La Turquie

La Turquie

La Turquie devra faire face à l'Égypte.

L'Egypte se dit prête à intervenir «directement» en Libye

Le Caire, qui soutient le maréchal Haftar, envisage d'intervenir si le «gouvernement d'union nationale», soutenu par la Turquie, avance vers la ville stratégique de Syrte.

Après la Turquie, un second pays pourrait-il intervenir officiellement en Libye ? Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a prévenu samedi que toute avancée des forces du «gouvernement d'union nationale» (GNA), soutenues par Ankara, vers la ville stratégique de Syrte, en Libye, pourrait mener à une intervention «directe» du Caire.

https://www.lefigaro.fr/international/l-egypte-se-dit-prete-a-intervenir-directement-en-libye-20200621

Vers une guerre entre la Turquie et l’Egypte, deux puissances militaires redoutables

Alors que les deux pays soutiennent les parties adverses dans la guerre libyenne, la Turquie et l’Egypte pourraient se diriger vers un conflit délocalisé sur le territoire libyen.

https://beninwebtv.com/2020/06/vers-une-guerre-entre-la-turquie-et-legypte-deux-puissances-militaires-redoutables/?fbclid=IwAR2Ul2knqqzQ5t-T0IgBLjAO8VWuqjoHKfWA_cecpfm5vYzjBnEsw-TQJk0

Merci Bramane et sois le bienvenu ici...

J'ai juste fusionné ton message concernant le Hezbollah avec le dossier Israël pour essayer de rassembler ce qui concerne les mêmes pays ensemble.

Heureux de me retrouver ici.

Pas de problèmes pour le message du Hezbollah. Je suis en apprentissage sur ce forum. Je vais essayer de publier les articles dans la même rubrique.

Les russes commencent a avoir du levier économique sur la Turquie.

Les sociétés énergétiques turques doivent près de 2 milliards de dollars au russe Gazprom

Sept entreprises turques ont une dette importante envers le géant russe de l’énergie, Gazprom, un développement qui pourrait facilement rendre Ankara dépendante du Kremlin, a rapporté lundi le Wall Street Journal.

Selon le rapport, les sociétés énergétiques turques ont accumulé une dette de près de 2 milliards de dollars après avoir manqué aux accords avec la société.

https://www.turquie-news.com/les-societes-energetiques-turques-doivent-pres-de?fbclid=IwAR0l0MKvtRz4A-cq88PiiRgrRKi0Too867_xdRRd3J1Q6pHiI1-eEs4qz6g

L’Egypte se prépare-t-elle à faire la guerre en Libye?

L’Egypte fera-t-elle la guerre en Libye?
L’armée égyptienne, l’une des plus importantes du Proche-Orient, compte près de 450.000 hommes, selon l’Agence centrale du Renseignement américaine (CIA).

Elle figure parmi les principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine (1,15 milliard d’euros par an), afin notamment de combattre une insurrection islamiste au Sinaï (nord-est).

Les analystes rejettent toutefois l’hypothèse d’une guerre frontale en Libye.

« Il est hautement improbable que l’Egypte entre en guerre directe », estime le professeur de Sciences politiques à l’Université du Caire, Hassan Nafaa.

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Quels enjeux pour l’Egypte?
Longue et poreuse, la frontière égypto-libyenne est une source de préoccupation majeure pour Le Caire depuis la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi, qui a précipité la Libye dans le chaos.

Au fil des années, l’Egypte a attribué de nombreux attentats à des combattants islamistes qui se seraient introduits sur son sol par cette frontière terrestre.

Le Caire « se méfie du GNA et voit l’implication de la Turquie comme une menace sérieuse », souligne Yezid Sayigh, directeur de recherche au Carnegie Middle East Center. Son soutien pour Haftar vient « de l’espoir qu’il puisse assurer une frontière commune sûre et stable ».

Début juin, l’Egypte a appelé à un cessez-le-feu. Présentée lors d’une réception au Caire du maréchal Haftar, cette offre a été rejeté par le GNA et la Turquie.

Pourquoi l’Egypte craint-elle la Turquie?
Les relations entre Le Caire et Ankara se sont dégradées depuis la destitution en 2013 du président islamiste Mohamed Morsi, soutenu par la Turquie.

Aux antipodes sur la question libyenne, l’Egypte craint désormais que des milices pro-turques ne s’infiltrent son territoire.

« Si le GNA avance, cela signifie que la Turquie avance » et que son « ennemi devient son voisin (…). Un scénario que (l’Egypte) voudrait éviter », selon Mme Gazzini.

Pour M. Nafaa, avant que cela ne se produise, l’Egypte pourrait intervenir ponctuellement pour s’assurer que les forces de M. Haftar continuent de contrôler Syrte et al-Joufra.

La prochaine étape?
Une intervention militaire directe pour maintenir Syrte dans le giron des pro-Haftar est un « dernier recours », selon les experts.

Cette possibilité « augmente, bien que je pense que le gouvernement de M. Sissi préfèrerait nettement ne pas intervenir », dit M. Sayigh.

Sans donner plus de précisions sur son projet, M. Sissi a enjoint ses soldats d' »être prêts à accomplir n’importe quelle mission, dans nos frontières, ou si nécessaire, à l’extérieur ».

Il a également déclaré que l’armée égyptienne était prête à soutenir les tribus libyennes, à les armer et les entraîner.

Pourtant, une intervention militaire aurait un coût considérable pour l’économie égyptienne à peine convalescente.

http://www.45enord.ca/2020/06/legypte-se-prepare-t-elle-a-faire-la-guerre-en-libye/

La Turquie paie 2000 dollars par mois pour des mercenaires syriens dans la misère pour les envoyer combattre en Libye.

Erdogan exploite la détresse des Syriens dévastés par la guerre civile qui secoue leur pays depuis une décennie et les utilise comme chaire à canon en Libye en les payant 2000 dollars par mois. C’est ce qu’a révélé et expliqué un article du ‘‘Monde’’ dans son édition d’hier (article payant), mercredi 24 juin in 2020, écrit par Marie Jégo et Madjid Zerrouky intitulé «Les visées turques en Tripolitaine».

À l’heure des guerres hybrides, les États évitent d’engager directement leurs armées régulières car ceci requiert l’aval des Nations unies et cela est très coûteux, alors ils engagent des mercenaires payées afin d'exécuter les basses besognes. La Turquie d'Erdoğan excelle dans cette sale méthode. L'argent payé, on l'a compris, est un investissement et le retour sur investissement, ce sera l'exploitation programmée des ressources pétrolières et gazières libyennes.

Si la présence des Syriens permet à la Turquie d’intervenir au sol à peu de frais, cette dernière se montre néanmoins généreuse. Les contrats proposés pour un engagement de trois mois en Libye se font sur une base moyenne de 2000 dollars (1800 euros) mensuels. C’est bien plus que les 450 à 750 livres turques (58 à 100 euros) versées par Ankara à un milicien déployé à Afrin (ville du nord-ouest syrien, NDLR), et c’est une manne astronomique pour des familles de naufragés de la guerre, l’équivalent de plus de deux ans de salaire moyen actuel en Syrie.

«Les combattants de l’Armée nationale choisissent volontairement de se rendre en Libye (…) Les civils qui souhaitent y être envoyés doivent d’abord rejoindre l’un des groupes armés dans les zones «Bouclier de l’Euphrate»
et «Source de paix» puis candidater comme les autres combattants» note l’ONG Syrians for Truth and Justice (STJ), qui a enquêté sur le terrain. Recrutés en Syrie, ces auxiliaires syriens sont acheminés en Libye, via la Turquie, à bord d’airbus civils des compagnies Libyan Airlines, Libyan Wings et Afriqiyah Airways.

Un humanitaire du nord du pays résume le cynisme d’Ankara «La valeur de la vie d’un Syrien est comme la livre syrienne, elle est en pleine dévaluation. On envoie des gens se faire tuer, parfois contre l’espoir de nourrir leur famille, et on promet la nationalité turque aux proches des martyrs…»

http://kapitalis.com/tunisie/2020/06/25/le-monde-la-turquie-derdogan-paye-2000-dollars-par-mois-les-syriens-quelle-engage-en-libye/

La Turquie paie 2000 dollars par mois pour des mercenaires syriens dans la misère pour les envoyer combattre en Libye.


Quels syriens ?
Libyens qui ont fait le trajet inverse après avoir longuement combattu en Syrie oui. Autres nationalités rapatriées de Syrie vers la Lybie également. Probablement quelque syriens dans le lot en effet. Mais sûrement pas le gros des troupes.

La Turquie joue un jeu dangereux et oublie une fois de olus qu’elle est le dindon de la farce au regard de l’Histoire.
Sa puissance n’excède pas celle régionale mais ses ambitions vont au delà. Et cela elle le paie systématiquement, cette fois ne fera pas exception.

Reste à savoir ce que décideront les marionnettistes, une certitude demeure, le destin de la Turquie n’est pas entre les mains de la Turquie.

D'accord avec toi concernant tes commentaires sur la Turquie.

Concernant les mercenaires, je crois que le Monde faisait référence, en autre, aux syriens d'idlib. La logique nous indique qu'il y a des mercenaires de plusieurs horizons, effectivement.

Libye, Irak, Syrie… la Turquie influente et expansionniste?

La Turquie est-elle en pleine expansion territoriale et stratégique? Didier Billion, spécialiste du pays et directeur adjoint de l’IRIS, l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques, définit la juste place de la Turquie d’Erdogan, avec ses défaites passées et ses succès actuels. S’il conteste la notion de «néo-ottomanisme», le directeur adjoint de l’IRIS met en lumière l’influence grandissante d’Ankara dans sa région.

Survol intéressant...mais long : 42 minutes.

Erdogan qui est un loup gris veut réaliser le projet de la grande Turquie.
Ses intérêts stratégiques finissent par rentrer ceux de l’Europe et notamment de la France.
Il y a là une opposition de fond, l’un ou l’autre devra plier.
Erdogan gesticule beaucoup, menace encore plus, mais nous verrons jusqu’où les Occidentaux le laisserons faire.
Il est certain que les projets contradictoires pour al Lybie vont faire approcher rapidement l’heure de vérité concernant les véritables alliances autour de la Méditerranée.
Tous se réarment, du Maroc à la pointe de la péninsule arabique, un grand conflit se prépare, il y a des chances pour qu’il éclate cet été, cela tombe bien, le monde arabe en guerre aura donc autre chose à faire que s’occuper de l’annexion par Israël des terrorises en cisjordanie.
Une fois de plus le timing est parfait.

La Turquie est un état appelé à jouer un rôle dans la fin du cycle donc ce n'est pas étonnant de la voir s'agiter ainsi.
Depuis la fin de l'Empire Ottoman elle est devenue un état moderne et contre traditionnel qui s'enorgueillit comme tout état occidental qui se respecte d'être laïque.
Erdogan voit l'Islam comme un outil de régulation de la société comme Napoléon avec le catholicisme, cela n'a rien de traditionnel.
Pire que cela les créateurs de cet état, les jeunes Turcs, sont des gens forts suspects et semblent avoir accomplis les desseins de la contre initiation.
La Turquie moderne est née à la fois d'une révolution et de la 1ère guerre mondiale. La 1ère guerre a été un instrument de destruction des dernières bases traditionnelles en Europe et en Asie proche et moyenne orientale, elle a permis de balayer les empires autrichien, russe et ottoman en créant des états nationaux modernes selon la norme voulu par le très "influencé" président américain Wilson...
Outre leurs idées issues de la révolution française, les jeunes turcs semblent avoir bénéficier de soutiens extrêmement obscurs et préoccupants. L'un des leaders est le fondateur de la Turquie moderne Mustafa Kemal. Celui ci est né à Thessalonique (Salonique) dans une ville où vivait la plus grande communauté juive d'Europe notamment après leur expulsion d'Espagne et où s'est développé le fameux mouvement sabbatéen autour du fameux messie autoproclamé Sabbataï Tsevi qui vécut autour de la date plus que symbolique de 1666! Officiellement lui et ses partisans se sont convertis à l'Islam mais c'était pour sauver leur vie, ils ont donc gardé en réalité des pratiques liées au Judaïsme et ce mouvement a perduré jusqu'à aujourd'hui. En Turquie on les appelle les Dönmeh et Kemal semble être issu d'une de leur famille. Voici un passage d'un article dont je mettrai le lien qui évoque ces liens:
"Un livre publié en 1973, The Secret Jews, par le rabbin Joachim Prinz, affirme qu’Atatürk et son ministre des finances, Djavid Bey, étaient tous deux des Döhmeh ardents et qu’ils étaient en bonne compagnie, car « trop de jeunes Turcs dans le Cabinet révolutionnaire nouvellement constitué priaient Allah, mais avaient leur propre prophète [Sabbataï Zevi, le Messie de Smyrne] »
Dans The Forward du 28 janvier 1994, Hillel Halkin écrivit dans le New York Sun qu’Atatürk récitait le « Sheema Israël » (« Ecoute, Ô Israël ») juif, disant que c’était « ma prière aussi ». L’information est tirée d’une autobiographie du journaliste Itamar Ben-Avi, qui affirme qu’Atatürk, à cette époque jeune capitaine de l’armée turque, révéla qu’il était juif dans le bar d’un hôtel de Jérusalem lors d’une nuit pluvieuse durant l’hiver 1911."

Certains Dönmeh seraient encore bien implantés dans les hautes sphères du pouvoir jusqu'à vouloir influencer le tout puissant Erdogan.
Ce qui peut paraître étrange car Erdogan a toujours eu une attitude assez changeante à propos d'Israël et il souffle le chaud et le froid, tantôt favorisant les desseins de l'état hébreux (notamment en Syrie) tantôt dénonçant le sionisme comme crime contre l'humanité. Erdogan est proche du mouvement des loups gris comme sa femme d'ailleurs or ceux ci sont plutôt des ultra nationalistes anti tout et notamment antisémites mais il semble avoir durci sa position vis à vis d'Israël depuis la tentative de coup d'état contre lui où semblent avoir œuvré les fameux Dönmeh avec derrière eux Israël et les USA qui tiraient les ficelles.
Ce qui est curieux dans cette histoire de la Turquie moderne est notamment qu'il a fallu que l'un des derniers sultans ottomans prononce cette phrase à propos du fondateur du sionisme Herzl :
« Informez le Dr Herzl de ne pas avancer d’un pas de plus dans son projet. Je ne peux céder ne serait ce qu’une poignée du sol de cette terre car ce n’est pas la mienne, elle appartient à la nation Islamique dans son ensemble. La nation Islamique a fait le Djihad pour le salut de cette terre et l’a trempée de son sang. Les Juifs peuvent garder leurs argent et leur millions. Si l’État du Califat Islamique est un jour détruit alors ils seront en mesure de prendre la Palestine sans aucun prix! Mais tant que je suis vivant, je préfèrerai percer mon corps d’une lame que de voir la terre de Palestine coupée et éloignée de l’État Islamique. »
Résultat il subit une révolution des jeunes turcs en 1908 qui le chasse du pouvoir et ouvre la voie à leur arrivée définitive au pouvoir à la faveur du désastre de la 1ère guerre.
D'ailleurs le destin de la Turquie, d'Israël et de l'Arabie Saoudite semble lié et ils naissent à peu près en même temps:
- Turquie moderne 1923
- foyer juif 1917 (après la déclaration Balfour)
- soutient britannique aux Saoud 1914 et accords sur les frontières 1925
Quand on connait ce qui est dit de l'origine de la famille Saoud on comprend mieux le timing et le jeu antitraditionnel que jouent ces 3 états aujourd'hui.
Dernière remarque elle vient du Prophète qui a évoqué les Turcs dans un hadith rapporté par Muslim puis Bukhari
"La fin du monde n'aura pas lieu avant que (ne vienne le temps où) les musulmans combattront les Turk : un peuple dont les visages sont (larges) comme s'ils étaient des boucliers cuirassés ; qui s'habillent de (vêtements faits en) poils et qui marchent dans (des chaussures faites en) poil" (autre traduction possible : "et dont les cheveux sont longs au point qu'ils semblent marcher dessus") or cela peut autant concerner les invasions turco mongoles au Moyen age qui mirent fin à l'empire Byzantin qu'à une réalité actuelle. un autre hadith est intéressant d'Abou Bakr à propos des compagnons du dajjal : « Le suivront des gens aux visages semblables à des boucliers bien tapés. » qui rappelle étrangement la description du premier hadith.

Quelque soit la politique d'Erdogan, pour ou contre Israël, il sert des intérêts qui ne sont absolument pas traditionnels et qui conduiront inévitablement à une guerre mondiale, ce qui est bien le but du dajjal. Tout ce qui sert le futur chaos mondial, sert l'intérêt de celui à l'origine de ce chaos, qu'Erdogan en soit conscient ou non d'ailleurs. Beaucoup de dirigeants sont habillement manipulés par les forces de la contre initiation...

le lien ci dessous n'est pas exempt de tout reproche et semble d'ailleurs ressentir une forme d'admiration pour Erdogan mais ce qu'il dit des dessous de la Turquie, de l'Arabie saoudite et d'Israël est vraiment intéressant:

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article10962

Merci à vous deux pour vos commentaires. Tout cela fait avancer ce dossier.

L'influence sioniste n'est jamais à prendre à la légère, car derrière tout cela, il y a aussi des forces sataniques.  Les États-Unis, le Canada, la France, l'Angleterre, l'Allemagne sont tous sous l'influence sioniste. La Russie ne fait pas exception à cela. Plus d'un million d'israélites sont d'origine russe. À ma connaissance les S-300 placés en Syrie n’ont jamais été utilisés pleinement contre l’aviation israélienne qui bombarde la Syrie sans arrêt.

À la fin du 19e siècle et au début du 20e, l’Empire ottoman était une réalité géopolitique. En ce sens, il n’est pas surprenant que les sionistes de cette époque avaient tout intérêt à transformer cet ancien empire en un état laïque dont la religion était reléguée au second plan.

Ton lien est intéressant, car il met en relief l’origine de ce mouvement laïque. Mais cela, c'était il y a un siècle. Ces influences, toutes aussi présentes, sont aujourd'hui, dans un autre contexte, peut-être, encore plus diaboliques.

Merci pour le lien.

Il ne faut pas oublier l'influence américaine à l'arrière plan.

La Turquie est membre de l'Otan. L'Otan est contrôlé par les américains. La Turquie est aussi prise en sandwich par les russes et les forces stratégiques de l'Otan qui ne veulent pas voir les russes en Libye. Les américains sont convaincus que les russes veulent construire une base militaire en Libye du même genre que celle en Syrie. Cela exposerait toute l'Europe à leurs missiles.

Je vous transmets un texte intéressant qui représente le point de vue des américains.

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Traduit par google

La Turquie avance vers la ligne rouge fixée par l'Égypte alors que la bataille de Syrte se profile

Alors que la bataille pour Syrte se profile entre les forces du gouvernement national (GNA) soutenu par la Turquie et de l'armée nationale libyenne (LNA), avec le soutien possible de l'armée égyptienne, la position des États-Unis est cruciale en termes de lancement ou d'évitement de la bataille.

Malgré les critiques adressées à l'administration américaine se faisant accuser de «fermer les yeux» sur l'engagement militaire turc en Libye, leurs récentes déclarations officielles suggèrent une tendance à arrêter la bataille à venir en soulignant leur refus des combats «offensifs» et le retour du dialogue entre libyens.

Bataille de Syrte et d'Al Juffra

Les forces du GNA rassemblent du personnel depuis des semaines, en vue de se déplacer à l'est de la ville de Misrata vers la ville côtière de Syrte et d'Al Juffra, à environ 270 km au sud de Syrte. Ces déploiements sont intervenus dans le sillage des forces du GNA, soutenues par l'armée de l'air turque et des milliers de mercenaires syriens, qui contrôlaient toute la région ouest après que l'armée nationale a dû se retirer.

Après avoir terminé le contrôle des régions occidentales, les forces du GNA se sont déplacées rapidement, profitant des revers de l'armée nationale, et ont tenté d'avancer vers Syrte, et ont pris le contrôle de sa centrale électrique (30 km à l'ouest de la ville). Mais son attaque a échoué après avoir été frappée par des frappes aériennes, tuant des dizaines de personnes de Misrata, qui est le fer de lance des forces du GNA et la principale source d'islamistes soutenue par la Turquie.

Qui a bombardé?

Ce n'est pas tout à fait clair. L'armée nationale libyenne affirme que sa force aérienne effectue les missions qui lui sont demandées, notamment en fournissant une couverture aérienne pour protéger Syrte. Mais d'autres rapports disent que ce sont les pilotes du groupe russe «Wagner».


Selon l'American Command for Africa (Africom), des avions de guerre appartenant à ce groupe russe participent aux opérations de combat en cours près de Syrte (où se trouve l'immense base aérienne de Qardabiye), ainsi qu'à Al Juffra, où se trouve une autre énorme base. situé entre Wudan et Hoon dans le désert libyen.

Africom a récemment distribué des photos confirmant qu'au moins 14 avions de combat MiG-29 et Sukhoi 24 sont arrivés en Libye, en provenance de Russie via la Syrie, où ils ont été repeints pour «cacher» la vérité de leur source.
Une porte-parole d'Africom a déclaré à Asharq Al Awsat que la direction américaine "ne dispose pas actuellement de preuves que des avions russes en Libye sont pilotés par les forces armées russes".
Mais il est à craindre que les avions russes soient conduits par des mercenaires inexpérimentés pour faire le travail.

"Africom peut confirmer qu'il y a environ 2 000 personnes travaillant pour (Wagner) en Libye", a-t-elle ajouté.
Mais la porte-parole a refusé de dire si Africom pensait que le groupe Wagner pourrait se déployer en Libye, s'il n'avait pas reçu l'approbation de la plus haute autorité du Kremlin.

Le président russe Vladimir Poutine a souligné à plusieurs reprises que le gouvernement de son pays ne s'ingère pas en Libye, notant que s'il y a déjà des citoyens russes, ils ne représentent pas son gouvernement.


Que veut la Russie?

Les États-Unis ont récemment mis en garde à plusieurs reprises contre l'autorisation de la Russie à établir une base en Libye, la considérant comme une menace potentielle pour la sécurité de l'OTAN. La Russie "continue de faire pression pour une prise de position stratégique sur le flanc sud de l'OTAN, et cela se fait au détriment de vies libyennes innocentes", a déclaré le brigadier-général des Marines Bradford Gering, directeur des opérations pour Africom.

Et si la Russie établit une base sur la côte libyenne, ce sera la deuxième base sur la Méditerranée après Tartous en Syrie, et elle pourra déployer un système de missiles à longue portée dans un «emplacement stratégique proche de l'Europe», quelque chose que les responsables militaires américains décrivent comme «un changement dans les règles du jeu».

Une porte-parole d'Africom a déclaré: "Nous pensons que l'intervention russe en Libye ne fait que retarder la solution politique".

Le GNA a révélé il y a quelques jours ce qu'il a qualifié de «confessions» faites par le chercheur social Maxim Shogali, qui a été présenté comme un espion russe arrêté l'année dernière en Libye.

Les aveux présumés incluaient que son pays travaillait à la création d'une base en Libye. L'entreprise pour laquelle Shogali a travaillé a nié les accusations du gouvernement de Tripoli et a lancé une campagne médiatique pour faire pression pour obtenir sa libération.

Mais si les soi-disant «aveux» sur la poursuite par la Russie d'une base en Libye, se confirment, les Américains connaissent certainement mieux la menace potentielle pour l'OTAN de la rive sud de la Méditerranée. Cependant, toutes les déclarations attribuées à Shogali peuvent avoir été extraites sous la contrainte par des milices armées à Tripoli, qui a fait l'objet du film de propagande diffusé en sa défense à Moscou récemment.
Que veut l'Amérique?

Un porte-parole du Département d'État américain a déclaré à Asharq Al Awsat: «Les États-Unis s'opposent à l'escalade de l'intervention militaire étrangère en Libye de toutes parts.

Il est nécessaire de conclure immédiatement un cessez-le-feu et de respecter l'embargo sur les armes imposé par les Nations Unies à toutes les parties. Nous exhortons toutes les parties à respecter le cessez-le-feu et à reprendre immédiatement les négociations. Nous devons tirer parti des progrès réalisés grâce aux pourparlers (5 + 5) menés par les Nations Unies (entre les soldats du GNA et de l'ANL) et le processus de Berlin. »
Malgré cette expression claire du refus des combats «offensifs», les déclarations du GNA et des responsables turcs ont confirmé plus tard leur refus d'arrêter l'incendie avant que l'armée nationale ne se retire de Syrte et d'Al Juffra.

La ligne rouge égyptienne
Le président égyptien Abdul Fattah Al Sisi, a fixé une ligne rouge pour la Turquie en Libye. La position égyptienne devait commencer par un appel à reprendre les pourparlers de règlement politique entre les parties libyennes et à s'engager dans une trêve. Mais la Turquie et ses alliés ont continué de menacer d'aller vers l'est, de prendre le contrôle de Syrte et d'Al Juffra, au milieu des informations faisant état d'un nouveau pont aérien pour les avions turcs à Misrata et de déplacer plus d'armes et de renforts.
Cela a apparemment nécessité qu'Al Sisi se rende à la base de Sidi Barani dans l'ouest de l'Égypte, où il a dit à ses soldats de se préparer à une action militaire en Libye, déclarant clairement que Syrte et Al Juffra constituaient une ligne rouge pour la sécurité nationale de son pays.
L'Égypte refuse de laisser la situation revenir à son ancienne époque, lorsque des militants égyptiens prenaient la Libye pour base (le groupe de Hisham Ashmawi à Darnah en est l'une des preuves les plus marquantes).

France vs Turquie
La position française s'oppose très clairement au rôle turc en Libye, et elle a été exprimée publiquement par le président Emmanuel Macron. Les Français craignent que le président turc Recep Tayyip Erdogan utilise la Libye pour faire chanter l'Europe comme il l'a fait précédemment avec la carte de migrant, qui leur a ouvert les frontières de son pays pour "envahir" l'Europe, selon les critiques de sa politique.

Les Français craignent également qu'Erdogan ne parvienne à établir une base pour les courants de l'islam politique radical en Libye, notant que les Turcs ont transféré dans ce pays jusqu'à 10000 mercenaires syriens de groupes militants, notamment des tenues terroristes de Daech et d'Al Nusrah.
Les Turcs, quant à eux, soutiennent que les Français soutenaient «l'armée nationale» dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, qu'ils considéraient «illégale», alors qu'ils venaient en Libye à la demande du «gouvernement reconnu par les Nations Unies». », En référence au gouvernement de Fayez Al Sarraj issu de l'accord de Skhirat au Maroc en décembre 2015.
Manque de légitimité

L'ONU reconnaît le gouvernement Sarraj, mais les critiques disent que ce gouvernement manque de légitimité parce qu'il n'a pas gagné la confiance du parlement libyen et que sa durée de conservation stipulée dans l'accord de Skhirat ne parle que d'un an et demi - un période qui s'est écoulée depuis longtemps.

Bien que les contacts de la France avec le gouvernement Sarraj se poursuivent, il est possible que Paris retire sa couverture juridique et se rapproche de la position égyptienne, qui parle d'un parti qui a une légitimité en Libye - le parlement élu par le peuple (élections de 2014) .

Point de discorde
Le président du parlement, Aqila Saleh, a annoncé son soutien clair à la position égyptienne, y compris la possibilité d'intervenir militairement si la Turquie tentait de contrôler Syrte et Al Juffra, et de se diriger vers l'est vers le croissant pétrolier.
Un autre point de discorde entre les Américains, le gouvernement de l'Est de la Libye et son armée nationale est que les exportations de pétrole libyen sont au point mort depuis la fin de l'année dernière. Les partisans du gouvernement oriental et du maréchal Haftar ont empêché l'exportation de pétrole des ports pétroliers et des champs pétroliers du pays pour faire pression sur le gouvernement Sarraj pour qu'il cesse de financer l'intervention turque, y compris le paiement des salaires des mercenaires syriens par le trésor public de l'État libyen. La National Oil Corporation de Libye a déclaré vendredi que des mercenaires russes et d'autres nationalités étaient entrés dans le champ pétrolier de Sharara, au sud du pays, pour empêcher la reprise des exportations de pétrole.

https://gulfnews.com/world/mena/turkey-advances-towards-egypts-red-line-as-sirte-battle-looms-1.72281083

Macron critique ouvertement la Turquie.

Le président français Emmanuel Macron a accusé lundi à Meseberg (Allemagne) la Turquie d'avoir dans le conflit libyen une «responsabilité historique et criminelle» en tant que pays qui «prétend être membre de l'Otan».

«Le premier intervenant extérieur, c'est la Turquie»

En Libye, théâtre d'une guerre civile depuis 2011, «le premier intervenant extérieur, c'est la Turquie», a fait valoir le président français. La Turquie de Recep Tayyip Erdogan «ne respecte aucun de ses engagements de la conférence de Berlin (organisée en janvier), a accru sa présence militaire en Libye et elle a massivement réimporté des combattants djihadistes depuis la Syrie», a-t-il fustigé.

«C'est la responsabilité historique et criminelle de la Turquie, qui prétend être membre de l'Otan, en tout cas elle le revendique», a ajouté Emmanuel Macron. Le président français avait déjà accusé Ankara le 22 juin de jouer un «jeu dangereux» en Libye, dans lequel il voyait une nouvelle démonstration de la «mort cérébrale» de l'Otan.

La Turquie est devenue le principal soutien international du gouvernement d'union nationale (GNA) de Tripoli, qui a repris début juin le contrôle de l'ensemble du nord-ouest de la Libye en faisant reculer les forces du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est du pays. Le président français a également dit «vouloir tordre le coup à une fausse idée: la France ne soutient pas le maréchal Haftar» mais oeuvre plutôt à une solution de paix «durable».

Emmanuel Macron a aussi jugé que la Russie jouait sur «l'ambivalence» de la présence d'une milice privée russe, la milice Wagner, et non de soldats de l'armée russe.

https://www.lefigaro.fr/international/libye-macron-condamne-la-responsabilite-historique-et-criminelle-de-la-turquie-20200629

Les turcs veulent transformer Sainte-Sophie en mosquée.

La première basilique de l'histoire chrétienne, qui est consacrée à la « Sagesse Divine » (Ἁγία Σοφία / Hagía Sophía) a été voulue par l'empereur Constantin en 330, après sa conversion au christianisme. (wiki)



https://www.nouvelobs.com/monde/20200703.OBS30873/de-musee-a-mosquee-comment-sainte-sophie-est-devenu-le-nouveau-bras-de-fer-d-erdogan.html


ISTANBUL | Le plus haut tribunal administratif de Turquie a étudié, jeudi, une demande de reconversion en mosquée de l’ex-basilique Sainte-Sophie, une mesure que le président Recep Tayyip Erdogan appelle de ses vœux au risque de susciter des tensions avec plusieurs pays.

Œuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et l’une des principales attractions touristiques d’Istanbul.

Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, elle a été transformée en musée en 1935 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de «l’offrir à l’humanité».

Cependant, son statut fait régulièrement l’objet de polémiques: depuis 2005, des associations ont à plusieurs reprises saisi la justice pour réclamer un retour au statut de mosquée, sans succès jusqu’à présent.

Signe que l’affaire préoccupe à l’étranger, les États-Unis ont appelé mercredi la Turquie à ne pas toucher au statut de Sainte-Sophie.

Mais M. Erdogan, un nostalgique de l’Empire ottoman qui cherche aujourd’hui à rallier l’électorat conservateur sur fond de crise économique due à la pandémie de nouveau coronavirus, s’est plusieurs fois dit pour une reconversion en mosquée.

L’an dernier, il avait qualifié la transformation de Sainte-Sophie en musée de «très grosse erreur».

«Puissant symbole»

Depuis l’arrivée de M. Erdogan au pouvoir en 2003, les activités liées à l’islam se sont multipliées à l’intérieur de Sainte-Sophie, avec notamment des séances de lecture du Coran ou des prières collectives sur le parvis du monument.

Mahmut Karagöz, un cordonnier âgé de 55 ans, rêve de pouvoir un jour prier sous la coupole de Sainte-Sophie.

«C’est un héritage de nos ancêtres ottomans. J’espère que nos prières seront entendues, il faut que cette nostalgie prenne fin», dit-il à l’AFP.

Pour Anthony Skinner, du cabinet de consultants Verisk Maplecroft, reconvertir Sainte-Sophie en mosquée permettrait à M. Erdogan de contenter sa base électorale, d’irriter Athènes, avec qui les rapports sont tendus, et de renouer avec le passé ottoman.

«Erdogan ne pouvait pas trouver un symbole aussi puissant que Sainte-Sophie pour atteindre tous ces buts à la fois», résume-t-il.

https://www.journaldemontreal.com/2020/07/02/musee-ou-mosquee-la-turquie-decide-de-lavenir-de-sainte-sophie

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La Russie inquiète des intentions turques pour Sainte-Sophie

Les autorités russes et l'Eglise orthodoxe se sont montrées lundi inquiètes face à la volonté affichée par le président turc Recep Tayyip Erdogan de reconvertir l'ex-basilique Sainte-Sophie d'Istanbul en mosquée.

Le patriarche russe Kirill s'est dit dans un communiqué "profondément préoccupé" par un éventuel changement de statut de "l'un des plus grands monuments de la culture chrétienne" et "particulièrement cher à l'Eglise russe", héritière des traditions byzantines.

"Toute tentative d'humilier ou de piétiner l'héritage spirituel millénaire de l'Église de Constantinople est perçue par le peuple russe - jadis comme aujourd'hui - avec amertume et indignation", a averti le patriarche de Moscou.

"Une menace envers Sainte-Sophie est une menace pour l'ensemble de la civilisation chrétienne, et donc envers notre spiritualité et notre histoire", a-t-il ajouté, appelant le gouvernement turc à la "prudence".

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui dit "espérer que le statut de la basilique Sainte-Sophie en tant qu'objet appartenant patrimoine mondial sera pris en compte" par Ankara.

Il a estimé aussi que Sainte-Sophie avait "une valeur sacrée" pour les Russes, tout en jugeant que la question de la reconversion ou non du lieu relevait "des affaires intérieures de la Turquie".

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a également appelé Ankara à "prendre en compte l'importance mondial" de l'ancienne basilique byzantine.

Le plus haut tribunal administratif de Turquie a étudié jeudi une demande de reconversion en mosquée de l'ex-basilique Sainte-Sophie, une mesure que le président Recep Tayyip Erdogan appelle de ses voeux au risque de susciter des tensions avec plusieurs pays.

Le tribunal doit désormais annoncer sa décision sous 15 jours.

https://information.tv5monde.com/info/la-russie-inquiete-des-intentions-turques-pour-sainte-sophie-366322

La Turquie achète de l’or à tour de bras

Devenue le principal pays acheteur d’or de la planète cette année, la Turquie se hisse dans le top10 mondial des réserves de métal jaune.
Les grandes banques centrales du monde émergent sont décidément très friandes d’or. Après la Russie, la Chine et la Pologne, c’est au tour de la Turquie d’empiler les lingots de métal jaune dans ses coffres ! A tel point que le pays dirigé par Recep Erdogan est devenu le premier pays acheteur d’or, en cumul depuis le début de l’année 2020. “Selon les chiffres du FMI, la banque centrale du pays a acheté 28 tonnes de métal jaune en mai, portant ses achats en 2020 à 139 tonnes, soit environ 7 milliards de dollars”, rapporte le Comptoir National de l’or, spécialiste de l’or d’investissement et de l’expertise de bijoux.

Avec des réserves d’or qui s’élèvent désormais à 662 tonnes, la Turquie se hisse dans le top 10 des plus grosses réserves d’or. “Elle dépasse ainsi l’Inde et les Pays-Bas”, souligne la société. Au-delà des réserves des banques centrales, les turcs sont très friands de métal jaune. En effet, “la situation économique du pays est difficile, avec une inflation dépassant 12% en juin. La dépréciation de la livre turque a conduit certains épargnants à rechercher la valeur refuge qu’est l’or”, explique le Comptoir National de l’Or.

https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-turquie-achete-de-lor-a-tour-de-bras-1374635


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Inflation

L’inflation des prix à la consommation en Turquie s’est accélérée à 12,6% en juin, progressant à un rythme plus rapide que ne l’avaient prévu les économistes.

Le taux d’inflation annuel est passé de 11,4% en mai, a déclaré vendredi l’ Institut turc des statistiques . Le taux était le plus élevé depuis août de l’année dernière.

Le niveau de l’IPC a dépassé toutes les estimations dans une enquête Reuters. L’inflation a été observée à 12,1%, selon l’enquête, les estimations de 14 économistes variant de 11,9% à 12,5%, a rapporté lundi Reuters.

La hausse de l’inflation en juin a été entraînée par une hausse des prix des aliments et des boissons non alcoolisées de 12,9% par an. Le coût de l’alcool et du tabac a bondi de 22,4% après l’augmentation des taxes gouvernementales. L’inflation des biens et services divers a bondi de 19,8% par an.

La lire a été peu émue par l’aggravation des données d’inflation, s’échangeant de 0,1% à 6,85 pour un dollar.

L’inflation est également sous la pression de la faiblesse de la livre. La devise a atteint un creux historique de 7,269 pour un dollar début mai. Il s’échangeait autour de 6,85 pour un dollar vendredi, toujours en baisse d’environ 13% depuis le début de l’année.

La baisse de la livre rend les importations plus chères. La Turquie importe presque toute l’énergie qu’elle consomme et bon nombre de ses produits finis et exportations sont constitués de matières premières importées et d’articles non finis.

https://www.turquie-news.com/l-inflation-en-turquie-atteint-12-6-depassant

Sainte-Sophie deviendra une mosquée.

A mon avis une erreur et une autre source de tension perpétuelle.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé l'ouverture de l'ex-basilique Sainte-Sophie à Istanbul aux prières musulmanes, après qu'un tribunal a ouvert la voie à sa transformation en mosquée en annulant son statut actuel de musée. Le Conseil d'Etat, plus haut tribunal administratif de Turquie, a accédé ce 10 juillet à la requête de plusieurs associations en révoquant une décision gouvernementale datant de 1934 qui conférait à Sainte-Sophie le statut de musée. «La Cour décide de révoquer la décision du conseil des ministres faisant l’objet de cette requête», a annoncé le tribunal dans ses attendus. «Il a été décidé que Sainte-Sophie sera placée sous l'administration de Diyanet [l'Autorité des affaires religieuses] et sera rouverte aux prières», a annoncé Recep Tayyip Erdogan peu après dans un communiqué cité par l'AFP.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/76752-turquie-erdogan-annonce-ouverture-sainte-sophie-prieres-musulmanes?fbclid=IwAR1d5nQs5tJa8TjYZCyMb04lTFeOg-rMn7ogvQfnRCyftPPr2qFFK5gtXDI

complément
https://www.courrierinternational.com/article/turquie-istanbul-sainte-sophie-redeviendra-une-mosquee?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1594395004&fbclid=IwAR3cM6qfBHIZrLZkNh-sjxE2Byw-vL5iVUb8OgkhJ86aHph_i8teIeWasUM

Unesco
https://fr.unesco.org/news/sainte-sophie-istanbul-declaration-lunesco

Je pense aussi que c'est aberrant mais cela illustre bien encore l'ignorance actuelle, la confusion qui règne et l'universalisme religieux qu'on prétend nous imposer...  
Combien reconnaissent encore la destination, le support que symbolisent ces "bâtiments" comme ils disent. Ils n'y voient que des pierres, vulgaire construction qu'on l'on peut indifféremment destiner à tel ou tel usage.  


Un extrait de Charles André Gilis sur Sainte Sophie :

"Un autre élément à prendre en compte, étroitement lié à celui que nous venons d’évoquer, est que l’actualisation en ce monde de la Présence divine, et des influences spirituelles qui lui sont attachées dépend aussi de la qualité des supports de sa manifestation ; la pureté de ceux-ci est essentielle.
Cette idée ne devrait pas être totalement étrangère à des théologiens qui enseignent que l’Incarnation du Fils de Dieu ne pouvait s’opérer que dans un réceptacle parfaitement préparé, et pur, ce qui rend nécessaire l’Immaculée Conception de la Vierge Marie. Dans ces conditions, comment ne pas dénoncer l’architecture profane, pur produit de la Renaissance humaniste, et prométhéenne, des bâtiments dans lesquels le Saint-Siège est contraint d’exercer son pouvoir. S’agissant de l’élection pontificale, comment les Cardinaux réunis en conclave pourraient-ils se sentir à l’aise, (du moins s’ils sont croyants), devant les fresques païennes de la Chapelle Sixtine ? Pour le cardinal Ratzinger, les « nations païennes » englobent toutes les religions antérieures au christianisme, qui attendent leur Rédempteur.

C’est pourtant là un paganisme purement imaginaire, forgé de toutes pièces pour les besoins d’une cause exclusiviste, et particulariste : s’il se propose de lutter contre le paganisme véritable, il serait bien inspiré de badigeonner à la chaux les fresques de Michel-Ange, car la « culture » dont il parle si volontiers dans ses discours n’est rien d’autre qu’une des idoles du monde moderne, d’autant plus dangereuse qu’elle se pare des séductions de la beauté, ou plutôt de l’esthétisme.

En ce domaine, la seule beauté légitime est celle de l’art traditionnel, celui qui est exécuté d’après un modèle divin, selon les règles, et les techniques sacrées. La culture est proprement satanique lorsqu’elle ambitionne de se substituer à la religion. Elle est aussi le ferment d’une opposition sourde, et informulée du monde occidental à l’égard de l’islâm, car celui-ci est moins corrompu que le christianisme qui, en ce domaine, ne connaît plus d’autres règles que celle de la morale, et de la « sauvegarde du patrimoine artistique de l’humanité ». Ici encore, le rejet de l’ésotérisme fausse la vision de la papauté.
Quel contraste entre l’étalage pompeux de l’architecture vaticane, et la majesté hiératique de Sainte-Sophie, seul édifice chrétien qui mérite vraiment le nom de « basilique » ; Sainte Sophie consacrée à la Sagesse divine ; Sainte-Sophie que les Turcs ont vainement cherché à imiter en faisant appel à un « architecte de génie » qui, pas plus que Michel-Ange, n’avait la moindre connaissance des règles de l’art sacré ; Sainte-Sophie qui, de manière significative, (et le contraste avec le Vatican est ici aussi saisissant), a été l’objet de toutes les dégradations, les humiliations, et les désacralisations, sans oublier les outrages d’une « islamisation » de pacotille.

Qu’on nous pardonne une brève incursion dans le domaine de la politique-fiction : si l’Europe avait gardé le moindre sens traditionnel, elle aurait exigé de la Turquie la restitution de Sainte-Sophie, (située géographiquement sur le continent européen), à l’Église orthodoxe. Les papes se seraient grandis en formulant cette exigence, plutôt que de s’abaisser à mendier la reconnaissance du rôle historique du Catholicisme dans la fondation de l’Europe, qui aujourd’hui n’en a cure ! Les formes extérieures sont le reflet de la fidélité traditionnelle : si Sainte-Sophie est une image architecturale adéquate de la sagesse, et de la puissance divines, c’est parce que l’Orthodoxie est demeurée sous la protection des organisations initiatiques chrétiennes qui relèvent de l’Hésychasme.
En revanche, la basilique Saint-Pierre porte les stigmates d’une grandeur prétentieuse, et profane qui sépare le gouvernement catholique romain de l’Esprit universel, seul capable de le guider, et de vivifier l’Église.

Dans ce contexte, il convient de mettre en lumière le rôle essentiel de la fonction mariale dans le christianisme. En effet, la Sainte Vierge compte parmi ses attributs celui de Sedes Sapientiae, le « Siège de la Sagesse » à laquelle Sainte-Sophie est consacrée. La Vierge Marie représente par excellence l’ésotérisme chrétien, comme le montre l’œuvre de Dante. En islâm, Issâ, (Jésus), désigné dans le Coran comme le « Verbe d’Allâh », (kalimatu-Hu), est constamment appelé « fils de Marie »."


Extrait de "La papauté contre l'Islam", chapitre II.

Totalement d'accord avec toi.
Le symbolise, la valeur spirituelle vont bien au-delà des pierres.
Sainte-Sophie est et restera toujours une oeuvre d'art de l'Empire byzantin ou Empire romain d'Orient à la gloire du seigneur.
Chez les orthodoxes, dont les russes, je crois que la pilule ne passera pas.

Voici ce que M. Gilis dit à propos de Ste Sophie dans La papauté contre L'Islam :


" En ce domaine, la seule beauté légitime est celle de l’art traditionnel, celui qui est exécuté d’après un modèle divin,selon les règles, et les techniques sacrées. La culture est proprement satanique lorsqu’elle ambitionne de se substituer à la religion. Elle est aussi le ferment d’une opposition sourde, et informulée du monde occidental à l’égard de l’islâm, car celui-ci est moins corrompu que le christianisme qui, en ce domaine, ne connaît plus d’autres règles que celle de la morale, et de la «sauvegarde du patrimoine artistique de 1’humanité ». Ici encore, le rejet de l’ésotérisme fausse la vision de la papauté.
Quel contraste entre l’étalage pompeux de l’architecture vaticane, et la majesté hiératique de Sainte-Sophie, seul édifice chrétien qui mérite vraiment le nom de « basilique » ; Sainte Sophie consacrée à la Sagesse divine ; Sainte-Sophie que les Turcs ont vainement cherché à imiter en faisant appel à un « architecte de génie » qui, pas plus que Michel-Ange, n’avait la moindre connaissance des règles de l’art sacré ; Sainte-Sophie qui, de manière significative, (et le contraste avec le Vatican est ici aussi saisissant), a été l’objet de toutes les dégradations, les humiliations, et les désacralisations, sans oublier les outrages d’une « islamisation » de pacotille. Qu’on nous pardonne une brève incursion dans le domaine de la politique-fiction : si l’Europe avait gardé le moindre sens traditionnel, elle aurait exigé de la Turquie la restitution de Sainte-Sophie, (située géographiquement sur le continent européen), à l’Église orthodoxe. Les papes se seraient grandis en formulant cette exigence, plutôt que de s’abaisser à mendier la reconnaissance du rôle historique du Catholicisme dans la fondation de l’Europe, qui aujourd’hui n’en a cure ! Les formes extérieures sont le reflet de la fidélité traditionnelle : si Sainte-Sophie est une image architecturale adéquate de la sagesse, et de lapuissance divines, c’est parce que l’Orthodoxie est demeurée sous la protection des organisations initiatiques chrétiennes qui relèvent de l’Hésychasme.En revanche, la basilique Saint-Pierre porte les stigmates d’une grandeur prétentieuse, et profane qui sépare le gouvernement catholique romain de l’Esprit universel, seul capable de le guider, et de vivifier l’Église.Dans ce contexte, il convient de mettre en lumière le rôle essentiel de la fonction mariale dans le christianisme. En effet, la Sainte Vierge compte parmi ses attributs celui de Sedes Sapientiae, le «Siège de la Sagesse » à laquelle Sainte-Sophie est consacrée. La Vierge Marie représente par excellence l’ésotérisme chrétien, comme le montre l’œuvre de Dante."

A Alfihar : Les "grands esprits" se rencontrent !
J'avais cité exactement le même passage un peu plus haut....

Mais dans vos conditions actuelles il n'est peut-être pas facile de visualiser tout le sujet.  

A Bramane : exactement !

Un article mentionné par Thibault sur le sujet :
(à prendre avec réserve et discernement)

traduction Google...

"Le 24 juillet, le Moyen-Orient va exploser

Le 10 juillet 2020, le Conseil d'État turc a annulé la décision du gouvernement du 24 novembre 1934 de changer le statut de Sainte-Sophie à Istanbul, lorsqu'elle est passée d'une mosquée à un musée. Maintenant, la cathédrale redeviendra une mosquée et le 24 juillet, les services religieux y reprendront. L'agence de presse turque Anadolu raconte toute l'histoire en détail , où il existe une version du texte, y compris en russe.

Naturellement, la nouvelle a été reprise par tous les médias, dont certains se rapportent à tout comme neutres, certains se réjouissent, certains sont indignés et en deuil, bien que ce ne soit pas très clair pour quelle raison.

Selon la chronologie officielle, Constantinople est tombée en 1453, si bien que tous les manifestants et les personnes en deuil avaient 600 ans pour «tout retourner, pour ainsi dire». Mais personne n'a vraiment bougé et le bâtiment n'a perdu son statut de mosquée qu'en 1934/1935 grâce à l'ordre personnel de Kemal Ataturk. Eh bien, il se trouve que les Turcs ont annulé le décret, auquel ils ont parfaitement droit. Cependant, avaient-ils besoin d'exercer ce droit?



S'il n'y avait pas assez de mosquées en Turquie, ou si des constructeurs ou des pierres s'y arrêtaient soudainement, la décision d'Erdogan pouvait être comprise. Mais dans ce cas, il s'agit d'un geste purement politique - la revendication de la Turquie de recréer l'Empire byzantin ou quelque chose comme ça.

Nous ne pouvons pas blâmer les Turcs pour un tel désir, car les patrons héréditaires dans de nombreux pays raffolent de telles idées et les Turcs ne font pas exception. Cependant, des choses telles que la construction de monuments - c'est comme la dernière pierre de l'empire.

Les Romains qui ont construit Constantinople, comme il était de coutume: au début tel ou tel César monta sur son cheval et partit à la conquête, par exemple, de l'Allemagne, après quoi il vint à Rome et se fit un arc de triomphe. Et de sorte que d'abord l'arc, puis l'Allemagne - c'est quelque chose de nouveau d'ailleurs - un mauvais présage.

Au fait, à propos des panneaux. Le fondateur de la République moderne de Turquie, M. Atatürk, a ordonné que Sofia reçoive le statut de musée non pas parce qu'il appréciait tant les fresques byzantines, mais parce qu'il connaissait, comme beaucoup, une prophétie datant du Moyen Âge (plus précisément, plusieurs dizaines de prophéties données, y compris par des mystiques turcs) sur que Sofia va changer son statut plusieurs fois. Même pendant la construction du temple, il y avait une prédiction qu'il deviendrait une mosquée, puis à nouveau un temple, puis à nouveau une mosquée, après quoi les musulmans seraient expulsés et Sofia deviendrait définitivement une église chrétienne.

Le premier des Turcs qui a pris connaissance de cette prophétie était le sultan Mehmed II qui a conquis Constantinople.Par conséquent, même en transformant le temple en mosquée, il a ordonné la fermeture des portes royales de l'autel, dont l'ouverture figurait dans la prophétie. Ataturk était également au courant, alors il a ordonné de ne rien toucher du péché. Et maintenant, M. Erdogan a décidé qu'il était plus intelligent qu'Ataturk.

Cela se terminera très mal pour la Turquie, car la prophétie s'est réalisée et le compteur est allumé.

(...)

De plus, M. Ergogan a choisi une date extrêmement réussie pour le début des services. En ce jour, la comète NEOWIS s'approchera de la Terre le plus près possible et brillera, de toute évidence, la plus brillante. Pendant ce temps, cette comète, comme beaucoup le pensent, est le signe avant-coureur de la Troisième Guerre mondiale, comme nous en avons parlé dans le document La comète NEOWIS présage une guerre ou une grande catastrophe ?
( https://thebigtheone.com/%D0%9A%D0%BE%D0%BC%D0%B5%D1%82%D0%B0-neowis-%D0%BF%D1%80%D0%B5%D0%B4%D0%B2%D0%B5%D1%89%D0%B0%D0%B5%D1%82-%D0%B2%D0%BE%D0%B9%D0%BD%D1%83-%D0%B8%D0%BB%D0%B8-%D0%B3%D1%80%D0%B0%D0%BD%D0%B4%D0%B8%D0%BE/ )

Par conséquent, sur la base de ce qui précède, nous pensons que la décision de la Turquie de ramener Sofia au statut de mosquée fait partie d'une performance mondiale dont la première est prévue vers le 24 juillet. En ce jour, Sofia ou tout le Moyen-Orient peuvent exploser, nous suivons donc les développements. "

Source :
https://thebigtheone.com/24-%d0%b8%d1%8e%d0%bb%d1%8f-%d0%b2%d0%b7%d0%be%d1%80%d0%b2%d0%b5%d1%82%d1%81%d1%8f-%d0%91%d0%bb%d0%b8%d0%b6%d0%bd%d0%b8%d0%b9-%d0%92%d0%be%d1%81%d1%82%d0%be%d0%ba/

Les États-Unis entament un entraînement militaire à Chypre, défiant la Turquie

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi qu'ils prévoyaient conduire un entraînement militaire avec Chypre pour la première fois, défiant l'allié de l'OTAN, la Turquie , qui a mis en garde contre la déstabilisation.

L'année dernière, le Congrès américain a mis fin à un embargo sur les armes de plusieurs décennies sur l'île, dont le tiers nord est occupé par la Turquie.

Le secrétaire d'État Mike Pompeo a déclaré que le département d'État financera pour la première fois la formation militaire de la République de Chypre dans le cadre de «nos relations de sécurité en expansion».

"Cela fait partie de nos efforts pour renforcer les relations avec les principaux partenaires régionaux afin de promouvoir la stabilité en Méditerranée orientale", a déclaré Pompeo aux journalistes.

La coopération fera partie du programme américain d'éducation et de formation militaires internationales, qui vise à former des officiers étrangers et à accroître l'interopérabilité des nations amies avec l'armée américaine.

La Turquie et la soi-disant République turque de Chypre-Nord ont mis en garde contre la fin de l'embargo, affirmant qu'il bouleverserait l'équilibre des pouvoirs sur l'île.

"Comme nous l'avons souligné à plusieurs reprises dans le passé, ce type de mesures ne contribue pas aux efforts visant à trouver une solution au problème chypriote, mais renforce davantage l'attitude intransigeante de la partie chypriote grecque", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères à propos de l'annonce de Pompeo.

"Il est clair que les mesures qui ne respectent pas l'équilibre entre les deux parties n'aideront pas à restaurer un environnement de confiance sur l'île ainsi qu'à restaurer la paix et la stabilité dans la Méditerranée orientale", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Les États-Unis ont imposé l'embargo en 1987 dans le but d'éviter une course aux armements et d'encourager une résolution pacifique sur l'île, dont la population est majoritairement grecque.

Les critiques disent que la décision a échoué en forçant Chypre, maintenant membre de l'UE, à rechercher d'autres partenaires, alors même que la Turquie - malgré son appartenance à l'OTAN - a irrité les États-Unis en achetant un système d'armes avancé à la Russie.

La Turquie a envahi Chypre en 1974 en réponse à un coup d'État provoqué par le régime alors militaire d'Athènes, qui cherchait à unir l'île à la Grèce.

L'île est restée en grande partie paisible au cours des décennies qui ont suivi, les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs ayant travaillé à tisser des liens ces dernières années.

Mais des tensions ont récemment éclaté au sujet du forage de gaz par la Turquie au large de l'île, l'Union européenne qualifiant cette décision d'illégale.

Les responsables américains, en même temps, ont encouragé le réchauffement des relations avec Israël, Chypre et de la Grèce.

Traduction google
https://www.thedefensepost.com/2020/07/09/us-cyprus-training/

Oups je n'avais pas vu plus haut...