Bientôt tout le monde devra recevoir les 11 vaccins !

par Invité Mer 6 Nov - 18:06

Ils sont forts tout de même !
Grâce à la peur, ils pousseront les gens à rattraper leurs vaccins et à recevoir les 11 vaccins obligatoires pour les nouveaux-nés depuis 2018, sauf que cela concernera tout le monde !
Ou comment flinguer notre système immunitaire ....
Il faut les comprendre, ça urge, ils n'ont plus le temps, tout le monde doit être affaibli, notamment via les vaccins.

Comment ?
Une épidémie mondiale de rougeole.

Saviez-vous que ce méchant virus faisait "reset" à votre système immunitaire ! Magique, celui-ci devient amnésique, aussi naïf que celui d'un nouveau né !

Ils sont forts, je vous dis.....

Voici l'article du Monde qui en parle :

La rougeole provoque une amnésie immunitaire globale

Le virus morbilleux réinitialise les défenses de l’organisme et le rend plus vulnérable à d’autres infections. La vaccination contre la rougeole prévient ce « paradoxe immunitaire ».

Par Paul Benkimoun Publié le 04 novembre 2019

Il y avait déjà d’excellentes raisons de prôner la vaccination contre la rougeole, mais deux publications simultanées viennent renforcer son intérêt, au-delà de la seule protection contre cette maladie hautement contagieuse qui a fait plus de 100 000 morts dans le monde en 2017, principalement des enfants de moins de 5 ans. Responsable de l’infection, le virus de la rougeole ne se contente pas d’entraîner des symptômes (fièvre, rhinite, toux, éruption cutanée…), il provoque aussi une sorte d’amnésie du système immunitaire : les anticorps déjà créés qui se mobilisent lors d’une nouvelle infection disparaissent en grande partie. Le système immunitaire doit alors réapprendre à protéger l’organisme contre les infections.

« La puissante activation du système immunitaire par la rougeole engendre une immunité pour toute la vie à l’égard de cette maladie mais, en même temps, une profonde immunosuppression », soulignent Velislava Petrova (Wellcome Trust Sanger Institute, Cambridge, Royaume-Uni) et ses collègues dans un article publié jeudi 31 octobre dans Science Immunology. Responsable au CHU de Caen du centre national de référence des virus de la rougeole, rubéole et oreillons, la professeur Astrid Vabret confirme ce « paradoxe immunitaire de la rougeole », connu depuis quelques années : « La durée de cette immunodépression n’est pas encore consensuelle : de 5 à 6 mois ? 5 ans chez 10 à 15 % de la cohorte des enfants infectés. Il ne semble pas y avoir de retour à l’état antérieur (une sorte de “guérison”, si cela existe vraiment) et la reconstitution du répertoire d’anticorps réclamerait la réexposition au pathogène. »

Sur un autre plan, « des études épidémiologiques ont montré l’association entre la rougeole et une morbidité et une mortalité accrues des années après l’infection, mais les raisons en sont mal connues. Le virus de la rougeole infecte les cellules immunitaires et provoque une immunosuppression aiguë », rappellent pour leur part dans Science, le 31 octobre également, Michael Mina (Brigham and Women’s Hospital, Harvard Medical School, Boston) et ses collègues.

A cela s’est ajoutée la notion selon laquelle la vaccination antirougeoleuse protégerait contre cette maladie mais aussi contre d’autres infections sur le long terme. Serait-ce dû à une stimulation globale du système immunitaire ou bien cet effet du vaccin résulterait-il de l’absence d’infection par la rougeole elle-même ? Les deux équipes de Velislava Petrova et de Michael Mina ont chacune levé le voile sur les mécanismes faisant pencher la balance en faveur de la seconde explication.
Selon une étude, les enfants touchés avaient perdu 33 % du total de leurs répertoires d’anticorps

Velislava Petrova et ses collègues ont analysé des prélèvements sanguins réalisés en 2013 aux Pays-Bas chez 77 enfants non vaccinés, scolarisés dans trois écoles protestantes orthodoxes, où le taux de couverture vaccinale contre la rougeole est inférieur à 20 %. Deux mois plus tard, une épidémie de rougeole a touché 26 de ces 77 enfants et de nouveaux prélèvements ont été effectués pour tout le groupe afin de comparer les enfants infectés à leurs camarades indemnes. Les chercheurs ont examiné les modifications génétiques intervenues dans les cellules immunitaires : lymphocytes B « naïfs » (n’ayant pas encore été en contact avec l’antigène qui les infectera) et lymphocytes B à mémoire, capables de reconnaître l’antigène qui les a infectés.

Après l’infection rougeoleuse, il existait une reconstitution incomplète du pool de lymphocytes B naïfs, ce qui se traduit par une immaturité immunitaire, et une altération de la mémoire immunitaire des pathogènes déjà rencontrés du fait d’une diminution du pool des lymphocytes B à mémoire. « L’infection par le virus de la rougeole est responsable de modifications de la diversité des lymphocytes B naïfs et à mémoire, qui persistent après la disparition de la maladie clinique, et contribuent à compromettre l’immunité vis-à-vis des infections ou vaccinations antérieures », résument Velislava Petrova et ses collègues.

Michael Mina et l’équipe dirigée par Stephen Elledge (Brigham and Women’s Hospital, Harvard Medical School, Boston) ont travaillé à partir des mêmes prélèvements sanguins avec un outil, le VirScan, qui détecte dans une goutte de sang les anticorps spécifiques de tous les virus ayant infecté l’individu. Ils ont bien retrouvé des anticorps de la rougeole mais ont aussi constaté que les anticorps contre les autres infections étaient moins nombreux : une baisse allant de 11 à 73 % selon les agents infectieux. Les enfants touchés avaient perdu 33 % du total de leurs répertoires d’anticorps, la perte atteignant même 40 % en cas de forme sévère de rougeole. Les réexpositions naturelles ultérieures à des pathogènes ont permis la récupération d’anticorps.

Ces résultats soulignent l’importance de la vaccination antirougeoleuse, laissant entendre qu’il serait judicieux d’effectuer une piqûre de rappel pour l’ensemble des vaccins reçus dans l’enfance chez les personnes qui font une rougeole. « Le fait que le vaccin vivant atténué ne produise pas l’immunodépression transitoire telle que la provoque l’infection est un avantage certain », estime la professeure Vabret.

En 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) évaluait à 85 % la proportion d’enfants dans le monde ayant reçu leur première dose de vaccin contre la rougeole avant d’avoir 1 an, un taux en progrès mais encore insuffisant.

Paul Benkimoun

par Invité Ven 6 Déc - 7:07

Un exemple concret récent : la vaccination massive à marche forcée contre la rougeole dans les îles Samoa :

Rougeole: les îles Samoa toujours claquemurées, le gouvernement mobilisé contre les anti-vaccins

Bientôt tout le monde devra recevoir les 11 vaccins !

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