critiqué les participants israéliens qui ont chanté des chansons racistes et violentes.
"Le fait qu'il y ait des extrémistes pour qui le drapeau israélien représente la haine et le racisme est abominable et intolérable", a déclaré M. Lapid. "Il est incompréhensible comment on peut tenir un drapeau israélien dans sa main et crier 'mort aux Arabes' en même temps."

Qu'est-ce qui a causé les tensions récentes ?

Le conflit du mois dernier a commencé après des semaines de tensions israélo-palestiniennes croissantes à Jérusalem-Est occupée, qui ont culminé avec des affrontements sur un lieu saint vénéré à la fois par les musulmans et les juifs.
Le Hamas a commencé à tirer des roquettes sur Israël après l'avoir averti de se retirer du site, déclenchant des frappes aériennes de représailles d'Israël sur des cibles de Gaza.

Au moins 256 personnes ont été tuées à Gaza, selon l'ONU, et 13 personnes ont été tuées en Israël avant qu'un cessez-le-feu négocié par l'Égypte n'entre en vigueur.
L'ONU a déclaré qu'au moins 128 des personnes tuées à Gaza étaient des civils. L'armée israélienne a déclaré que 200 étaient des militants ; Le chef du Hamas à Gaza a estimé à 80 le nombre de combattants tués."


Source : https://www.bbc.com/news/world-middle-east-57492745

Israël Covid : marche arrière ?

Le nouveau gouvernement vient de décider de prolonger le COVID ACT et l'état d'urgence en Israël. Ils reparlent de vacciner les enfants, de remettre les masques à cause du variant indien.

Dérouler le thread :
https://twitter.com/GalG____/status/1406563622655037440?s=20

Un lien également :

https://mobile.mako.co.il/news-reporters_chat?messageId=271333&utm_source=SharedChatMessage&utm_medium=whatsapp&partner=SharedChatMessage

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Voir aussi :

"Israël/Coronavirus: discussions autour de la possibilité du retour des masques dans les espaces clos

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett s'entretient ce dimanche soir avec le ministre de la Santé Nitzan Horowitz sur un éventuel "retour" de la pandémie de coronavirus dans le pays suite à la détection de clusters dans deux écoles.

Le ministère de la Santé évalue actuellement la possibilité de réimposer le port du masque dans les espaces clos.

Naftali Bennett a par ailleurs annoncé qu'un nouveau cabinet Coronavirus serait mis en place, après que le ministre de la Défense Benny Gantz a demandé lors d'une réunion des dirigeants de la coalition de le rétablir à la lumière des nouvelles contaminations.
La propagation rapide des infections serait due au variant indien très contagieux qui fait craindre un rebond de l'épidémie dans le pays."

https://www.i24news.tv/fr/actu/coronavirus/1624210954-israel-coronavirus-discussions-autour-de-la-possibilite-du-retour-des-masques-dans-les-espaces-clos

Israël a déjà testé une crypto-monnaie en shekel numérique

"En mai, la Banque d'Israël a déclaré qu'elle préparait un plan d'action sur la façon dont elle pourrait offrir une monnaie numérique. Le concept d'émission d'une telle monnaie est en discussion depuis 2017, mais il a décidé d'accélérer ses recherches et sa préparation à l'émission potentielle « au vu des développements rapides de l'économie numérique et des paiements, et au vu des grandes banques centrales. « travailler sur la question. »"

Source : https://www.jpost.com/jpost-tech/israel-has-already-tested-a-digital-shekel-cryptocurrency-671639