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La destruction de ce monde par le feu

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La destruction de ce monde par le feu Empty La destruction de ce monde par le feu

Message par Ligeia Dim 9 Aoû - 18:14


  • « Tout ce que nous avons décrit au cours de cette étude constitue en somme, d’une façon générale, ce qu’on peut appeler les « signes des temps », suivant l’expression évangélique, c’est-à-dire les signes précurseurs de la « fin d’un monde » ou d’un cycle, qui n’apparaît comme la « fin du monde », sans restriction ni spécification d’aucune sorte, que pour ceux qui ne voient rien au delà des limites de ce cycle même, erreur de perspective très excusable assurément, mais qui n’en a pas moins des conséquences fâcheuses par les terreurs excessives et injustifiées qu’elle fait naître chez ceux qui ne sont pas suffisamment détachés de l’existence terrestre (...).
    À la vérité, il peut y avoir ainsi bien des « fins du monde », puisqu’il y a des cycles de durée très diverses, contenus en quelque sorte les uns dans les autres, et que la même notion peut toujours s’appliquer analogiquement à tous les degrés et à tous les niveaux ; mais il est évident qu’elles sont d’importance fort inégale, comme les cycles mêmes auxquels elles se rapportent, et, à cet égard, on doit reconnaître que celle que nous envisageons ici a incontestablement une portée plus considérable que beaucoup d’autres, puisqu’elle est la fin d’un Manvantara tout entier, c’est-à-dire de l’existence temporelle de ce qu’on peut appeler proprement une humanité, ce qui, encore une fois, ne veut nullement dire qu’elle soit la fin du monde terrestre lui-même, puisque, par le « redressement » qui s’opère au moment ultime, cette fin même deviendra immédiatement le commencement d’un autre Manvantara. » RG, Le Règne, Chapitre XL : La fin d’un monde.

 


NB : Ceci n’est qu’un aperçu limité volontairement à ce qui concerne la destruction de « notre monde » par le feu.

J’ai conscience que certains points pourront paraître « obscurs » à ceux parmi nous qui ont moins l’habitude de certaines notions et références traditionnelles, mais je ne pouvais pas tout développer ici et m’éloigner du sujet initial.
Je reste disponible pour éclaircir ces points si besoin.

Faites également bien la part des choses entre ce qui relève de ma compréhension (et qui est sujet à caution) et ce qui est dit dans les textes de « ceux qui savent ».
Et bien qu’on me reproche parfois de ne faire que « citer », j’estime préférable d’agir ainsi plutôt que de paraphraser ces Maîtres en risquant de dénaturer leurs propos.


***********

Il faut se souvenir que Dieu a contracté une nouvelle alliance avec l'humanité à travers Noé quand il a promis de ne plus punir l’humanité par le déluge.
Il y a dans les évangiles de multiples références au jugement par le feu mais jamais par le froid et l’eau :

- En 2 Pierre 3 :
«5 Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau,
6 et que par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau,
7 tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. (...)
10 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu'elle renferme sera consumée.
11 Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, 12 tandis que vous attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! »

- Malachie 3 :
« Qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui restera debout quand il paraîtra? Car il sera comme le feu du fondeur, Comme la potasse des foulons. 3Il s'assiéra, fondra et purifiera l'argent »

- Matthieu 3 :
« Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. 12 Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. »

- Apocalypse 17 :
« 16 Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. »


Cette destruction finale par le feu est confirmée par René Guénon dans « L’ésotérisme de Dante »  :


  • « Nous pouvons noter en passant que ceci va à l’encontre de l’hypothèse géologique du « feu central », car le point le plus bas doit être précisément celui où la densité et la solidité sont à leur maximum ; et, d’autre part, ce n’est pas moins contraire à l’hypothèse, envisagée par certains astronomes, d’une « fin du monde » par congélation, puisque cette fin ne peut être qu’un retour à l’indifférenciation. D’ailleurs, cette dernière hypothèse est en contradiction avec toutes les conceptions traditionnelles : ce n’est pas seulement pour Héraclite et pour les Stoïciens que la destruction du monde devait coïncider avec son embrasement ; la même affirmation se retrouve à peu près partout, des Purânas de l’Inde à l’Apocalypse ; et nous devons encore constater l’accord de ces traditions avec la doctrine hermétique, pour laquelle le feu (qui est celui des éléments en lequel sattwa prédomine) est l’agent de la "rénovation de la nature" ou de la "réintégration finale". »


Un commentaire du texte de Dante précise :  


  • « Quant à l’énorme Lucifer, Dante l’a incrusté dans la glace jusqu’à mi-corps, au fin fond de l’Enfer. Sa tête a trois faces ; sous chacune d’elles sortent deux ailes plus vastes que les plus vastes voiles marines, sans plumes, pareilles aux ailes des chauves-souris ; « et il les agite si fort que les trois vents qu’elles font congèlent tout le Cocyle. (...)
    Mais voici ce que nous révèle la littérature théologique de l’Islam : Iblîs est au plus profond de l’Enfer puisque la profondeur où gît le damné correspond à la gravité de sa faute. Iblîs endure le supplice du froid puisque, pour un génie né du feu, il n’y a pire châtiment que le froid glacial. »


https://fr.wikisource.org/wiki/Pour_le_sixi%C3%A8me_Centenaire_de_Dante_-_Dante_et_Mahomet

Pour finir, dans les « Symboles de la Science Sacrée », RG cite également des révélations symboliques de Marie des Vallées qui annonce :
« Car il y a trois déluges, qui sont tous trois tristes, et qui sont envoyés pour détruire le Péché. Le premier déluge est celui du Père éternel, qui a été un déluge d’eau ; le second est celui du Fils, qui a été un déluge de sang ; le troisième est celui du Saint-Esprit, qui sera un déluge de feu. »



La symbolique du feu est multiple ; on peut dire que, dans le feu, la lumière représente l’aspect supérieur, et la chaleur l’aspect inférieur : "la tradition islamique enseigne que les anges furent crées du « feu divin », et que ceux qui se révoltèrent à la suite d’Iblîs perdirent la luminosité de leur nature pour n’en garder qu’une chaleur obscure.
Ceci se trouve indiqué dans le rapport qui existe, en arabe, entre les mots nûr, « lumière », et nâr, « feu » (au sens de chaleur). "

(RG, note du chapitre "Quelques remarques sur le nom d’Adam", Formes traditionnelles et cycles cosmiques)

On retrouve également ce double aspect dans le symbolisme de la Caverne de Platon, avec les illusions générées par le « feu intermédiaire ». C’est bien cette « fausse lumière » prise comme une fin et non comme une étape, qui sera promulguée pendant le règne (éphémère) de l’Antéchrist.
De même, l'Apocalypse est à la fois une illumination avec la redescente du dernier Avatâra et une destruction par le feu marquant la fin cyclique.

Dans sa correspondance avec Di Georgio, Guénon nous parle également d’un autre aspect symbolique :


  • "La désignation d’Agni "triforme" peut avoir plusieurs significations; il est possible que, dans le cas dont il s’agit, elle se rapporte au feu céleste, au feu terrestre et au feu vital. Les trois couleurs dont vous parlez sont plus habituellement rapportées aux gunas qu’aux éléments: sattwa, blanc ; rajas, rouge (c’est même le sens propre de la racine rauj); tamas, noir (obscurité)."


Je rappelle qu’Agni est « le Kalkin-avatâra, celui qui est monté sur le cheval blanc, qui porte sur sa tête un triple diadème, signe de souveraineté dans les trois mondes, et qui tient dans sa main un glaive flamboyant comme la queue d’une comète ; alors le monde du désordre et de l’erreur sera détruit, et, par la puissance purificatrice et régénératrice d’Agni, toutes choses seront rétablies et restaurées dans l’intégralité de leur état primordial, la fin du cycle présent étant en même temps le commencement du cycle futur. »

Donc légitimement assimilable au Christ de la Seconde Venue.
Guénon a rappelé aussi une « étymologie très ancienne qui apparente la racine sanskrite du nom Agni, non seulement au latin Agnus (agneau), mais aussi à la racine latine Ignis, qui signifie le feu. »

Coomaraswamy l’a rappelé aussi ici :

  • « C’est de cette façon que le Bouddha triomphe du Dragon (ahi-nâga), « combattant le feu par le feu » (têjasâ têjam' : Mahâvagga, I. 15, 5-6). Nous pouvons ajouter que l’association constante d’Indra (Shakra, Vajrapâni) et du Bouddha, envers qui le premier joue le rôle de protecteur combattant, armé du vajra, que cette association, disons-nous, correspond à l’association constante d’Indra et d’Agni. Les preuves sont nombreuses qui permettent d’identifier le Bouddha à Agni. »


http://dinul-qayyim.over-blog.com/2014/05/a-k-coomaraswamy-le-symbolisme-du-tir-a-l-arc-ii.html


Les « trois feux » d'Agni correspondent aux trois mondes : le monde céleste, c'est le feu de l'éclair donc blanc, le monde intermédiaire c'est le feu rouge subtil l'aspect lumineux, et le monde terrestre c'est le noir lié à l'aspect chaleur du feu (il y aurait peut-être d’ailleurs un rapprochement à faire avec les couleurs des quatre chevaux de l’Apocalypse...).

Le processus alchimique rappelle aussi cette « purification » par le feu pour retrouver la pureté de « l’or » une fois débarrassé de ses imperfections. Il s’agit de « l’or éprouvé par le feu » dont parle Apocalypse 3.
Guénon précise que la différence existante entre l’homme primordial et l’Homme Universel est la même que "celle qui existe entre l’« œuvre au rouge » et l’« œuvre au blanc », correspondant à la perfection respective des « grands mystères » et des « petits mystères »."

D’autres traditions ne laissent aucun doute sur la nature de cette destruction finale :

Voici ce qu'en dit le Bhagavata Purana:
"Bhagavat est encore le soutien du monde, lui qui, sous la forme de la justice, fait prospérer cet univers, qu’il conserve en revêtant les apparences variées de l’animal, de l’homme et du Dieu.
Puis, sous les formes de Kâla, du feu et de Rudra, cet univers qu’il a créé de lui-même, il l’anéantit, quand le temps est venu, comme le vent dissipe les nuages amoncelés."



Il existe également dans la tradition hindoue des Maruts qui sont liés à Indra et Agni donc à l'éclair et au feu mais qu'ils sont surtout enfants d'un Asura : Rudra qui représente un des aspects du feu qui a été intégré et assimilé à Shiva et à sa face destructrice à la fin du cycle.
(Sur « Harout et Marout », référence aux Asuras ayant chuté et aux Titans (les Géants), voir le sujet :
https://lapieceestjouee.blogspot.com/2019/10/les-hordes-de-gog-et-magog-partie-3-12.html )

C’est pourquoi Shiva, suivant l’interprétation la plus ordinaire, est regardé comme « destructeur », alors qu’il est réellement « transformateur ».

Dans le commentaire cité plus haut sur l’Enfer de Dante, il est question aussi de ces « géants » :


  • « D’après les livres religieux musulmans, les habitants du dernier étage infernal auraient des dimensions démesurées, probablement pour offrir plus de matière aux supplices ; et la théologie islamique considère Nemrod comme un des prototypes de l’orgueil satanique : elle le relègue au même séjour qu’Iblis, son Lucifer. Ces monstres mesurent quarante-deux brasses ; et un commentateur de la Divine Comédie au XVIe siècle, Landino, (...) d’après des calculs fondés sur le texte de Dante fixait a quarante-deux brasses la taille de son Nemrod. »



Lien également établi par M. Gilis dans « Les mystères kabiriques » :

  • « [Les] "entités", qui représentent les influences inférieures (...), et qui sont considérées comme menant actuellement une existence « souterraine », sont décrites à la fois comme des géants et comme des nains, ce qui (...) les identifie, tout au moins sous un certain rapport, aux "gardiens des trésors cachés" et aux forgerons du "feu souterrain", qui ont aussi, rappelons-le, un aspect extrêmement maléfique. »



Selon mon interprétation, si la fin du Kali Yuga est symbolisée par la mort de l’AC tué de la main du Christ, celle de la fin du Manvantara est marquée par la libération des Gog et Magog.
Babylone (« la Grande » celle de l’Apocalypse, et non les diverses représentations d‘une portée moindre qui jalonnent le récit biblique) pourrait, comme l’avait suggéré Sowl, concerner l’humanité actuelle dans son ensemble.
Ainsi le « feu divin » achèverait sa double mission : purifiés par lui, les Elus sont « sortis du milieu d’elle » et ceux qui restent sont "des démons, un repaire de tout esprit impur" en parfaite conformité avec ce qui a été annoncé par Ibn Arabî dans le "Sceau des engendrés" :


  • "Lorsqu’Allâh le Très Haut l’aura fait mourir, et qu’il aura fait mourir les croyants de son temps, ceux qui resteront seront comme des bêtes, sans plus de considérations pour ce qui est licite et pour ce qui ne l’est pas. Ils agiront gouvernés par la nature, en proie à une convoitise qui ne sera plus contrôlée, ni par l’intellect, ni par la Loi. C’est sur eux que se lèvera L’Heure ".


Là serait l’autre aspect du « feu », destructeur oui, mais en réalité « purificateur » et entraînant l’avènement du nouveau Manvantara.
Les premiers auront été purifiés à l’épreuve du feu, la véritable nature « animale » des autres aura été dévoilée.

Comme rappelé dans la citation d’introduction de ce fil, cette « fin du monde » n’apparaîtra comme telle qu’à ceux qui ne voient rien au delà des limites de ce cycle et même rien au-delà de leur existence corporelle.
Et pourtant, « si l’on veut aller jusqu’à la réalité de l’ordre le plus profond, on peut dire en toute rigueur que la "fin d’un monde" n’est jamais et ne peut jamais être autre chose que la fin d’une illusion. »

Je crois que tous les éléments vont se déchaîner : l'eau, l'air, la terre et le feu ; mais il y aura sans doute une "hiérarchie" et la touche finale sera vraisemblablement le feu.
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Message par Bramane Lun 10 Aoû - 7:26

Wow, tu es une machine!

Je voyais cela plus simpliste. Je crois que nous sommes soumis à des cycles qui nous dépassent par leurs amplitudes.

1000 ans
10 000 ans
100 000 ans....etc.
Nous savons qu'il y a eu des glaciations et des réchauffements.

Je crois que nous sommes dans un de ces cycles qui aura un impact majeur sur notre biosphère et cela, peu importe notre niveau de pollution.
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Message par Alfihar Mer 12 Aoû - 19:31

Skanda est le dieu de l'armée divine qui chasse les Asuras. Il est assimilé à Rudra, chasseur et incarnation du feu (à rapprocher d'Orion qui chasse les Pléiades), possédant l'arc d'Indra qui lance des éclairs (référence à Nostradamus). Skanda ou Karttikeya fils de Shiva est né de l'action d'Agni qui aurait recueilli la semence brûlante et l'aurait déposé dans le Gange.
Les nourrices du fameux Skanda sont dans la mythologie hindoue les 7 matrikas assimilables aux Pléiades et sont les shakti, l'énergie des dieux auxquelles elles sont rattachées.
• Brahmani est la shakti de Brahma,
• Vaishnavi celle de Vishnu,
• Mahesvari
• Indrani est la shakti d'Indra.
• Kaumari vient de Skanda
• Varahi de Varaha
• Chamunda (ou Narasimhi)

Cette référence aux 7 étoiles rappelle l'Apocalypse : "16 Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force. (...) 20 le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont les sept Eglises. »
René Guénon a d'ailleurs signalé : « Signalons aussi que les sept étoiles dont il est parlé au début de l’Apocalypse (I, 16 et 20) seraient, suivant certaines interprétations, celles de la Grande Ourse. » et que selon les phases du cycle la grande Ourse a été la constellation de référence pendant la période hyperboréenne puis ce fut les Pléiades durant la période atlantéenne (voir le chapitre le sanglier et l'ours dans symbole de la science sacrée).

Or en effet il existe un lien entre Rudra et les Marouts:
"Les sages Hindous affirment haut et fort que nous sommes politiquement le jouet des Marouts. Marouts est un terme sanskrit qui signifie « âme morte », susceptible de se réincarner dans de faux vivants. Les Marouts sont les instruments du dieu védique Roudra qui les manipule. Les Brahmanes prétendent que lorsque Shiva, la Providence, veut rabaisser l’humanité, il place aux postes les plus importants de la société des Marouts ne possédant par essence qu’une âme corrompue. Ces êtres pourriront à leur tour la morale, la religion, les arts et la nature et engendreront le déclin de ceux qu’ils dominent. Le Coran dans sa sourate « la Génisse » en parle : « Ceux qui jetèrent derrière leur dos les Ecritures et le livre de Dieu, suivent ce que les démons ont imaginé sur le pouvoir du roi Salomon. Ce n’est pas Salomon qui fut infidèle, ce sont les… démons. Ils enseignent aux hommes la magie et la science qui fut donnée aux deux anges « djinns » de Babylone : Harout et Marout. "
http://strange-univers.over-blog.com/article-kalki-l-invincible-46342840.html

Que ce soit les Marouts, ou le lien avec le feu, l'air et cet aspect destructeur de Rudra cela nous ramène au sujet des djinns qui sont des instruments de cette fin de cycle et aux catastrophes cosmiques qui s'annoncent car le feu descendra du Ciel. Cela d'ailleurs nous reconnecte avec le sujet de l'avatara et de Noël car la cheminée symbolise à la fois ce feu et cette descente avatarique. Kalki va redescendre, c'est à dire Jésus, et le feu de la destruction et de la purification également pour clôturer le cycle.
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Message par Ligeia Mer 12 Aoû - 19:53

Merci pour les précisions Alfihar... Very Happy  

A Bramane : Non pas une machine je certifie ! Laughing
Mais on avait déjà évoqué le sujet avec Alfihar donc il a été plus facile de faire une "synthèse", je n'avais pas à tout "étudier"... Wink

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Message par Ligeia Jeu 13 Aoû - 13:06

Coran, Sourate 57-25 :
« ... Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, et pour qu'Allah reconnaisse qui, dans l'Invisible, défendra Sa cause et celle de Ses Messagers. »

***********

René Guénon, Le Règne : Signification de la métallurgie

"Nous avons dit que les arts ou les métiers qui impliquent une activité s’exerçant sur le règne minéral appartiennent proprement aux peuples sédentaires, et que, comme tels, ils étaient interdits par la loi traditionnelle des peuples nomades, dont la loi hébraïque représente l’exemple le plus généralement connu ; il est évident, en effet, que ces arts tendent directement à la « solidification », qui, dans le monde corporel tel qu’il se présente à nous, atteint effectivement son degré le plus accentué dans le minéral lui-même. D’ailleurs, ce minéral, sous sa forme la plus commune qui est celle de la pierre, sert avant tout à la construction d’édifices stables (1) ; une ville surtout, par l’ensemble des édifices qui la composent, apparaît en quelque sorte comme une agglomération artificielle de minéraux ; et, comme nous l’avons déjà dit, la vie dans les villes correspond à un sédentarisme encore plus complet que la vie agricole, de même que le minéral est plus fixe et plus « solide » que le végétal.

Mais il y a encore autre chose : les arts ayant pour objet le minéral comprennent aussi la métallurgie sous toutes ses formes ; or, si l’on observe que, à notre époque, le métal tend de plus en plus à se substituer à la pierre elle-même dans la construction, comme la pierre s’était autrefois substituée au bois, on est tenté de penser qu’il doit y avoir là un symptôme caractéristique d’une phase plus « avancée » dans la marche descendante du cycle ; et cela est confirmé par le fait que, d’une façon générale, le métal joue un rôle toujours grandissant dans la civilisation moderne « industrialisée » et « mécanisée », et cela aussi bien au point de vue destructif, si l’on peut dire, qu’au point de vue constructif, car la consommation de métal qu’entraînent les guerres contemporaines est véritablement prodigieuse. Cette remarque s’accorde d’ailleurs avec une particularité qu’on rencontre dans la tradition hébraïque : dès le début, quand l’emploi des pierres était permis dans certains cas tels que la construction d’un autel, il était néanmoins spécifié que ces pierres devaient être « entières » et « non touchées par le fer » (2) ; d’après les termes mêmes de ce passage, l’insistance porte moins sur le fait de ne pas travailler la pierre que sur celui de ne pas y employer le métal ; l’interdiction concernant le métal était donc plus rigoureuse, surtout pour tout ce qui était destiné à un usage plus spécialement rituel (3).

1 Il est vrai que, chez beaucoup de peuples, les constructions des époques les plus anciennes étaient en bois, mais, évidemment, de tels édifices n’étaient ni aussi durables, ni par conséquent aussi fixes, que des édifices en pierre ; l’emploi du minéral dans la construction implique donc en tout cas un plus grand degré de « solidité » dans tous les sens de ce mot.
2 Deutéronome, XXVII, 5-6.
3 De là aussi l’emploi persistant des couteaux de pierre pour le rite de la circoncision.


Il subsista même des traces de cette interdiction quand Israël eut cessé d’être nomade et construisit ou fit construire des édifices stables : quand on bâtit le Temple de Jérusalem, « les pierres furent amenées toutes telles qu’elles devaient être, de sorte que, en bâtissant la maison, on n’entendît ni marteau, ni hache, ni aucun outil de fer » (4). Ce fait n’a d’ailleurs en réalité rien d’exceptionnel, et on pourrait trouver, en ce sens, une foule d’indices concordants : ainsi, dans bien des pays, une sorte d’exclusion partielle de la communauté, ou tout au moins de « mise à l’écart », a existé et existe même encore contre les ouvriers travaillant les métaux, surtout les forgerons, dont le métier s’associe du reste souvent avec la pratique d’une magie inférieure et dangereuse, dégénérée finalement, dans la plupart des cas, en sorcellerie pure et simple.

Pourtant, d’un autre côté, la métallurgie, dans certaines formes traditionnelles, a été au contraire particulièrement exaltée et a même servi de base à des organisations initiatiques fort importantes ; nous nous contenterons de citer à cet égard l’exemple des Mystères kabiriques, sans pouvoir d’ailleurs insister ici sur ce sujet très complexe et qui nous entraînerait beaucoup trop loin ; ce qu’il faut en retenir pour le moment, c’est que la métallurgie a à la fois un aspect « sacré » et un aspect « exécré », et, au fond, ces deux aspects procèdent d’un double symbolisme inhérent aux métaux eux-mêmes. Pour comprendre ceci, il faut avant tout se souvenir que les métaux, en raison de leurs correspondances astrales, sont en quelque sorte les « planètes du monde inférieur » ; ils doivent donc naturellement avoir, comme les planètes elles-mêmes dont ils reçoivent et condensent pour ainsi dire les influences dans le milieu terrestre, un aspect « bénéfique » et un aspect « maléfique » (5). De plus, puisqu’il s’agit en somme d’un reflet inférieur, ce que représente nettement la situation même des mines métalliques à l’intérieur de la terre, le côté « maléfique » doit facilement devenir prédominant ; il ne faut pas oublier que, au point de vue traditionnel, les métaux et la métallurgie sont en relation directe avec le « feu souterrain », dont l’idée s’associe sous bien des rapports à celle du « monde infernal » (6).

4 I Rois, VI, 7. – Le Temple de Jérusalem contenait cependant une grande quantité d’objets métalliques, mais l’usage de ceux-ci se rapporte à l’autre aspect du symbolisme des métaux, qui est en effet double comme nous le dirons tout à l’heure ; il semble d’ailleurs que l’interdiction ait fini par être en quelque sorte « localisée » principalement sur l’emploi du fer, qui est précisément, de tous les métaux, celui dont le rôle est le plus important à l’époque moderne.
5 Dans la tradition zoroastrienne, il semble que les planètes soient envisagées presque exclusivement comme « maléfiques » ; ceci peut résulter d’un point de vue particulier à cette tradition, mais d’ailleurs ce qui est connu comme subsistant actuellement de celle-ci n’en représente que des fragments trop mutilés pour qu’il soit possible de se prononcer exactement sur des questions de ce genre.
6 En ce qui concerne cette relation avec le « feu souterrain », la ressemblance manifeste du nom de Vulcain avec celui du Tubalcaïn biblique est particulièrement significative ; tous deux sont d’ailleurs représentés également comme des forgerons ; et, précisément au sujet des forgerons, nous ajouterons que cette association avec le « monde infernal » explique suffisamment ce que nous disions plus haut sur le côté « sinistre » de leur métier. – Les Kabires, d’autre part, tout en étant aussi des forgerons, avaient un double aspect terrestre et céleste, les mettant en rapport à la fois avec les métaux et avec les planètes correspondantes.


Bien entendu, les influences métalliques, si on les prend par le côté « bénéfique » en les utilisant d’une façon vraiment « rituelle » au sens le plus complet de ce mot, sont susceptibles d’être « transmuées » et « sublimées », et elles peuvent même d’autant mieux devenir alors un « support » spirituel que ce qui est au niveau le plus bas correspond, par analogie inverse, à ce qui est au niveau le plus élevé ; tout le symbolisme minéral de l’alchimie est en définitive fondé là-dessus, aussi bien que celui des anciennes initiations kabiriques (7). Par contre, quand il ne s’agit que d’un usage profane des métaux, et étant donné que le point de vue profane lui-même a nécessairement pour effet de couper toute communication avec les principes supérieurs, il n’y a plus guère que le côté « maléfique » des influences correspondantes qui puisse agir effectivement, et qui se développera d’ailleurs d’autant plus qu’il se trouvera ainsi isolé de tout ce qui pourrait le restreindre et lui faire équilibre ; et ce cas d’un usage exclusivement profane est évidemment celui qui, dans le monde moderne, se réalise dans toute son ampleur (8 ).

Nous nous sommes surtout placé jusqu’ici au point de vue de la « solidification » du monde, qui est d’ailleurs celui qui aboutit proprement au « règne de la quantité », dont l’usage actuel des métaux n’est encore qu’un aspect ; ce point de vue est, en fait, celui qui s’est manifesté en toutes choses de la façon la plus apparente jusqu’au point où le monde en est arrivé présentement. Mais les choses peuvent aller plus loin encore, et les métaux, du fait des influences subtiles qui y sont attachées, peuvent aussi jouer un rôle dans une phase ultérieure tendant plus immédiatement vers la dissolution finale ; assurément, ces influences subtiles, dans tout le cours de la période qu’on peut qualifier de matérialiste, sont en quelque sorte passées à l’état latent, comme tout ce qui est en dehors de l’ordre corporel pur et simple ; mais cela ne veut point dire qu’elles aient cessé d’exister, ni même qu’elles aient cessé entièrement d’agir, quoique d’une façon dissimulée, dont le côté « satanique » qui existe dans le « machinisme » lui-même, surtout (mais non pas uniquement) dans ses applications destructives, n’est en somme qu’une manifestation, quoique les matérialistes soient naturellement incapables d’en rien soupçonner. Ces mêmes influences peuvent donc n’attendre qu’une occasion favorable pour affirmer leur action plus ouvertement, et, naturellement, toujours dans le même sens « maléfique », puisque, pour ce qui est des influences d’ordre « bénéfique », ce monde leur a été pour ainsi dire fermé par l’attitude profane de l’humanité moderne ; or cette occasion peut même n’être plus très éloignée, car l’instabilité qui va actuellement en croissant dans tous les domaines montre bien que le point correspondant à la plus grande prédominance effective de la « solidité » et de la « matérialité » a été déjà dépassé.

7 Il convient de dire que l’alchimie proprement dite s’arrêtait au « monde intermédiaire » et s’en tenait au point de vue qu’on peut appeler « cosmologique » ; mais son symbolisme n’en était pas moins susceptible d’une transposition lui donnant une valeur véritablement spirituelle et initiatique.
8 Le cas de la monnaie, telle qu’elle est actuellement, peut encore servir ici d’exemple caractéristique : dépouillée de tout ce qui pouvait, dans des civilisations traditionnelles, en faire comme un véhicule d’« influences spirituelles », non seulement elle est réduite à n’être plus, en elle-même, qu’un simple signe « matériel » et quantitatif, mais encore elle ne peut plus jouer qu’un rôle véritablement néfaste et « satanique », qu’il n’est que trop facile de constater effectivement à notre époque.


On comprendra peut-être mieux ce que nous venons de dire si l’on remarque que les métaux, suivant le symbolisme traditionnel, sont en relation non seulement avec le « feu souterrain » comme nous l’avons indiqué, mais encore avec les « trésors cachés », tout cela étant d’ailleurs assez étroitement connexe, pour des raisons que nous ne pouvons songer à développer davantage en ce moment, mais qui peuvent notamment aider à l’explication de la façon dont des interventions humaines sont susceptibles de provoquer ou plus exactement de « déclencher » certains cataclysmes naturels.

Quoi qu’il en soit, toutes les « légendes » (pour parler le langage actuel) qui se rapportent à ces « trésors » montrent clairement que leurs « gardiens », c’est-à-dire précisément les influences subtiles qui y sont attachées, sont des « entités » psychiques qu’il est fort dangereux d’approcher sans posséder les « qualifications » requises et sans prendre les précautions voulues ; mais, en fait, quelles précautions des modernes, qui sont complètement ignorants de ces choses, pourraient-ils bien prendre à cet égard ? Ils sont trop évidemment dépourvus de toute « qualification », ainsi que de tout moyen d’action dans ce domaine, qui leur échappe en conséquence de l’attitude même qu’ils ont prise vis-à-vis de toutes choses ; il est vrai qu’ils se vantent constamment de « dompter les forces de la nature », mais ils sont certes bien loin de se douter que, derrière ces forces mêmes, qu’ils envisagent en un sens exclusivement corporel, il y a quelque chose d’un autre ordre, dont elles ne sont réellement que le véhicule et comme l’apparence extérieure ; et c’est cela qui pourrait bien quelque jour se révolter et se retourner finalement contre ceux qui l’ont méconnu.

À ce propos, nous ajouterons incidemment une autre remarque qui ne semblera peut-être que singulière ou curieuse, mais que nous aurons l’occasion de retrouver par la suite : les « gardiens des trésors cachés », qui sont en même temps les forgerons travaillant dans le « feu souterrain », sont, dans les « légendes », représentés à la fois, et suivant les cas, comme des géants et comme des nains. Quelque chose de semblable existait aussi pour les Kabires, ce qui indique que tout ce symbolisme est encore susceptible de recevoir une application se référant à un ordre supérieur ; mais, si l’on s’en tient au point de vue où, du fait des conditions mêmes de notre époque, nous devons nous placer présentement, on ne peut en voir que la face en quelque sorte « infernale », c’est-à-dire qu’il n’y a là, dans ces conditions, qu’une expression d’influences appartenant au côté inférieur et « ténébreux » de ce qu’on peut appeler le « psychisme cosmique » ; et, comme nous le verrons mieux en poursuivant notre étude, ce sont effectivement les influences de cette sorte qui, sous leurs formes multiples, menacent aujourd’hui la « solidité » du monde.

Pour compléter cet aperçu, nous noterons encore, comme se rapportant évidemment au côté « maléfique » de l’influence des métaux, l’interdiction fréquente de porter sur soi des objets métalliques pendant l’accomplissement de certains rites, soit dans le cas de rites exotériques (9), soit dans celui de rites proprement initiatiques (10).

9 Cette interdiction existe notamment, du moins en principe, pour les rites islamiques du pèlerinage, bien que, en fait, elle ne soit plus rigoureusement observée aujourd’hui ; de plus, celui qui a accompli entièrement ces rites, y compris ce qui en constitue le côté le plus « intérieur », doit s’abstenir désormais de tout travail où le feu est mis en œuvre, ce qui exclut en particulier les forgerons et autres métallurgistes.
10 Dans les initiations occidentales, ceci se traduit, dans la préparation rituelle du récipiendaire, par ce qui est désigné comme le « dépouillement des métaux ». On pourrait dire que, dans un cas comme celui-là, les métaux, outre qu’ils peuvent nuire effectivement à la transmission des « influences spirituelles », sont pris comme représentant en quelque sorte ce que la Kabbale hébraïque appelle les « écorces » ou les « coquilles » (qlippoth), c’est-à-dire ce qu’il y a de plus inférieur dans le domaine subtil, constituant, s’il est permis de s’exprimer ainsi, les « bas-fonds » infra-corporels de notre monde


Sans doute, toutes les prescriptions de ce genre ont avant tout un caractère symbolique, et c’est même ce qui en fait la valeur profonde ; mais ce dont il faut bien se rendre compte, c’est que le véritable symbolisme traditionnel (qu’on doit bien se garder de confondre avec les contrefaçons et les fausses interprétations auxquelles les modernes appliquent parfois abusivement le même nom) (11) a toujours une portée effective, et que ses applications rituelles, en particulier, ont des effets parfaitement réels, bien que les facultés étroitement limitées de l’homme moderne ne puissent généralement les percevoir. Il ne s’agit point là de choses vaguement « idéales », mais, bien au contraire, de choses dont la réalité se manifeste parfois d’une façon en quelque sorte « tangible » ; s’il en était autrement, comment pourrait-on expliquer, par exemple, le fait qu’il y a des hommes qui, dans certains états spirituels, ne peuvent souffrir le moindre contact même indirect des métaux, et cela même si ce contact a été opéré à leur insu et dans des conditions telles qu’il leur soit impossible de s’en apercevoir par le moyen de leurs sens corporels, ce qui exclut forcément l’explication psychologique et « simpliste » par l’« autosuggestion » (12) ?
Si nous ajoutons que ce contact peut aller, en pareil cas, jusqu’à produire extérieurement les effets physiologiques d’une véritable brûlure, on conviendra que de tels faits devraient donner à réfléchir si les modernes en étaient encore capables ; mais l’attitude profane et matérialiste et le parti pris qui en résulte les ont plongés dans un incurable aveuglement.

11 Ainsi, les « historiens des religions », dans la première moitié du XIXe siècle, avaient inventé quelque chose à quoi ils avaient donné le nom de « symbolique », et qui était un système d’interprétation n’ayant avec le vrai symbolisme que des rapports extrêmement lointains ; quant aux abus simplement « littéraires » du mot « symbolisme », il est évident qu’il ne vaut même pas la peine d’en parler.
12 Nous pouvons citer ici, comme exemple connu, le cas de Shrî Râmakrishna.


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