Élection américaine

Nous sommes en juin et l'écart en Trump et Biden ne fait que s'accroitre.

À moins d'un coup fourré comme une bataille économique contre la Chine victimisant l'Amérique, une guerre, des agitations au Moyen-Orient ; je ne vois pas comment Trump va remonter dans les sondages.


Favori des intentions de vote chez les minorités et les femmes américaines, le candidat démocrate Joe Biden a pris une avance de 14 points sur Donald Trump dans un sondage national publié mercredi, à quelques mois de l’élection présidentielle.

https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-06-24/joe-biden-prend-le-large-devant-donald-trump-selon-un-sondage?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=algofb&fbclid=IwAR0cdUJWgNCJlcL7GE_Y5iujLnsCj0KS0JTCLylEC6i_QWcOnZeWpMnFoW0

Nous sommes en juillet et Trump sera statistiquement perdant

Un autre sondage publié dimanche et réalisé par la chaîne ABC et le journal Washington Post montre une avance de Joe Biden sur Donald Trump encore plus nette dans les intentions de vote, à 55 % contre 40 %.

M. Trump continue de payer cher sa gestion jugée mauvaise de la crise de la COVID-19 aux États-Unis, avec un taux d’approbation de sa politique générale chutant à 39 %, 57 % la réprouvant.

https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-07-19/donald-trump-balaie-un-nouveau-sondage-tres-defavorable.php

Ça va prendre des événements TRES fort pour renverser la vapeur comme un vaccin efficace aux USA!

Bramane a écrit:Ça va prendre des événements TRES fort pour renverser la vapeur comme un vaccin efficace aux USA!

Oui, je m'attends aussi à un genre de "coup de théâtre" au dernier moment pour renverser la vapeur...

https://www.voltairenet.org/article210546.html


https://www.lefigaro.fr/international/election-presidentielle-donald-trump-laisse-planer-le-doute-sur-le-fait-qu-il-acceptera-les-resultats-20200719


On prépare manifestement les esprits

Trump entretient-il le chaos pour le favoriser aux élections ?

Trump se sert de la violence des ghettos noirs

La pandémie de coronavirus et les troubles raciaux qui perturbent les États-Unis ont engendré une extraordinaire hausse de la violence urbaine. Du jamais vu depuis les années 90. Sous la thématique «Law and Order», Trump utilise cette violence dans l’espoir qu’elle va assurer sa réélection.

La COVID-19 exacerbe les causes profondes de la violence dans ce pays où les armes à feu sont pratiquement en libre circulation. La crise sanitaire a aggravé les problèmes endémiques qui sous-tendent la violence armée des bandes de jeunes noirs des ghettos urbains: le racisme, la pauvreté, le chômage, la drogue, l’accessibilité des armes à feu et les familles monoparentales.

À Chicago, les homicides ont bondi de 39% au cours de la dernière semaine de juin et de la première semaine de juillet par rapport à l'an dernier. À Atlanta, à La Nouvelle-Orléans, à Washington, des enfants noirs ont été victimes de balles perdues dans des échanges de coups de feu entre bandes rivales. À New York, un bébé d'un an a été tué par balle dans sa poussette alors que sa famille pique-niquait dans un parc.

À New York, le taux d'homicides pour la première moitié de l'année est en hausse de 23% alors que les arrestations ont chuté de 62% par rapport à l'année dernière. Les arrestations pour possession d'armes à feu ont diminué de 67% alors les fusillades montent en flèche. Celles pour trafic ou possession de stupéfiants ont chuté de 85%. Les arrestations effectuées par l'unité antigang de la ville ont diminué de 90%.
Cet accroissement de la violence a suscité l’indignation des élus des quartiers pauvres qui accusent les policiers de passivité en représailles à l’hostilité de la population à leur endroit. Les services de police limiteraient leurs interventions en guise de réponse aux manifestations contre la brutalité policière et le racisme systémique qui ont éclaté après l’assassinat de George Floyd aux mains de la police de Minneapolis.

Les cadres supérieurs des polices municipales reconnaissent que les policiers sont réticents à procéder à des arrestations de crainte d’être l’objet de dénonciations de discrimination raciale et de faire face à des enquêtes disciplinaires. Un des responsables de la police de New York, Terence A. Monahan, a déclaré dans une interview à la radio que de nombreux agents craignent d'être arrêtés s'ils prennent des mesures «proactives» contre des criminels. Des policiers qui connaissent les quartiers chauds hésitent en effet à faire des contrôles d’individus soupçonnés de posséder une arme dissimulée, de crainte d’être accusés de profilage racial ou, pire, d’être impliqués dans une fusillade entraînant la mort du suspect.

De plus, la libération de milliers de détenus des prisons américaines surpeuplées pour contenir la propagation du coronavirus a contribué à aggraver le cycle de la violence par armes à feu en renvoyant ces criminels dans les rues. Parallèlement, un grand nombre d'enquêteurs spécialisés dans la répression des gangs de rue ont été réaffectés à des patrouilles de distanciation sociale ou redéployés pour le contrôle des manifestations antipolicières.

Le moral des agents de la paix est à son plus bas. À travers les États-Unis, des milliers de policiers ont décidé de prendre leur retraite ou de donner leur démission.

Ces conditions dramatiques ne peuvent qu’empirer d’ici les élections de novembre. La criminalité ne va certainement pas diminuer comme par magie. Et Trump, en déployant des agents fédéraux dans plusieurs grandes villes, envenime délibérément la situation. C’est ce qu’il recherche. Amener les électeurs, paniqués par la violence urbaine, à voter pour lui.

https://www.journaldequebec.com/2020/07/29/trump-se-sert-de-la-violence-des-ghettos-noirs?fbclid=IwAR3pqwJs3m_4_RE26WLb9xrM_kkcbteM2fb71Su4W3EO6ESGnAyLpIsrn7g

Mouais...en quoi Trump président de la fédération est il responsable de décisions prises par des villes/états démocrates ?
Ce sont bien les maires des villes concernées qui ont ordonné à leur policiers municipaux de se retirer des rues.
Quant à Trump, il a envoyé des agents fédéraux rétablir l’ordre et les mêmes démocrates le lui ont reprochés.
De toute manière, peu importe, nous savons bien que tout cela n’est qu’un spectacle destiné à emmener les moutons là où « ils » veulent, à savoir la partition de la fédération américaine. Tous les moyens seront bons.

C'est Trump qui envoie les fédéraux dont les grandes villes ne veulent même pas. Le discours de Trump est de sauver l'Amérique des «socialistes», de la gauche extrémiste, des casseurs. Portland est un bon exemple d'un chaos engendré par les policiers fédéraux. Les fédéraux ont priorité sur l'État et encore plus sur la police municipale. Les autorités de Portland ne veulent pas des fédéraux envoyés par Trump qui sont une des sources des confrontations.

Tout cela tourne  sans arrêt sur la télé américaine. Trump se présente en sauveur par la force et l'ordre. Ils s'adressent évidemment à sa base conservatrice et religieuse.

A visionner



Les américains sont abreuvés par la violence et la peur par les médias. Le coronavirus, les morts, le nombre de personnes infectées, les problèmes économiques, le chômage, la violence dans les grandes villes américaines....


Guerre civile s'il est réélu.

Arès deux mois sans collaboration, les autorités de l’Oregon et le gouvernement de Donald Trump ont annoncé mercredi avoir trouvé un accord sur le retrait progressif de policiers fédéraux de Portland.

https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-07-29/accord-pour-le-retrait-de-policiers-federaux-tres-controverses-a-portland.php?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=algofb&fbclid=IwAR1_8j82E7QWhtJytXJNMQdV_Ov40QZCUOznlCnAOjcP679RiGLylri8JzI


Depuis l’envoi de forces fédérales à Portland, le gouvernement a décidé d’en dépêcher dans d’autres grandes villes du pays, pour la plupart gérées par des démocrates, comme Chicago.
Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mercredi l’envoi de ces forces dans trois nouvelles villes (Cleveland, Detroit et Milwaukee), officiellement pour les aider à endiguer une recrudescence de la criminalité.

Quel que soit le résultat, j'ai bien peur que ces élections du 3 novembre marque le début d'un chaos social aux USA.  


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Mark Zuckerberg avertit qu'il existe un risque de troubles civils pendant et après l'élection présidentielle américaine


Google, Facebook et d'autres sociétés de médias sociaux, comme Twitter, ont subi la pression des démocrates, qui ont affirmé que les plates-formes des géants de la technologie avaient été utilisées pour influencer le résultat des dernières élections et pourraient être utilisées pour faire pencher la balance lors des prochaines élections. voter.

Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a mis en garde contre le risque de troubles civils aux États-Unis pendant et après l'élection présidentielle. S'adressant à Axios, Zuckerberg a déclaré qu'il était nécessaire de tout faire pour réduire les risques de violence à la suite du vote du 3 novembre.

"Il y a, malheureusement, je pense, un risque accru de troubles civils dans la période entre le vote et l'appel du résultat. Nous essayons de nous assurer que nous faisons notre part pour nous assurer que rien de tout cela n'est organisé sur Facebook. Je pense que nous devons faire tout ce que nous pouvons pour réduire les risques de violence ou de troubles civils à la suite de cette élection », a déclaré Zuckerberg à Axios.
On s'attend à ce que 80 millions de personnes votent par correspondance lors des prochaines élections aux États-Unis en raison de la grave situation des coronavirus dans le pays. Le président Donald Trump s'est fermement opposé à la mesure, affirmant que cela pourrait entraîner une fraude électorale. Trump a également affirmé que les résultats pourraient ne pas être connus "pendant des mois ou des années" parce que les bulletins de vote pourraient être perdus ou ne pas arriver à temps .

Commentant un retard potentiel dans le décompte des votes, Zuckerberg a déclaré que Facebook et les agences de presse devraient commencer à "préparer le peuple américain à ce qu'il n'y ait rien d'illégitime dans cette élection", même si cela prend "des jours ou même des semaines supplémentaires pour s'assurer que tous les votes sont comptés ".

"Nous allons donc faire un tas de messages différents autour de ça juste pour nous assurer que les gens savent que c'est normal", a-t-il dit à Axios.
Ses déclarations interviennent deux mois avant que les Américains ne choisissent leur prochain président dans ce qui devrait être une élection controversée entre le président sortant Donald Trump et son rival démocrate Joe Biden. Google, Facebook et d'autres sociétés de médias sociaux comme Twitter et YouTube ont été sous la pression des démocrates, qui ont affirmé que les plates-formes des géants de la technologie avaient été utilisées pour influencer les résultats de la dernière élection et pourraient être utilisées pour faire pencher la balance lors des prochaines élections. voter. Cependant, les grandes entreprises technologiques ont également été critiquées par l'administration Trump pour avoir été biaisées contre le président et les conservateur.

Jeudi, Facebook a annoncé une nouvelle politique en vertu de laquelle, entre autres, toutes les publicités politiques seront interdites dans la semaine suivant le jour du scrutin. Zuckerberg a déclaré que la société apposerait également une étiquette d'information sur le contenu visant à délégitimer "le résultat des élections ou à discuter de la légitimité des méthodes de vote, par exemple, en affirmant que les méthodes de vote légales conduiraient à la fraude".

En outre, la société signalera les publications faites par les candidats qui tentent de déclarer la victoire avant l'arrivée des résultats définitifs. "Nous ajouterons une étiquette à leurs messages pour diriger les gens vers les résultats officiels de Reuters et du National Election Pool", a déclaré la société."


Source : https://sputniknews.com/us/202009041080368984-mark-zuckerberg-warns-there-is-risk-of-civil-unrest-during-and-after-us-presidential-election/

Chuck Schumer soutient l'appel de Bernie Sanders pour un plan de changement de régime pour forcer Trump à quitter son bureau


"Le sénateur du Vermont Bernie Sanders et d'autres dirigeants du Parti démocrate affirment que le président américain Donald Trump ne semblera gagner le soir des élections que pour perdre une fois que des millions de votes par correspondance auront été comptés. Ils disent qu'il est déjà en train de jeter les bases de la fraude électorale et de refuser de concéder sa défaite.

Le chef du Sénat du Parti démocrate américain, Chuck Schumer, a soutenu l'appel de Bernie Sanders à un plan pour le «scénario cauchemardesque» du président Donald Trump refusant de concéder les élections de novembre.

Le sénateur du Vermont Sanders est le dernier démocrate à affirmer que Trump refusera d'accepter la défaite s'il perd les élections prévues le 3 novembre, dans une interview avec le site Web Politico .

"Ce ne sont pas que des spéculations vaines", a insisté Sanders, citant les commentaires des présidents à la Convention nationale républicaine en août. "Trump disait ..." la seule façon pour eux de nous retirer cette élection est de savoir s'il s'agit d'une élection truquée "."
"Ce que nous devons faire au cours des deux prochains mois, c'est alerter les Américains sur ce à quoi pourrait ressembler ce scénario cauchemardesque afin de les préparer à cette possibilité et de parler de ce que nous ferons si cela se produit", a averti Sanders. "Ce n'est pas simplement une" crise constitutionnelle ". C'est une menace pour tout ce que ce pays représente. "

Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Schumer, a tweeté samedi qu'il se tenait "côte à côte" avec Sanders pour son appel à un plan de changement de régime.

Au cours de la semaine dernière, les démocrates, y compris l'ancien président Bill Clinton et les candidats ratés Al Gore et Hillary Clinton, affirment que Trump pourrait gagner sur la base des votes exprimés dans les bureaux de vote, pour perdre seulement lorsque des millions de votes par correspondance seront comptés au cours des semaines suivantes.

Trump et d'autres républicains ont affirmé à plusieurs reprises que permettre à tous les électeurs de voter par la poste est une recette pour la fraude électorale . Plusieurs États ont proposé cette mesure pour réduire le risque de transmission du virus Covid-19 dans les bureaux de vote.
Les démocrates ont à leur tour accusé Trump de bloquer les fonds au service postal américain pour empêcher l'arrivée des bulletins de vote par la poste à temps.

«Le scénario cauchemardesque là-bas est que, à un moment où certains États comme la Pennsylvanie constatent qu’ils n’ont pas les ressources pour compter les votes, leurs bulletins de vote par correspondance, de manière rapide, qu’il est possible que dans certains déclare que Trump gagnera le soir des élections, et pourtant, lorsque tous les votes seront comptés, il sera en retard. Il perdra », a déclaré Sanders à Politico.
"Mais que pendant cet intervalle, il créera le chaos et la confusion en affirmant qu'il y a une fraude massive dans le processus de vote par correspondance."

Dans une interview télévisée fin août, Hillary Clinton a insisté: "Joe Biden ne doit en aucun cas concéder."

"Je pense que cela va s'éterniser, et finalement je crois qu'il gagnera si nous ne donnons pas un pouce, et si nous sommes aussi concentrés et implacables que l'autre côté", at-elle ajouté.
Quelques jours plus tard, Gore a déclaré à Reuters que si Biden devenait le vainqueur, l'armée, la police et les services de renseignement devraient lui obéir et évincer Trump.

"Si un nouveau président est élu ... la police, les services secrets, l'armée, tous les officiers de l'exécutif, répondront au commandement et à la direction du nouveau président", a-t-il dit.

Le général Mark Miley, président des chefs d'état-major interarmées, a rejeté cette idée en disant: "Je ne prévois aucun rôle pour les forces armées américaines dans ce processus."

Cette semaine, Bill Clinton a plaisanté en disant que Trump "ne viendra probablement même pas à l'inauguration de Biden. Il empilera des sacs de sable devant la Maison Blanche"."


Source : https://sputniknews.com/us/202009051080376487-chuck-schumer-backs-bernie-sanders-call-for-regime-change-plan-to-force-trump-from-office/

Plusieurs États ont proposé le vote par correspondance pour réduire le risque de transmission du virus Covid-19 dans les bureaux de vote. A tort ou à raison, Trump a porté des accusations selon lesquelles les démocrates allaient tenter de voler l’élection en manipulant le vote par voie postale.

Je vais sans doute trop loin, mais je commence à me demander si tout le tintouin autour de la "seconde vague" du Covid ne servirait pas finalement à générer le chaos lors des élections américaines...

Ligeia a écrit:Plusieurs États ont proposé le vote par correspondance pour réduire le risque de transmission du virus Covid-19 dans les bureaux de vote. A tort ou à raison, Trump a porté des accusations selon lesquelles les démocrates allaient tenter de voler l’élection en manipulant le vote par voie postale.

Je vais sans doute trop loin, mais je commence à me demander si tout le tintouin autour de la "seconde vague" du Covid ne servirait pas finalement à générer le chaos lors des élections  américaines...

Pour rappel :

https://www.voltairenet.org/article210546.html

Oui voilà ! Il est dit aussi que Al Gore et cie suivent.

Trump de son côté n'arrange rien :

"Donald Trump encourage ses partisans à voter deux fois et provoque un tollé.
Le président américain a réaffirmé jeudi que ses électeurs devaient voter par correspondance et ensuite se rendre dans leur bureau de vote, ce qui les ferait voter illégalement deux fois."

https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/donald-trump/donald-trump-encourage-ses-partisans-a-voter-deux-fois-et-provoque-un-tolle-6960212

PS : l'article est orienté anti-Trump bien entendu mais Trump n'est pas pour autant "The" remède.

Vers la présidentielle : le risque d’un « Tchernobyl électoral »

La campagne présidentielle américaine pourrait mener à une élection contestée et même ouvrir la voie à une crise constitutionnelle d’envergure, préviennent des politologues inquiets de l’impact de la pandémie et des mises en garde du président Donald Trump relativement au vote par correspondance.

« Normalement, le public américain suit la sortie des résultats de l’élection présidentielle comme un évènement sportif et s’attend à connaître qui a gagné et perdu avant d’aller au lit le jour du vote », souligne Lawrence Douglas.
L’édition de 2020, qui se tient sur fond de pandémie, a peu de chances de se dérouler aussi simplement et pourrait même déboucher sur une crise d’envergure, une sorte de « Tchernobyl électoral » lourd de conséquences pour la démocratie américaine, prévient ce professeur de droit.
M. Douglas, qui est rattaché à l’Amherst College, du Massachusetts, a abordé le sujet en mai dans un livre où il s’alarme du comportement que le président Donald Trump risque d’adopter s’il pense se diriger vers une défaite aux urnes.

Les développements des derniers mois n’ont fait que renforcer l’inquiétude de cet analyste, qui tient plus particulièrement à l’importance que prendra le vote par correspondance dans le scrutin.

Comme les risques de contagion à la COVID-19 demeurent importants au sud de la frontière, nombre d’États s’attendent à ce que les citoyens rechignent à se rendre aux urnes et préfèrent faire connaître leur choix par la poste, créant un afflux sans précédent de bulletins de vote qui seront longs à dépouiller et pourraient entraîner des délais considérables dans la désignation du gagnant.
La situation, note M. Douglas, pourrait devenir particulièrement problématique si les résultats sont serrés et qu’un ou deux États essentiels pour atteindre le seuil critique de 270 voix au Collège électoral doivent retarder l’annonce du gagnant local de plusieurs jours.

Le président, qui ne cesse de dire que le vote à distance est frauduleux, pourrait crier victoire dans un premier temps, insister ensuite sur le fait qu’il y a maldonne alors que le résultat se renverse et pousser les élus locaux d’allégeance républicaine à signaler que les grands électeurs d’un État donné lui reviennent.
Un gouverneur démocrate pourrait signaler le contraire, empêchant le Congrès d’officialiser début janvier le décompte final, faute de pouvoir statuer sur l’attribution des voix.
Dans une étude parue en 2019, Edward Foley, un spécialiste américain des élections rattaché à l’Ohio State University, notait qu’un tel scénario pourrait déboucher sur une crise d’envergure puisque les procédures prévues au Congrès par la Constitution en cas d’élection contestée sont « regrettablement déficientes ».

Rien ne dit par ailleurs que la Cour suprême serait habilitée à trancher relativement à l’attribution des voix des grands électeurs revendiquées de part et d’autre, créant une impasse, indiquait M. Foley.
L’élection présidentielle de 2000, qui avait vu George W. Bush l’emporter après une longue dispute relativement aux résultats enregistrés en Floride, ne s’était résolue qu’après une intervention du plus haut tribunal du pays et la concession de la victoire par le candidat démocrate Al Gore, qui a préféré couper court aux contestations plutôt que de précipiter une crise paralysante.

https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-09-07/vers-la-presidentielle-le-risque-d-un-tchernobyl-electoral.php

Trump refuse de s'engager à un transfert pacifique du pouvoir


«Il va falloir que nous voyions ce qui se passe». Le Président américain a refusé mercredi de s'engager à un transfert pacifique du pouvoir en cas de défaite à l'élection du 3 novembre, s'attirant les réactions outrées de son adversaire démocrate et jusque dans son propre camp.

«Il va falloir que nous voyions ce qui se passe», a déclaré Donald Trump lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.

Il avait été interrogé par un journaliste qui lui demandait de prendre l'engagement d'assurer un transfert sans violence du pouvoir quel que soit le résultat de l'élection qui l'oppose au démocrate Joe Biden.

Actuellement en retard dans les sondages, le Président républicain se plaint régulièrement des conditions d'organisation du scrutin et affirme que le vote par correspondance est source de fraudes potentielles. Cette assertion n'est pas démontrée, mais le vote par courrier devrait être beaucoup plus utilisé cette année du fait de la pandémie de Covid-19.
Donald Trump a semblé mercredi appeler à une annulation des bulletins envoyés par la poste. «Débarrassons-nous de ces bulletins et ce sera très pacifique, il n'y aura pas de transfert vraiment, ce sera une continuation», a-t-il dit.

Réactions

Joe Biden a immédiatement réagi à ces propos du milliardaire républicain qui joue régulièrement avec l'idée de ne pas reconnaître les résultats de l'élection. Il avait formulé la même menace lors du scrutin de 2016 qu'il avait remporté face à Hillary Clinton.
«Dans quel pays vivons-nous? Je plaisante à peine. Je veux dire, dans quel pays sommes-nous ? Il dit les choses les plus irrationnelles, je ne sais pas quoi dire», a déclaré le candidat démocrate.

Le sénateur républicain Mitt Romney, qui s'oppose régulièrement au président, s'est également insurgé.
«Le transfert pacifique du pouvoir est fondamental pour notre démocratie; sans cela, c'est le Belarus. Toute suggestion par un président qu'il puisse se soustraire à cette garantie constitutionnelle est à la fois impensable et inacceptable», a-t-il affirmé sur Twitter.
Ces déclarations ambiguës de Donald Trump s'inscrivent dans un contexte tendu aux États-Unis.

Mort de la juge Ruth Bader Ginsburg

La mort vendredi dernier de la juge à la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg offre au Président la possibilité de nommer un nouveau juge au sein de cette institution fondamentale dans la démocratie américaine, puisqu'elle tranche les grandes questions de société, comme le droit à l'avortement ou le port d'arme.

La haute cour, qui arbitre aussi les litiges lors de l'élection présidentielle, devrait ainsi s'ancrer durablement dans le camp conservateur avec trois nominations effectuées par Donald Trump."


Source : https://fr.sputniknews.com/international/202009241044474874-trump-refuse-de-sengager-a-un-transfert-pacifique-du-pouvoir/

Quand, où, comment: les débats télévisés Biden-Trump expliqués


Ils ne se sont pas rencontrés en personne depuis que la pandémie de coronavirus s'est abattue sur les États-Unis cette année mais n'ont pas manqué une seule occasion de s'attaquer en ligne ou lors de diffusions. Le moment est maintenant venu pour les deux rivaux d'être président de se rencontrer face à face dans les principaux États du champ de bataille - et ces échanges mériteront d'être surveillés.

Premier Duel: 29 septembre
Heure: 21 h HE (1 h GMT le 30 septembre)
Où: Université Case Western Reserve à Cleveland, Ohio
Où regarder: devrait être diffusé sur tous les principaux réseaux FOX, ABC, NBC, CBS et via C-SPAN
Pour le premier débat présidentiel, le président Donald Trump et Joe Biden se rencontreront mardi à Cleveland, Ohio, l'un des principaux États swing où les deux candidats se retrouvent actuellement nez à nez, selon de récents sondages.

L'échange de candidats sera modéré par l'animateur de Fox News, Chris Wallace, qui leur posera des questions sur les sujets suivants: les archives de Trump et Biden, la Cour suprême, la pandémie de coronavirus, les manifestations contre la race et la violence , l'économie et l'intégrité de l'élection. .

Chaque sujet sera couvert pendant 15 minutes, les deux candidats ayant deux minutes pour répondre à la question et également un temps supplémentaire pour repousser les remarques de l'autre.

Les prétendants ne devraient pas porter de masques pendant leur combat, mais ils ont également abandonné une poignée de main traditionnelle avant le débat pour se conformer aux restrictions COVID.

La Cleveland Clinic, qui co-organise l'événement avec la Case Western Reserve University et aide la commission du débat à préparer la sécurité sanitaire, a annoncé que les journalistes couvrant l'événement devront d'abord subir un test COVID-19.  

Selon un rapport sur NBC News, Trump n'avait eu aucune session simulée pour mettre en pratique ses compétences en matière de débat, car il pense apparemment qu'être bon dans les réponses caustiques n'est pas quelque chose à quoi vous pouvez vraiment vous entraîner. Et Trump pense apparemment qu'il n'a pas grand chose à apprendre.  


Deuxième débat: 15 octobre
Heure: 21 h HE (1 h GMT le 16 octobre)
Où: Adrienne Arsht Center for the Performing Arts à Miami, Floride
Où regarder: devrait être diffusé via C-SPAN, à déterminer
Le deuxième débat télévisé aura lieu en Floride, un autre champ de bataille électoral clé qui compte une importante population d'électeurs latinos. Les sondages montrent que les nombres de soutien pour deux candidats y sont assez similaires , sans avance claire jusqu'à présent.

Le débat sera animé par Steve Scully, producteur exécutif senior et rédacteur politique de C-SPAN Networks. Cependant, contrairement à la première réunion, elle aura plutôt un format de discussion ouverte , avec des questions posées par des résidents du sud de la Floride qui s'identifient comme des électeurs indécis choisis sous la supervision du Dr Frank Newport, un scientifique principal du groupe de consultation Gallup. .

Encore une fois, Trump et Biden auront deux minutes pour répondre à chaque question, une minute supplémentaire étant donnée au modérateur «pour faciliter la poursuite de la discussion».

Les thèmes de ce débat n'ont pas encore été annoncés.


Dernière bataille télévisée: 22 octobre
Heure: 21 h HE (1 h GMT le 23 octobre)
Où: Université Belmont à Nashville, Tennessee
Où regarder: devrait être diffusé sur NBC News, MSNBC et via C-SPAN
La dernière rencontre en personne entre les candidats aura lieu seulement deux semaines avant le principal affrontement du 3 novembre.

Le dernier débat télévisé entre les deux candidats à la présidentielle sera animé par la correspondante de NBC News White House, Kristen Welker. Il sera également divisé en six sections de 15 minutes chacune, consacrées à différents sujets qui seront annoncés une semaine avant le débat.


Les électeurs du Tennessee se sont traditionnellement rangés du côté des candidats du parti républicain. En 2016, ils ont choisi Donald Trump plutôt qu'Hillary Clinton avec une majorité de 60,72%. Cette année, selon les sondages les plus récents, Trump surclasse également son rival démocrate dans l'État.

Outre les débats présidentiels, le vice-président américain Mike Pence et la vice-présidente de Joe Biden, la sénatrice démocrate Kamala Harris, se rencontreront le 7 octobre lors d'une discussion télévisée qui sera animée par l'Université de l'Utah à Salt Lake City. Le débat vice-présidentiel sera modéré par Susan Page, chef du bureau de USA Today à Washington, qui posera à chaque candidat une question à laquelle il aura deux minutes pour répondre. L'ensemble du débat devrait être divisé en neuf sections, de 10 minutes chacune, et durer environ une heure et demie dans son ensemble. Les sujets seront également annoncés une semaine avant leur réunion diffusée."


Source : https://sputniknews.com/us/202009271080588842-when-where-how-biden-trump-televised-debates-explained/

Que le spectacle commence ! ^^

Un homme a écrit:Que le spectacle commence !  ^^

Ça risque d'être épique en effet !

Même les médias officiels s'attendent à une surprise dégainée par Trump au mois d'octobre.
Nous savons, nous, qu'il y a une autre option sur la table avec le "pédogate" en suspens.... Si Trump a l'impression d'être acculé, il pourrait choisir de tout sortir.  

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"Sur les traces de Nixon et Reagan? Le professeur nomme trois scénarios possibles pour la surprise de Trump en octobre :


À moins de six semaines du jour du scrutin américain, les observateurs américains et internationaux se demandent quelle "surprise d'octobre" Donald Trump a en réserve pour bouleverser l'applecart des démocrates. Le sociologue et analyste géopolitique, le Dr Heinz Dieterich, a pesé un certain nombre d'options que Donald Trump pourrait envisager.

Dans l'histoire politique américaine, la «surprise d'octobre» signifie un hasard ou un événement délibérément chronométré qui explose à la onzième heure de la campagne. Alors que le terme a été inventé par William Casey, un directeur de campagne de Ronald Reagan pendant la campagne de 1980, les «bombes de la fin des élections» ont été abandonnées bien avant cela et sont toujours utilisées.

Surprise d'octobre: ​​explosion du passé

"L'exemple le plus dramatique de ces manœuvres électorales a été le 'sabotage' par le candidat républicain à la présidence Richard Nixon de l'accord de paix de la guerre du Vietnam, lors des élections de 1968", estime le Dr Heinz Dieterich, directeur du Centre for Transition Sciences l'Université métropolitaine autonome de Mexico et coordinateur du World Advanced Research Project (WARP).

Le 31 octobre 1968, au milieu de la campagne présidentielle, le président démocrate sortant Lyndon Johnson a annoncé la suspension immédiate de tous les bombardements au Nord-Vietnam et le début de nouvelles négociations de paix entre Saigon et le Viet Cong. La manœuvre a apparemment renforcé les chances électorales d'Hubert Humphrey, candidat démocrate et vice-président de la LBJ. En réponse à cela, Richard Nixon aurait contacté le président du Sud-Vietnam Nguyen Van Thieu et lui aurait demandé de ne pas assister aux pourparlers de paix, promettant un meilleur accord s'il était élu. Le 2 novembre 1968, le New York Times a publié un article intitulé de manière éloquente "Thieu dit que Saïgon ne peut pas rejoindre les pourparlers de Paris dans le cadre du plan actuel". Quelques jours plus tard, Humphrey a perdu contre Nixon le jour du scrutin, tandis que la guerre du Vietnam se poursuivait.

Quatre ans plus tard, la campagne de Nixon a recouru à une manœuvre politique similaire: bien que l'accord de Paris entre le Nord et le Sud Vietnam s'effondre en octobre 1972, le conseiller à la sécurité nationale Henry Kissinger a affirmé que "la paix est proche", ce qui semble avoir donné un coup de pouce à Nixon ouvrant la voie à son deuxième mandat. Pendant ce temps, la guerre du Vietnam a duré encore deux ans et demi et s'est terminée en avril 1975.

"Le stratagème de Nixon a été répété avec succès lors des élections de 1980, dont le thème principal était la libération des prisonniers politiques américains en Iran", se souvient Dieterich.
52 diplomates et citoyens américains ont été retenus en otage à partir du 4 novembre 1979. La libération de dernière minute des prisonniers aurait pu faire pencher la balance en faveur du président Jimmy Carter, mais cela ne s'est jamais produit. Ils ont été libérés exactement le jour de l'investiture de Ronald Reagan, ce qui a suscité des soupçons selon lesquels le candidat républicain à la présidentielle avait conclu un accord secret avec le gouvernement iranien pour reporter la libération des otages et ainsi tirer le tapis sous Carter. Selon Politico, deux enquêtes du Congrès n'ont trouvé aucune preuve de conspiration Iran-Reagan, cependant, certaines personnalités de haut niveau et l'ancien président iranien Abolhassan Banisadr ont insisté sur le fait qu'un "accord secret" avait effectivement été conclu.

Trump va-t-il attiser les tensions au Moyen-Orient?

"Trump prépare sa propre 'surprise d'octobre' pour arracher la victoire électorale aux démocrates dans un concours de 2020", suggère Dieterich, ajoutant qu'il existe au moins trois scénarios avec différents degrés de certitude qui pourraient être instrumentalisés par l'administration Trump.
Premièrement , comme Donald Trump a récemment doublé ses pressions sur l'Iran, on craint que le président ne procède avec une option militaire, note le professeur.

La dernière confession du président selon laquelle il voulait la mort du président syrien Bachar al-Assad a ajouté aux inquiétudes concernant les plans de guerre de Trump au Moyen-Orient. En outre, le Pentagone a envoyé plus de troupes et de matériel militaire dans le nord-est de la Syrie, tandis que le représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, James Jeffrey, a effectué une rare visite à Al-Hasakah et a tenu des sommets avec les dirigeants kurdes. La Syrie est considérée par Téhéran comme un élément important de l'Axe de la résistance iranienne . Avec l'Iran, la République arabe et son gouvernement ont été soumis à des sanctions radicales de la part de Washington, qui refuse également à Damas l'accès aux réserves de pétrole de la Syrie . La richesse brute de la Syrie est actuellement contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes, soutenues par les États-Unis.

Pourtant, Dieterich doute que l'administration Trump opterait pour un conflit ouvert au Moyen-Orient avant les élections: l'Iran est un État militairement puissant; Il est peu probable que les alliés européens de Washington soutiennent une aventure militaire américaine contre l'Iran, de la même manière qu'ils ne soutiennent pas la politique de «pression maximale» de la Maison Blanche ; Il est peu probable que l'establishment militaire américain soutienne Trump non plus.

Le Venezuela est-il dans les cheveux croisés de Trump?

Deuxièmement , l'administration Trump pourrait viser le gouvernement vénézuélien de Nicolas Maduro, qu'elle n'a pas réussi à renverser en janvier 2019, poursuit l'universitaire.

Le printemps dernier, Washington a recouru à une série de psy-ops contre Caracas, cherchant à démoraliser ses dirigeants et son peuple en inculpant Maduro avec 14 autres anciens et actuels responsables sur des accusations présumées de «narco-terrorisme» le 26 mars, puis en déclenchant Opération «anti-narcotiques» dans les Caraïbes en avril , qui, selon l'Associated Press, est devenue le plus grand déploiement militaire depuis l'invasion américaine du Panama en 1989.

En mai, les forces armées vénézuéliennes ont empêché une opération mercenaire amphibie dirigée par une société militaire privée américaine, Silvercorp USA. Cependant, la Maison Blanche s'est empressée de se distancier du raid bâclé, soulignant qu'elle n'avait rien à voir avec cela.

Pourtant, selon Dieterich, ni une nouvelle opération spectaculaire ni une invasion potentielle du Venezuela par les États-Unis ne sont probables, car cela prendrait beaucoup de temps, d'efforts et d'argent et pourrait ne pas bien se dérouler aux yeux des électeurs américains. En plus de cela, les États-Unis estiment que le gouvernement Maduro est suffisamment faible pour s'effondrer de lui-même, remarque l'université.

Ce qui est plus probable, selon Dieterich, est un "blocus maritime des approvisionnements énergétiques iraniens via le demi-cercle Miami-République dominicaine-Guyane, en dehors des frontières maritimes vénézuéliennes, combiné à la menace d'une attaque contre l'Iran s'il réagit dans le golfe Persique. ".
C'est l'option militaire conventionnelle la plus probable pour contrecarrer la coopération énergétique vénézuélo-iranienne qui se déroule sans entrave sous le nez des États-Unis et au mépris ouvert de la campagne de "pression maximale" de la Maison Blanche, estime l'universitaire.

Vaccin anti-COVID

Une troisième «surprise d'octobre» potentielle pourrait être la sortie d'un vaccin anti-COVID-19 juste avant l'élection du président Trump.

Étant donné que les États-Unis sont responsables de plus de 200000 décès liés aux coronavirus, l'introduction d'un vaccin pourrait augmenter les chances de Trump d'être réélu, selon le professeur. Le problème est que, bien que Washington ait investi 10 milliards de dollars dans la recherche sur les vaccins plus tôt cette année, les entreprises occidentales doivent encore déployer un médicament anti-COVID sûr et efficace, souligne Dieterich.

Il a été initialement annoncé que le candidat vaccin AZD1222 d'AstraZeneca serait prêt d'ici octobre. Le 25 août, le Financial Times a rapporté que l'administration Trump envisageait d'accélérer l'AZD1222 via une autorisation d'utilisation d'urgence (EUA) sur la base d'un essai clinique de phase 3 portant sur 10000 sujets. Cependant, en réponse au rapport, le porte-parole d'AstraZeneca a réfuté l'hypothèse selon laquelle l'entreprise avait été en pourparlers avec la Maison Blanche au sujet de l'EUA, ajoutant qu'elle "anticipait [d] les résultats d'efficacité" des essais de phase 3 "plus tard cette année". En outre, après la suspension temporaire des essais d'AZD1222 en raison de symptômes neurologiques rencontrés par deux de ses participants, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a arrêté le médicament COVID ''

Le 23 septembre, la société américaine Johnson and Johnson a signalé qu'elle avait commencé les études de phase 3 de son candidat vaccin ; il ne paraît pas probable qu'il soit prêt avant les élections de novembre, selon le professeur.

"Il n'y aura que des vaccins sûrs disponibles en Russie et en Chine", dit le professeur. "Pour des raisons de propagande, Trump n'osera pas les utiliser et tentera d'imposer un vaccin occidental improvisé défectueux contre la volonté de la communauté scientifique américaine".
Dieterich n'exclut pas que la «surprise d'octobre» de Trump ne se concrétise jamais et seul le temps nous dira qui sortira vainqueur et comment les résultats des élections affecteront la nation déjà profondément polarisée."


Source : https://sputniknews.com/us/202009281080600463-in-nixon--reagans-footsteps-professor-names-three-possible-scenarios-for-trumps-october-surprise/

Voir aussi cet article : https://lagrandeparodie.forumactif.com/t989p25-deviances-modernistes#7380  

Michelle Obama dit aux électeurs que "votre vie dépend de la victoire électorale de Joe Biden''


"L'ancienne première dame a accusé le président Donald Trump d'attiser le racisme et d'augmenter le nombre de morts de coronavirus par l'inaction et de donner le mauvais exemple en ne portant pas toujours un masque facial en public.

L'ancienne première dame des États-Unis, Michelle Obama, a dit aux Américains de voter pour l'ex-vice-président de son mari "comme si votre vie en dépendait".
L'épouse du prédécesseur du président Donald Trump, Barack Obama, a exhorté les électeurs à élire son ancien vice-président Joe Biden le 3 novembre, insistant sur le fait que "nous n'avons pas le luxe de supposer que les choses vont bien se passer".

"Nous ne pouvons plus prétendre que nous ne savons pas exactement qui et ce que représente ce président", a-t-elle déclaré dans une vidéo diffusée par la campagne présidentielle de Biden. "Sondez vos cœurs et votre conscience, puis votez pour Joe Biden comme si votre vie en dépendait."
Et elle a attaqué Trump pour son attitude prétendument insouciante envers la pandémie de COVID-19 et donnant le mauvais exemple aux autres citoyens.
"Sept mois plus tard, il ne portera toujours pas de masque de manière systématique et encouragera les autres à faire de même, même lorsque ces simples actions pourraient sauver d'innombrables vies", a-t-elle déclaré. "Au lieu de cela, il continue de mettre le peuple américain en lumière en agissant comme si cette pandémie n'était pas une menace réelle."

Obama a également utilisé le verrouillage des campus universitaires comme justification pour faire valoir que les écoles ne devraient pas rouvrir.
«Tout le monde veut que ses enfants retournent à l'école dès que c'est sûr», dit-elle. «Mais en tant que maman, c'est effrayant de penser à tous ces jeunes, qui n'étaient que nos bébés hier, mis en quarantaine seuls dans des dortoirs ou des appartements avec peu ou pas de soutien alors que la maladie continue de se propager, incapables de rentrer à la maison si leurs symptômes s'empirer."

Et l'ancien FLOTUS a exhorté les Américains blancs de la classe ouvrière à accepter l'étiquette libérale de `` privilège blanc '' et à ne pas tenir compte de la promesse de Trump de rétablir la loi et l'ordre après des mois d'émeutes dans les villes américaines au milieu des manifestations de Black Lives Matter .

"Vous avez travaillé dur toute votre vie ... vous avez vu vos villes bien-aimées brisées par le chômage ... et c'est frustrant d'entendre certaines personnes dire que vous avez été le bénéficiaire de privilèges, que la couleur de votre peau donne vous une longueur d'avance », dit-elle.
Mais elle a insisté sur le fait que Trump et ses alliés «mentaient sur la façon dont les minorités détruiraient les banlieues, attiseraient la violence et l'intimidation. C'est moralement faux et oui, c'est raciste».

Barack Obama a été élu en 2008 sur la promesse de mettre fin aux guerres en Afghanistan et en Irak qui ont coûté la vie à près de 7 000 militaires américains - et ont laissé un nombre incalculable d'Afghans et d'Irakiens morts. Les troupes américaines sont toujours déployées dans les deux pays et également en Syrie, où Obama est intervenu contre la volonté du gouvernement qu'il a œuvré à renverser. "


Source : https://sputniknews.com/us/202010061080686305-michelle-obama-tells-voters-your-lives-depend-on-joe-biden-election-victory/

Elections américaines : Préparez-vous au chaos


"Il reste moins d’un mois avant le jour des élections (aux Etats-Unis). Une fois les votes exprimés, les dés seront jetés pour les quatre prochaines années, peut-être plus. Trump ou Biden ? La différence ne pourrait pas être plus claire, et les enjeux ne pourraient pas être plus élevés pour vous et vos investissements.

Une fois de plus, c’est l’élection la plus importante de notre vie.
Si cela semble être une exagération, ce n’est pas le cas.

Si Trump gagne, il pourrait en fait être en mesure d’achever sa tâche de nettoyer les acteurs de l’Etat Profond, de réduire la réglementation et les taxes, d’assurer l’indépendance énergétique des États-Unis, de faciliter la paix au Moyen-Orient et enfin de ramener les troupes américaines au pays après des guerres de plusieurs décennies en Irak et en Afghanistan.

Si Biden gagne, préparez-vous à une hausse des impôts, à la fin de la fracturation, au Green New Deal, à la gratuité des frais de scolarité, des soins de santé et de la garde d’enfants (bien sûr, rien de tout cela n’est vraiment « gratuit », c’est juste payé avec plus de dettes financées par des impôts plus élevés ou plus d’impression de monnaie).

Dans une administration Trump, le découplage de la Chine se poursuivra, et la capacité de la Chine à espionner les États-Unis et à voler nos meilleures idées sera réduite.

Si Biden gagne, les choses reprendront leur cours normal : la Chine volera les emplois américains, volera la propriété intellectuelle américaine et trichera sur ses obligations envers l’Organisation mondiale du commerce et le FMI.

Cette liste de différences politiques est encore longue, mais ces différences ne sont même pas la plus importante distinction entre Trump et Biden à la Maison Blanche. La principale différence est que le pays s’engagera dans deux voies totalement différentes en fonction du résultat.

En ce sens, cette élection sera la plus conséquente depuis 1860, lorsqu’un vote pour Lincoln avait indiqué la possibilité d’une guerre civile parce que le Sud avait déjà clairement fait connaître ses intentions en cas de victoire de Lincoln.

Aujourd’hui, les rebelles ne sont pas des sécessionnistes du Sud. Ce sont des néo-marxistes, des anarchistes, des voyous et des brigades de voyous locaux qui se livrent à des émeutes et à des pillages quotidiens dans de nombreuses villes américaines.

Si Trump gagne, vous pouvez vous attendre à trouver des villes américaines en flammes dans les 24 heures suivant les résultats des élections. Si Biden gagne, les néo-marxistes auront un siège à la table des négociations sous la forme de Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez, car ils insistent sur la mise en œuvre complète de leur programme.

Celui-ci comprend une augmentation des impôts, des dépenses, de la réglementation et des changements permanents dans la gouvernance des États-Unis sous la forme d’une suppression du Collège électoral, d’une Cour suprême bondée (en augmentant le nombre de juges), d’une règle de parti unique au Sénat (en mettant fin à l’obstruction) et bien d’autres choses encore.

Vous pensez que c’est mauvais ? Il y a pire. Les deux voies impliquant des émeutes ou une gouvernance de gauche dépendent de la victoire de quelqu’un. Et s’il n’y a pas de vainqueur ?

Des millions de votes sont exprimés sous forme de bulletins de vote par correspondance. Les systèmes de comptage des États sont tombés en panne dernièrement lorsqu’ils ont dû compter quelques centaines de milliers de bulletins de vote dans des courses serrées. Que se passe-t-il lorsque les bulletins de vote se comptent par dizaines de millions ?

Les secrétaires d’État des États pivots tels que le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie recevront l’ordre des gouverneurs démocrates de ne pas certifier les résultats. Des armées d’avocats descendront sur les palais de justice pour exiger la prolongation des heures de vote, la saisie des bulletins de vote par correspondance et le dépouillement de tous les bulletins, indépendamment du cachet de la poste, de l’envoi dans les délais, de la réception dans les délais et d’autres formalités. D’autres avocats feront pression.

Aucune des deux parties ne cédera. L’issue pourrait être incertaine pendant des semaines. Les émeutes se poursuivront entre-temps.

Et si Biden gagne, il est tout à fait possible qu’il ne soit pas président pendant plus de quelques mois. Son déclin cognitif, probablement dû à la maladie d’Alzheimer ou à une autre forme de démence, est déjà visible pour les observateurs. Je me rends compte qu’il s’est bien comporté lors de son débat avec Trump, mais la maladie d’Alzheimer ne progresse pas en ligne droite.

Le type de déclin cognitif dont souffre Biden n’est pas un glissement continu vers le bas. C’est ce qu’on appelle une « fonction de marche ». Cela signifie que la capacité mentale diminue soudainement, puis se stabilise ou se stabilise pendant un certain temps, puis diminue à nouveau. Elle ne s’améliore jamais, mais elle peut sembler stable pendant un certain temps jusqu’à la prochaine chute soudaine.

Il sera relativement simple de démettre M. Biden de ses fonctions en vertu du 25e amendement et d’instaurer Kamala Harris comme présidente par intérim. Cela pourrait être suivi d’une démission officielle de Biden, à la suite de quoi Harris deviendrait présidente.

C’est ce qui a été suggéré le 12 septembre lorsque Kamala Harris a fait référence à une prochaine « administration Harris », et à nouveau le 15 septembre lorsque Joe Biden a fait référence à l' »administration Harris-Biden » lors d’un événement de campagne.

Il ne s’agit pas de simples lapsus, mais plutôt d’un aperçu du fait qu’un vote pour Biden est en réalité un vote pour la présidente Harris. Kamala Harris n’a pas les difficultés cognitives de Joe Biden, mais elle est une ardoise blanche malléable qui sera facilement manipulée par les radicaux qu’elle soutient.

Comparé aux résultats contestés des élections et à la destitution de Joe Biden (s’il gagne) qui interviendra si tôt après celle de Donald Trump (par le biais de la fraude aux bulletins de vote par correspondance), peut-être qu’un impôt sur les plus-values de 39,6 % ne semble pas si mal. En fait, il devrait l’être. Cela va faire chuter le marché boursier, car les investisseurs avertis devanceront la modification de la loi fiscale de 2021 en vendant des actions fin 2020.

Toutes ces questions – impôts, réglementation, affaires étrangères, troubles sociaux – se jouent maintenant sur la toile de fond du processus de remplacement de Ruth Bader Ginsburg à la Cour suprême. Cette place est devenue vacante lorsque la juge Ginsburg est décédée dans la soirée du 18 septembre.

Trump a nommé Amy Coney Barrett, une conservatrice judiciaire qui a autrefois travaillé pour Antonin Scalia. Ceux qui s’opposent à elle craignent qu’elle ne soit une menace pour le droit à l’avortement et d’autres causes soutenues par les progressistes.

La lutte pour la confirmation de la Cour suprême de justice est une bataille politique intense dans le meilleur des cas. C’est le cas depuis la nomination de Robert Bork à la Cour suprême par Ronald Reagan en 1987. Le Sénat a rejeté la nomination de Bork, mais ce processus de confirmation a établi la norme en matière d’attaques personnelles et d’invectives politiques extrêmes qui nous accompagnent depuis lors.

Ce processus d’attaque personnelle a été pleinement mis en évidence lors de l’audience de confirmation du juge Brett Kavanaugh à l’été et à l’automne 2018. De nombreux membres de la commission judiciaire du Sénat qui ont participé aux attaques de Kavanaugh, dont la candidate démocrate à la vice-présidence Kamala Harris et les candidats à la présidence Cory Booker et Amy Klobuchar, font toujours partie de cette commission.

Il y a tout lieu de penser que ce nouveau processus de confirmation sera tout aussi amer et divisible que ceux de Bork et Kavanaugh. Dans un contexte plus large, il ne s’agit que d’un joker de plus dans ce qui a déjà été une année électorale imprévisible et controversée.

L’incertitude régnera jusqu’au jour du scrutin. Les investisseurs le comprennent. Ce qui n’est pas aussi bien compris, c’est que l’incertitude continuera de régner après le jour des élections.

Si Trump gagne, la Résistance ne le prendra pas bien. Ils contesteront le résultat devant les tribunaux, nieront la légitimité d’une victoire de Trump, et les éléments extrêmes de la Résistance brûleront les villes américaines.
Si Biden gagne, ses manipulateurs en coulisses se manifesteront avec des demandes de taxes élevées, de plus de réglementation, du Green New Deal et d’autres éléments des programmes socialistes et mondialistes.
Les marchés n’ont pas les moyens de payer tout cela. Ils n’ont pas de budget pour le chaos anti-Trump, et ils n’ont pas de budget pour les intentions cachées des potes à Bernie qui seront imposés à Biden.

Même si les marchés ne sont pas préparés, vous devriez l’être. Une exposition réduite aux actions, une allocation accrue aux bons du Trésor et aux liquidités, et une allocation de 10 % du portefeuille à l’or offriront une véritable diversification, des rendements élevés et résisteront aux turbulences qui s’annoncent."


Source : https://www.aubedigitale.com/preparez-vous-au-chaos/

Tiens tiens.... Anticipation d'une défaillance de Biden ?
Cela pourrait expliquer pourquoi cet hurluberlu est mis en avant.... il n'est pas le "but" véritable.

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"Les démocrates de la Chambre des représentants américaine ont présenté vendredi un projet de loi visant à créer un panel qui déciderait si un président américain peut être déclaré inapte au cas où il serait incapable de prendre cette décision lui-même."

La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, a déclaré lors d'une conférence de presse après la présentation du projet de loi que la mesure cherchait à créer un processus pour les futurs présidents et ne concernait pas le président Donald Trump , qui se remet après avoir contracté le nouveau coronavirus la semaine dernière. Trump a déclaré qu'il se sentait très bien après avoir reçu un traitement complet et qu'il s'acquittait de ses tâches comme d'habitude.

"Le Congrès a le devoir constitutionnel d'organiser le processus par lequel l'incapacité du président ... est déterminée. Ce projet de loi honore le devoir en créant une commission permanente d'anciens hauts dirigeants et experts médicaux sélectionnés de manière bipartisane et bicamérale", a déclaré Pelosi .
Le président de la Chambre des États-Unis a noté que l'aptitude d'un président à occuper un poste doit être déterminée par la science et les faits.

"Cette législation s'applique aux futurs présidents, mais on nous rappelle la nécessité d'une action par la santé du président actuel", a déclaré Pelosi.
Le membre du Congrès américain Jamie Raskin a déclaré lors de la conférence de presse que le projet de loi visait à créer une commission de 16 membres qui pourrait agir en cas d'urgence dans laquelle le président est incapable de transférer des pouvoirs en raison de son incapacité.

<< Huit membres sont choisis - moitié par des dirigeants républicains et l'autre moitié par des dirigeants démocrates - parmi le personnel médical, les médecins et autres autorités médicales. Les huit autres membres sont issus des rangs d'anciens hauts responsables de l'exécutif, y compris d'anciens présidents et vice-présidents , des procureurs généraux, des secrétaires de la défense, du trésor et de l'État et des chirurgiens généraux », a déclaré Raskin.
Le membre du Congrès a expliqué que la procédure de transfert des pouvoirs du président américain nécessiterait un vote bicaméral à la majorité obligatoire des deux tiers, une coopération étroite avec le vice-président en tant que successeur et prendre en compte les éventuelles objections de ce dernier.


Source : https://sputniknews.com/us/202010091080723657-trump-says-pelosis-25th-amendment-changes-meant-to-replace-biden-with-harris-if-ex-vp-wins-election/

Ligeia a écrit:Tiens tiens.... Anticipation d'une défaillance de Biden ?
Cela pourrait expliquer pourquoi cet hurluberlu est mis en avant.... il n'est pas le "but" véritable.

Il est un candidat faible. Il a donc été choisi par les illuminés.
Il va probablement gagner les élections et il sera rapidement mis de côté, soit par un décès ou une incapacité comme un ACV.
Le pays pourrait être gouverné par un comité démocrate guerrier.

Tout est possible.

Oui Bramane, c'est ce à quoi je pensais justement ! En tous cas, ils anticipent sur leur victoire comme s'ils savaient qu'elle leur sera acquise.

A voir en effet.