Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Dossier LGBT Théorie du genre

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Invité Mar 20 Aoû - 16:18

Elle appartient à un Projet ou vient d'éclore d'une programmation nouvelle.
Ouff y'a pas le son avec !
La sidération marquera le mois d'août, de quoi se rendre plus solide.
Merci Ninie Ligeia d'avoir réussi à poster cela.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Invité Mer 21 Aoû - 13:20

Ton cauchemar , Ninie Ligeia , au sujet de El hadda je crois..

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Ligeia Jeu 22 Aoû - 11:04

Penneroux a écrit:Ton cauchemar , Ninie Ligeia , au sujet de El hadda je crois..

Oui exactement..... Suspect

En tous cas, quand j'ai appris pour ce "son" noté dans les hadiths (chose que j'ignorais au moment où j'ai fait ce rêve je précise !) j'ai fait un parallèle avec ce rêve. Ror avait estimé cela possible sans certitude ; mais je n'ai aucune hâte de l'entendre à nouveau et pour de vrai cette fois...  pale  

Sur Al Hadda voir ce lien :

https://ghayb.com/2017/06/allah-will-throw-a-comet-at-america-and-its-exact-date-from-ahadith/
Ligeia
Ligeia
Admin

Date d'inscription : 20/10/2018
Localisation : Pays basque

https://lapieceestjouee.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Invité Jeu 22 Aoû - 11:40

Son martelant 🤔
Merci Ninie Ligeia pour le texte, je ne l'avais pas étudié. On sait quand, indique le texte en bas 😓
Que ce son se transforme dès maintenant pou toi. 🤗

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Lexique sur la diversité sexuelle et de genre

Message par Ligeia Dim 8 Sep - 19:52


La « novlangue » du livre « 1984 » avait pour but revendiqué d’appauvrir le nombre de mots d'une langue, selon le principe voulant que : « plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir, plus on réduit les finesses du langage, moins les gens sont capables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l'affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens stupides et dépendants. Ils deviennent des sujets aisément manipulables par les médias de masse tels que la télévision, la radio, les journaux, les magazines, etc.
C'est donc une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l'expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État, l'objectif ultime étant d'aller jusqu'à empêcher l'« idée » même de cette critique. »


https://www.librairal.org/wiki/George_Orwell:1984_-_Appendice_-_Les_Principes_du_Novlangue

Sur le sujet tant à la mode du « non-genré », on assiste désormais à une multiplication des « termes » inventés pour « expliquer » les multiples "particularités" au point que la majorité des gens ne puissent plus s’exprimer sur le sujet étant incapables de s’entendre.

Cela arrive à un tel niveau de bêtise qu’un « lexique » de ces nouveaux concepts est nécessaire pour répertorier toutes les déviances :
Voir ici :
http://www.btb.termiumplus.gc.ca/publications/diversite-diversity-fra.html

De façon « accidentelle » ou complètement assumée, c’est bien là encore une application concrète de la multiplicité pure « vers laquelle le monde actuel tend de toutes ses forces et qui représente l’extrême opposé de l’unité principielle ».
En particularisant ainsi à l’extrême les individus, on les réduit à n’être plus que des « unités », terme pris à rebours dans une tentative de parodie grotesque de la véritable Unité principielle. Ce n’est plus le retour au Principe qui est recherché et donc l’extinction du « moi », mais bien au contraire sa glorification !
Difficile de faire comprendre combien ce « règne de la quantité » est contraire aux enseignements traditionnels.  No

Un extrait de RG dans Le Règne (chap. IX) :

« Nous venons de dire que l’individu se perd dans la « masse », ou que du moins il tend de plus en plus à s’y perdre ; cette « confusion » dans la multiplicité quantitative correspond encore, par inversion, à la « fusion » dans l’unité principielle. Dans celle-ci, l’être possède toute la plénitude de ses possibilités « transformées », si bien qu’on pourrait dire que la distinction, entendue au sens qualitatif, y est portée à son suprême degré, en même temps que toute séparation a disparu ; dans la quantité pure, au contraire, la séparation est à son maximum, puisque c’est là que réside le principe même de la « séparativité », et l’être est d’ailleurs évidemment d’autant plus « séparé » et plus enfermé en lui-même que ses possibilités sont plus étroitement limitées, c’est-à-dire que son aspect essentiel comporte moins de qualités ; mais, en même temps, puisqu’il est d’autant moins distingué qualitativement au sein de la « masse », il tend bien véritablement à s’y confondre. »

Cette multiplicité est la conséquence et la finalité de leurs actions : séparée de tout qualité et sans rattachement aux  principes, c’est la dissolution dans le chaos des « ténèbres extérieures » qui guette l’individu.
La dispersion dans la multiplicité et, selon moi, également la réponse contre-traditionnelle à « l’Androgyne primordial » que fut Adam.

Pour finir, cet autre extrait de René Guénon tiré aussi du "Règne de la Quantité et les Signes des Temps" :

« Nous arrivons maintenant à cette conclusion : dans les individus, la quantité prédominera d’autant plus sur la qualité qu’ils seront plus proches d’être réduits à n’être, si l’on peut dire, que de simples individus, et qu’ils seront par là même plus séparés les uns des autres, ce qui, bien entendu, ne veut pas dire plus différenciés, car il y a aussi une différenciation qualitative, qui est proprement à l’inverse de cette différenciation toute quantitative qu’est la séparation dont il s’agit. Cette séparation fait seulement des individus autant d’« unités » au sens inférieur du mot, et de leur ensemble une pure multiplicité quantitative
(...)
L’homme « mécanisait » toutes choses, et finalement il en arrivait à se « mécaniser » lui-même, tombant peu à peu à l’état des fausses « unités » numériques perdues dans l’uniformité et l’indistinction de la « masse », c’est-à-dire en définitive dans la pure multiplicité ; c’est bien là, assurément, le triomphe le plus complet qu’on puisse imaginer de la quantité sur la qualité. »
Evil or Very Mad
Ligeia
Ligeia
Admin

Date d'inscription : 20/10/2018
Localisation : Pays basque

https://lapieceestjouee.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Ligeia Lun 23 Sep - 16:29

A Paris, un festival féministe propose de “sortir de l’hétérosexualité” :

Plus qu’une simple orientation sexuelle, l’hétérosexualité est avant tout un régime politique. C’est ce que veulent re-démontrer les militantes féministes à l’origine d’un festival dédié.

“On ne naît pas hétérosexuel.le, on le devient”.


C’est sur ce présupposé qu’est bâti un festival au nom aussi radical que prometteur qui commencera mardi 24 septembre à Paris : “Sortir de l’hétérosexualité”. Deuxième volet du festival “Des sexes et des ‘femmes’”, qui avait entrepris l’an dernier de dénaturaliser le mot “femme” en travaillant sur le désalignement genre/sexe, l’événement s’attaquera cette année au régime politique hétérosexuel en multipliant les perspectives critiques et les lignes de front : érotisation de la violence (avec Valérie Rey-Robert), répartition raciale du travail de care, économie du désir (avec Morgane Merteuil), production médicale de la binarité des sexes, éducation à l’hétérosexualité (avec Ovidie et Wendy Delorme), autant d’ateliers et de conférences à travers lesquels l’équipe du festival entend exposer l’hétérosexualité pour ce qu’elle est : un régime d’exploitation et une fiction politique. Pour en savoir plus, Les Inrocks ont discuté avec Juliet Drouar, Juliette (de l’émission de radio Gouinement Lundi) et Tamar, militantes féministes derrière ce festival ouvert à toutes et tous qui se tiendra du 24 septembre au 6 octobre.

Pourquoi vouloir sortir de l’hétérosexualité ?

Juliet Drouar - L’hétérosexualité est la pierre angulaire de la construction du patriarcat et les féminismes en parlent sans jamais la nommer. Elle est au fondement de la structuration de la binarité des genres et des sexes, de la création des classes mêmes d’hommes et de femmes qu’elle pose en miroir. Elle est aussi en lien étroit avec la construction du capitalisme, puisqu’elle permet de ne pas salarier le travail de reproduction.

Tamar - Avoir comme horizon de sortir de l’hétérosexualité est un projet féministe pour nous : on veut dire aux femmes que ça n’est pas leur destin de faire leur vie avec des hommes et pour les hommes, et qu’il y a des marges de manœuvre à gagner : en devenant lesbienne et en construisant une vie commune avec d’autres femmes mais aussi en faisant collectivement la critique de l’hétérosexualité pour montrer que ça n’a rien d’une évidence, et que dans la famille, l’organisation du travail ou la production des enfants, il y a des alternatives à inventer.

Certains ateliers ne s’adressent pas tant aux personnes LGBT mais plutôt aux femmes hétéros ?

Juliet Drouar - Il y a un réel intérêt pour les communautés LGBT, même si l’idée n’est pas d’adresser ces communautés en tant que minorités mais en tant que propositions politiques : sortir de l’hétérosexualité c’est autre chose que faire un coming out. On veut évacuer la notion de honte pour ré-insuffler la politique qu’il y a dans ces sorties, résistances et dissidences. C’est important pour nous de ne pas parler d’orientation sexuelle mais plutôt de rendre visible les contraintes spécifiques à un système hétérosexuel englobant.

Tamar - On a voulu que ça puisse être approprié par des personnes aux trajectoires sociales de classe, de race ou de genre différentes. On s’adresse aux femmes hétéros pour qu’elles puissent développer une critique de l’hétérosexualité qui a été longtemps faite par des lesbiennes dans le mouvement féministe, mais on estime que c’est aussi important pour elles de parler d’hétérosexualité, d’échanger sur des expériences, développer des outils et des stratégies au sein du couple hétéro. On ne fait pas d’opposition entre une réforme de l’hétérosexualité et des perspectives plus radicales qui peuvent être celles du lesbianisme voire du séparatisme : il n’y a pas d’un côté des femmes libérées qui flottent dans un hyperespace lesbien autonome – puisque les lesbiennes aussi doivent gérer l’hétérosexualité tous les jours au travail ou les transports – et de l’autre des femmes complètement aliénées dans le couple hétéro. Le festival veut articuler ces deux positions pour les faire dialoguer."

Lire la suite sur : https://www.lesinrocks.com/2019/09/20/actualite/societe/a-paris-un-festival-feministe-propose-de-sortir-de-lheterosexualite/

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Depositphotos_100789380-stock-photo-adam-and-eve-eat-the
Ligeia
Ligeia
Admin

Date d'inscription : 20/10/2018
Localisation : Pays basque

https://lapieceestjouee.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Ligeia Jeu 26 Sep - 10:34

"Ni garçon, ni fille ou les deux : Mattel, le créateur de Barbie, lance une poupée non genrée aux Etats-Unis :

Des poupées ni fille, ni garçon, personnalisables à l'envie. Le fabriquant de jouets Mattel, à qui l'on doit la célèbre Barbie, a annoncé, mercredi 25 septembre, le lancement d'une nouvelle gamme de poupées non genrées, baptisée "Creatable World" ("monde créatif"). "C'est une gamme pensée pour éviter les étiquettes et inclure tout le monde", explique la marque sur Twitter.

Concrètement, aucune de ces poupées ne présente d'élément distinctif traditionnellement associé aux garçons ou aux filles. C'est l'enfant qui peut choisir de donner un genre ou non à son jouet, grâce aux accessoires – perruques, chapeaux, vêtements – fournis avec la poupée. La gamme propose six modèles de base, avec différentes couleurs de peau et différents types de cheveux. Le prix est de 29,99 dollars (27,30 euros) aux Etats-Unis.

Dans un article du Time, le président de Mattel, Richard Dickson, s'est défendu de tout arrière-pensée. "Nous ne faisons pas de politique. Nous respectons les décisions de chaque parent sur la manière d'élever leurs enfants, a-t-il déclaré. Notre travail est de stimuler l'imagination. Nos jouets sont un support pour engager une conversation culturelle, mais c'est votre conversation, pas la nôtre, votre opinion, pas la nôtre"."

Source : https://www.francetvinfo.fr/culture/jouets/ni-garcon-ni-fille-ou-les-deux-mattel-le-createur-de-barbie-lance-une-poupee-non-genree-aux-etats-unis_3631427.html

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Mattel-gender-neutral-doll-02
Ligeia
Ligeia
Admin

Date d'inscription : 20/10/2018
Localisation : Pays basque

https://lapieceestjouee.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Invité Ven 1 Nov - 21:58

Conférence intéressante sur les effets néfastes de la télévision et des écrans :



Que dire des effets du matraquage des films, dessins animés etc parlant des LGBT ?

Livre indispensable :

La fabrique du crétin digital




Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Ligeia Sam 2 Nov - 10:56

Merci Solenn... Wink
Ligeia
Ligeia
Admin

Date d'inscription : 20/10/2018
Localisation : Pays basque

https://lapieceestjouee.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Ligeia Jeu 19 Déc - 12:37

La ville de New York ajoutera une option non sexiste aux certificats de décès

NEW YORK, 17 décembre (ouvertement) - La ville de New York commencera à offrir une option non sexiste sur les certificats de décès, ont déclaré des responsables mardi, dans le cadre d'un mouvement croissant s'éloignant des désignations strictement masculines ou féminines.

À partir de l'année prochaine, le service de santé de la ville inclura une option «X» pour les résidents qui ne s'identifient pas comme des hommes ou des femmes.

Un nombre croissant de juridictions américaines ont permis aux gens de sélectionner une option non sexiste ou non binaire sur les certificats de naissance, les permis de conduire et les cartes d'identité.

La ville de New York, la plus grande ville du pays, rejoint les États du New Jersey, du Rhode Island et de la Californie en adoptant également des dispositions pour les certificats de décès, ont déclaré des responsables.
"Cela donnera aux personnes transgenres et non binaires une dignité dans la mort", a déclaré Daniel Dromm, conseiller municipal de New York, qui préside le caucus LGBTQ du conseil.
"Je pense que les gens veulent se souvenir de qui ils sont plutôt que d'une sorte de marqueur que la société a décidé de leur donner plus tôt dans leur vie", a-t-il déclaré à la Fondation Thomson Reuters.

Une désignation «X» non binaire sur les certificats de naissance - ce qui signifie que quelqu'un ne s'identifie pas comme un homme ou une femme - est autorisée à New York depuis 2018.

Jusqu'à présent cette année, 362 personnes ont demandé de changer la désignation de genre sur leurs certificats de naissance, selon le département de la santé de la ville.
"Ce qui peut apparaître comme un petit changement pour certains est en fait tout pour beaucoup", a déclaré le conseiller municipal Carlos Menchaca dans un communiqué. "Dans la mort comme dans la vie, nous voulons la dignité et le respect."

La ville de New York délivre environ 54 000 certificats de décès par an, a déclaré le ministère de la Santé."

Source : https://www.openlynews.com/i/?id=41e21eab-4e87-432f-8395-cdf286a53697
Ligeia
Ligeia
Admin

Date d'inscription : 20/10/2018
Localisation : Pays basque

https://lapieceestjouee.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Invité Jeu 19 Déc - 20:45

Heureusement que les végétaux et les animaux ne se demandent pas s'ils sont mâles ou femelles, sinon il y aurait eu une extinction en masse depuis belle lurette.

Nous n'aurions pas de fruits non plus si les pistils des fleurs refusaient que le pollen ne les féconde, car ils prétendraient qu'ils ne sont pas femelles ... Ou si le pollen se révoltait car il ne faudrait pas croire que ce sont des éléments mâles tout de même. Quelle folie !

Les humains marchent vraiment sur la tête...

On devrait enterrer aussi cette terrible découverte : la cochlée des hommes et des femmes n'est pas identique ! Sa torsion permet de déterminer le sexe d'un individu sur des restes humains dont il manque le bassin, mais l'étude de l'os du rocher très solide qui renferme la cochlée sur les crânes, permet de résoudre le problème. Zut alors ..... Nos oreilles nous trahissent !!!

https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/decouverte-les-femmes-et-les-hommes-n-ont-pas-la-meme-cochlee_136177

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Ligeia Jeu 21 Mai - 12:21

Vraiment temps que ce monde finisse... Evil or Very Mad

******************

Polémique autour de la nouvelle toile de Kent Monkman

"En tant qu’homme cri cisgenre et bispirituel, j’ai toujours voulu mettre de l’avant la sécurité et le bien-être des personnes non binaires, trans et bispirituelles ainsi que les femmes, poursuit l’artiste."

Source : https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/202005/19/01-5274226-polemique-autour-de-la-nouvelle-toile-de-kent-monkman.php

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 F445260f-9a40-11ea-b33c-02fe89184577
Ligeia
Ligeia
Admin

Date d'inscription : 20/10/2018
Localisation : Pays basque

https://lapieceestjouee.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Ligeia Ven 4 Sep - 11:25

On connaissait les adeptes de la « non-binarité de genre », c'est-à-dire ceux qui ne se ressentent ni homme, ni femme, mais entre les deux, un « mélange » des deux, ou aucun des deux.

On voit désormais apparaître un nouveau concept, la «dysphorie raciale».
Il s’agit de personnes dont l’aspect extérieur, entendu au niveau racial cette fois, ne correspondrait pas à leur ressenti intérieur.
Autrement dit, des « Blancs » qui se considèrent comme « Noirs » et inversement.

Il y avait eu l’affaire « Dolezal » et voici une illustration plus récente de cette nouvelle « tendance » :

"Une professeure blanche dit qu'elle a fait semblant d'être noire pendant toute sa carrière professionnelle"
https://edition.cnn.com/2020/09/03/us/jessica-krug-gwu-black-trnd/index.html

Et :
https://www.rt.com/usa/499827-fake-black-professor-krug/


Ligeia
Ligeia
Admin

Date d'inscription : 20/10/2018
Localisation : Pays basque

https://lapieceestjouee.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Ligeia Ven 4 Sep - 11:30

"L'affaire Dolezal" :

Le transracialisme existe-t-il? (et pourquoi serait-il moins accepté que la transidentité?)

"L'affaire Dolezal" a mis sur le devant de la scène une question aussi intime que celle de l'identité de genre.

Dans Your face in mine, un roman sorti en 2014, Jess Row raconte l'histoire fictive d’un homme qui souffre d’une maladie qui n’a sûrement encore jamais été diagnostiquée: «dysphorie raciale». Son identité intérieure n’est pas alignée sur son identité extérieure, ou sa «race», entendue dans tout cet article au sens sociologique (on est «racialisé» par autrui, par le regard et les attitudes des autres). À la manière des personnes trans. On a longtemps parlé en effet de «dysphorie de genre». Un terme clinique aujourd’hui délaissé pour sa connotation pathologique, au profit de l’expression «identité de genre».

Est-ce qu’on peut être noir ou noire de peau, et se sentir profondément blanc ou blanche, ou inversement, être blanc ou blanche de peau, et se sentir profondément noir ou noire? Un peu comme les personnes transgenres? Le roman de Jess Row, qui se situe dans un futur proche, soulève de profondes questions. Des questions d’autant plus troublantes qu’éclate aux États-Unis, à peine un an après sa parution, une affaire bien réelle: «l’affaire Dolezal».

«Cela a toujours été au fond de mon cœur»

Au moment où l’affaire éclate, Rachel Dolezal est responsable d’une section locale de la NAACP, l’une des plus anciennes associations de défense des personnes noires. Elle a les cheveux frisés, souvent attachés en tresses. Elle a la peau légèrement hâlée, portant parfois des tenues avec des motifs ethniques, comme cette robe. Elle se dit «noire», et personne ne remet en question cette affirmation. Lors du recensement, où aux États-Unis chaque personne auto-déclare sa «race», elle a coché des origines «blanches, noires et américano-indiennes» à la mairie de sa ville de résidence. Son combat est respecté. Rachel Dolezal est devenue une personnalité importante au sein de la communauté afro-américaine et du mouvement anti-raciste. Tout bascule pourtant lors d’une interview. Un journaliste lui montre la photo d'un homme noir que Rachel Dolezal a qualifié de «père» dans un post Facebook:
– Est-ce qu’il s’agit de votre père?
– Oui.
– Êtes-vous africaine-américaine?
– Que suggérez-vous par là? Je vous ai dit que c’était mon père.

Puis elle tourne les talons et s'enfuit. Rachel Dolezal a deux parents blancs, et n’a aucune origine afro-américaine.

Autour d’elle, beaucoup, beaucoup de gens ont été bernés. «Je me demande comment je n’ai rien vu», confie à Society un conseiller municipal. «Nous nous sentons manipulés», rapporte le journal local dans lequel elle écrivait. Rachel Dolezal a-t-elle monté ce bateau pour arracher un poste à la NAACP? Et pour obtenir un poste de professeure associée d’études africaines à l’université Eastern Washington? A-t-elle menti pour quelques privilèges? C’est ce qu’une partie des utilisateurs de réseaux sociaux et commentatrices suggèrent.

On aurait pu se contenter de cette explication, si l’histoire n’avait pas été un peu plus complexe. Car Rachel Dolezal n’est pas juste une personne mimant quelques attitudes afro-américaines et plaidant la mythomanie. Dans un livre, In full color, publié en 2017, elle affirme que noire est son identité profonde. «Je ne suis pas noire parce que je suis née noire, mais parce que c’est inné, cela a toujours été au fond de mon cœur», écrit-elle.

Rachel Dolezal naît dans une famille très religieuse, au terme d’un accouchement qui se passe très mal pour sa mère. «J'ai assimilé l'idée que j'avais commis une erreur ou bien que j'en étais une», explique-t-elle dans le documentaire Rachel Dolezal, un portrait contrasté. À l'adolescence, ses parents adoptent quatre enfants, dont trois noirs. Ils sont battus au fouet et au pistolet à colle, selon leur propre témoignage. Rachel Dolezal ressent un profond désir de protection de ses frères et sœurs, et dit alors avoir un «déclic»: «J’ai voulu établir un pont… alors j’ai consulté des livres sur l’histoire des Noirs, des romans, et tout ce qui était écrit par des auteurs noirs [...] Grâce à mes frères et sœurs c’est comme si j’avais un prétexte légitime pour poursuivre l’appel de mon âme.»

Quand elle dessine, ce sont des personnages noirs. Et lorsqu’elle peut enfin quitter le domicile familial où ses parents, selon ses dires, essaient de «l’exorciser» de son «identité noire», la voilà qui file vers le Sud, à Jackson, une ville à 80% noire. «Elle ne s’est pas réveillée un matin en disant “je vais être noire”, cela s’est fait graduellement», affirme son fils Franklin, dans le documentaire de Laura Brownson. «J’ai commencé à me sentir noire quand j’ai eu la garde d’Izaiah», son frère puis fils adoptif, se souvient-elle. «Izaiah ne voulait pas se sentir adopté, elle a choisi cette voie pour renforcer son sentiment d’appartenance», suggère son autre fils, Franklin. De ses deux frères, le premier reconnaît à Rachel une profonde identité noire. L’autre avance qu’elle «n’a jamais perdu la conscience d’être blanche».

«Chasse aux sorcières»

Entre les deux versions, laquelle est vraie? Rachel Dolezal est-elle une personne «transraciale», un peu comme il existe des personnes «transgenres», nées avec un sexe qui ne correspond pas à leur identité profonde de genre? C’est ainsi que se nomme l’intéressée, dans une interview à la NBC: «trans-noire», ce qui selon elle veut dire qu’elle n’est «pas née comme cela» mais que «c’est ce qu’[elle est] réellement». C’est depuis cette affaire que le mot «transracialisme» a pris ce sens, alors qu’il désignait avant aux États-Unis les enfants noirs adoptés par des familles blanches, ou inversement, les enfants blancs adoptés par des familles noires.

Sur les réseaux sociaux et dans le monde académique, le débat fait rage. «Dolezal a menti sur elle-même et elle continue de mentir. En tant que femme trans je n’ai pas envie d’être comparée à une menteuse», s’insurge la YouTubeuse noire et transgenre Kat Blaque. En avril 2017, la philosophe Rebecca Tuvel publie un article intitulé «En défense du transracialisme» dans une revue académique, qui suscite un vif débat. «Puisque nous devrions accepter les décisions des individus trans de changer de sexe, alors nous devrions aussi accepter les décisions des individus transraciaux de changer de race», argumente-t-elle, déclenchant une lettre ouverte de près de 800 universitaires qui demandent la suspension de la publication, et la démission de la rédactrice en chef de la revue. Jesse Singal du New York Magazine parle de chasse aux sorcières, et Glenn Greenwald, le journaliste qui a publié les révélations d'Edward Snowden sur la NSA, de «campagne hideuse».

En France, les chercheurs et chercheuses que nous avons interrogées sont gênées aux entournures: «Le terme ne peut s’utiliser qu’avec précautions», confie Magali Bessone, professeure de philosophie politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, autrice en 2013 de Sans distinction de race? Une analyse critique du concept de race et de ses effets pratiques. «Ce n’est pas une catégorie que je mobiliserais, mais je ne dirai peut-être pas la même chose dans deux ans», nuance la politiste Audrey Célestine.

Et les militantes aussi: «Concernant la “transracialité”, je me permets de vous suggérer de ne pas utiliser ce terme car il crée une analogie injustifiée avec la transidentité», nous écrit une membre d'un collectif afro-féministe. «Une violente farce», une «non notion», une «errance raciste et essentialisante», juge Ketsia Mutombo, présidente et co-fondatrice de l’association Féministes contre le cyberharcèlement.

Transracialisme et «passing»

Mais d’abord, qu’entend-t-on par transracialisme? Les définitions données par les spécialistes que nous avons interviewées varient. «C’est le fait de passer d’une race à une autre», explique Magali Bessone. La philosophe définit le transracialisme comme une catégorie large, qui comprend par exemple le fait de passer de blanc à noir, tout comme le fait de passer de noir à blanc. Ce dernier phénomène est plus connu et fut utilisé par certaines personnes noires aux États-Unis durant la période de ségrégation constitutionnelle pour éviter les sanctions ou bénéficier d’avantages structurellement réservés aux Blancs. On l’appelle «passing». D’autres universitaires, comme Éric Fassin, choisissent de réserver le mot «transracialisme» au passage de blanc à noir: «C’est l’inverse du passing», déclare-t-il. On parle aussi parfois de passing inversé, justement pour désigner le passage de blanc à noir.

Le phénomène du passing a engendré toute une série de romans autour des années 1920 sur ce phénomène, les passing novels. Dans The autobiography of an ex-couloured man, publié en 1912, James Weldon Johnson raconte la vie d’un fils d’une mère noire et d’un riche homme blanc, qui réalise en entrant à l’école qu’il n’est pas considéré comme blanc. Moqué par ses camarades et par son professeur qui lui demande de ne pas s’asseoir sur des places réservées aux Blancs, il comprend le sort qui lui est réservé. Des années plus tard, il assiste au lynchage d’un homme noir et décide alors d’abandonner tout lien avec son passé pour «devenir» un homme blanc, et passer pour tel. Il renonce à sa mère et à sa famille maternelle. Ses enfants eux-mêmes croient qu’ils sont blancs. Il se dit heureux, mais le soir, lorsqu’il ouvre son manuscrit, «dernière trace d’un rêve évanoui», il ne peut s’empêcher de se dire qu’il a troqué son identité contre un «plat de lentilles».

Le passing, aujourd’hui, prend des formes plus diffuses. On retrouve des réminiscences de ce phénomène dans les nombreuses échoppes du quartier de Château Rouge à Paris, qui proposent des crèmes à l’hydroquinone, pour blanchir l’épiderme et bercer les espoirs de femmes noires. On appelle aussi ce phénomène le «teint Hollywood», selon l’historien Pap Ndiaye, teint que sont soupçonnées d’avoir adopté de nombreuses stars comme Beyoncé ou encore l’acteur Denzel Washington. Quant à Michael Jackson, il a toujours affirmé être atteint de vitiligo, une maladie qui dépigmente la peau par endroits. Son dermatologue, Arnold Klein, a lui-même affirmé qu’il l’avait «rendu blanc parce qu'il était malade».

Outre blanchir sa peau, avoir un conjoint ou une conjointe blanche et des enfants métis est une autre façon de «passer», précise Pap Ndiaye. En Guadeloupe, les parents qui ont un enfant à peau plus claire sont encore parfois félicités, et l’enfant né qualifié de «po chapé», ce qui signifie «peau échappée, peau sauvée». «Comme dans les campagnes, on pouvait féliciter d'avoir eu un garçon plutôt qu’une fille», fait remarquer l’historien.

Dans tous les cas, le mot transracialisme semble revêtir une dimension plus psychologique, tandis que le passing a un caractère stratégique, de survie dans un monde de dominants. «Cette démarche procède d’une forme d’intelligence des hiérarchies sociales: ces personnes ne souhaitent pas devenir blanches, elles souhaitent rester noires avec la peau plus claire», explique Pap Ndiaye. «C’est un changement de race essentiellement effectué pour des raisons économiques», détaille Magali Bessone. «Le passing n’est qu’un calcul, ça n’est pas un enjeu identitaire, c’est un enjeu de survie», complète Audrey Celestine."


Lire la suite sur : http://www.slate.fr/story/165422/transracialisme-etre-blanc-se-sentir-profondement-noir-ou-inversement-acceptation-transidentite-couleur-peau
Ligeia
Ligeia
Admin

Date d'inscription : 20/10/2018
Localisation : Pays basque

https://lapieceestjouee.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Dossier LGBT Théorie du genre - Page 3 Empty Re: Dossier LGBT Théorie du genre

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum