Spiritualité à rebours : Netflix sort "Messiah"

Un Messie peut-il avoir un compte Twitter ? C’est peut-être l’une des questions que posera la nouvelle série Netflix, Messiah, qui suit un Messie apparu dans notre monde actuel.

Oubliez Ben-Hur : et si un Messie apparaissait, non pas il y a 2000 ans, mais en 2019 dans notre monde ? Devrions-nous le prendre au sérieux ? Le traiter d’escroc et de complotiste ? Faut-il le voir pour le croire ? Toutes ces questions, de nature évidemment très religieuses, sont au centre de la nouvelle série Netflix, Messiah. Créée par Michael Petroni, scénariste australien du Rite ou encore du Monde de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’Aurore, cette nouvelle série est menée à l’écran par Mehdi Dehbi, dans le rôle d’Al Massih, un homme arrivé aux États-Unis du Moyen-Orient et qui clame être un envoyé de Dieu. Ce dernier rassemble beaucoup de croyants autour de lui et semble réaliser des miracles : dans la bande-annonce, ci-dessous, il sauve même une jeune fille d’une tornade.



L’intrigue est néanmoins centrée sur les actions du français Tomer Sisley, qui interprète Avrim Dahan, un agent du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien, et Michelle Monaghan (connue pour ses rôles dans la saga Mission : Impossible et la célèbre première saison de la série True Detective), agent de la CIA chargée de faire la lumière sur l’identité de cet homme qui se fait passer pour un nouveau Jésus Christ. La série se place comme un thriller avec moult révélations et cliffhangers, similaire à une série comme Homeland. En résumé, Netflix indique : « Messiah est un thriller provocant et plein de suspens qui explore le pouvoir de l’influence et de la croyance à l’heure des réseaux sociaux. » Messiah débutera le 1er janvier 2020 sur la plate-forme SVOD en question.

Source : https://www.journaldugeek.com/2019/12/03/netflix-serie-messiah/

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"Jesus est-il de retour parmi les Hommes ?

Il a les cheveux longs, une longue robe blanche, un regard bienveillant et surtout, il fait des miracles partout où il passe. Mais qui est cet homme apparu soudainement à Damas, en Syrie, face à la menace de l'Etat Islamique ?

La plateforme de streaming proposera début janvier une série qui imagine le retour de Jésus sur Terre.
Jésus revient. Netflix a dévoilé ce mercredi la bande-annonce de Messiah, sa prochaine série qui risque de faire couler beaucoup d'encre. Située à Damas, en Syrie, l'intrigue suit l'arrivée sur Terre d'un homme capable de tous les miracles et considéré comme le messie.

Barbu hirsute vêtu d'une robe blanche, cet homme sans nom apparaît comme un nouvel espoir dans une région où sévit l'Etat Islamique. Est-il réellement Jésus Christ, de retour 2.000 ans après sa crucifixion? Une agente de la CIA (Michelle Monaghan) et un officier israélien (Tomer Sisley) mènent l'enquête...

Présenté par Netflix comme "un thriller provocant et plein de suspens qui explore le pouvoir de l’influence et de la croyance à l’heure des réseaux sociaux", Messiah a été créé par Michael Petroni (Le Monde de Narnia: L’Odyssée du Passeur d’Aurore). La série sera disponible sur Netflix le 1er janvier 2020."

Source : https://people.bfmtv.com/series/messiah-une-intrigante-bande-annonce-pour-la-serie-netflix-sur-jesus-1817980.html

La bande annonce :

Annonce du Dajjal ou tentative de discrédit pour l'arrivée future du Mahdî... ?

J'attendrai de voir la série et notamment sa fin, pour en savoir plus mais le fait qu'un agent de la CIA et l'autre du Shin Bet "mènent l'enquête" est révélateur.

"Netflix joue la provocation avec son thriller politico-religieux « Messiah »
Une pétition a déjà été lancée sur internet pour appeler au boycott de "Messiah", décrit par les initiateurs du texte comme une "propagande maléfique et anti-islamique"

Un prophète qui défie l’organisation Etat islamique en Syrie, une fusillade sur le mont du Temple à Jérusalem et peut-être la venue du Messie : Netflix aurait difficilement pu choisir des thèmes plus polémiques pour sa nouvelle série « Messiah », disponible le 1er janvier.

« Oui, c’est provocateur, la série est provocatrice », confirme à l’AFP son créateur, Michael Petroni. « Mais provocateur ne veut pas dire offensant », ajoute aussitôt l’Australien.
« Messiah » met en scène une mystérieuse figure religieuse qui apparaît soudainement au Moyen-Orient et finit par être poursuivie à travers le monde par la CIA. Une façon d’imaginer comment le monde actuel réagirait à l’émergence d’un tel individu diffusant son message via les réseaux sociaux, entre « fake news », propagande et fils d’informations en continu.
Cet étrange personnage incarné par l’acteur belge Mehdi Dehbi est-il vraiment le Messie, un agent politique malfaisant ou un escroc manipulateur de génie ? La question est précisément au coeur de la série. Et Michael Petroni reconnaît que Netflix a sursauté lorsqu’il a soumis son idée.

« C’était vraiment un concept très audacieux. Si vous lisez le ‘pilote’, ce type organise le passage à pied de 2 000 Palestiniens de Syrie à travers la frontière israélienne », dit l’auteur.

Filmer les scènes de « Messiah » sur place était inenvisageable. Il a donc fallu construire, à grands frais, une réplique grandeur nature d’une partie du mont du Temple, dont le Dôme du Rocher où, selon la tradition musulmane, Mahomet a entamé son ascension au paradis.
M. Petroni maintient que son oeuvre « ne vise en aucune manière à choquer qui que ce soit » mais il dit s’attendre « à ce qu’il y ait beaucoup de bruit autour de la série, et de nombreux débats » qu’il appelle d’ailleurs de ses voeux.
Une pétition a déjà été lancée sur la Toile pour appeler au boycott de « Messiah », décrit par les initiateurs du texte comme une « propagande maléfique et anti-islamique »

Après la diffusion de la bande-annonce de « Messiah », certains ont également ricané et relevé que le terme « al-Masih » est aussi parfois employé dans la théologie islamique pour désigner un faux prophète maléfique similaire à la figure de l’Antéchrist, croyant avoir percé à jour la vraie nature du personnage joué par Mehdi Dehbi.

Netflix a rapidement démenti et les détails de l’intrigue restent strictement confidentiels jusqu’à la mise en ligne le 1er janvier."

L'article en totalité ici : https://fr.timesofisrael.com/netflix-joue-la-provocation-avec-son-thriller-politico-religieux-messiah/

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Les phrases concernant "l'envahissement de Jérusalem" et la "fusillade sur le Mont du Temple" sont intéressantes car si je me souviens bien, Ror avait suggéré que ce pourrait être une des ruses de l’AC que de monter la tête des gens contre Israël en provoquant l’envahissement et la ruine de Jérusalem.
Ce qui ne sera pas très difficile vu l’amalgame qui est fait actuellement (et diaboliquement entretenu) entre le Judaïsme véritable et légitime, et le sionisme.

En Luc 21, le Christ annonce l’invasion puis la destruction de Jérusalem et il poursuit sans aucune transition sur la fin des temps comme si pour lui, les deux évènements étaient liés, l’un annonciateur de l’autre :

• « Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. (...) et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis. »
  

De même en Ezéchiel 24 Dieu annonce son châtiment :

« Le crime est dans ta souillure; parce que j'ai voulu te purifier et que tu n'es pas devenue pure, tu ne seras plus purifiée de ta souillure jusqu'à ce que j'aie assouvi sur toi ma fureur. » En effet, Israël, en mettant fin à l’exil, a bafoué l’interdiction divine et déclenche le châtiment contre elle : « Si Allâh ne leur avait pas prescrit l’exode, ils auraient été châtiés en ce monde » (Cor. 59, 3).

Toujours en Ezéchiel 24, le Seigneur ajoute :

• « Et toi, fils de l'homme, le jour où je leur enlèverai ce qui fait leur force, leur joie et leur gloire, les délices de leurs yeux et l'objet de leur amour, leurs fils et leurs filles, ce jour-là un fuyard viendra vers toi pour l'annoncer à tes oreilles. En ce jour, ta bouche s'ouvrira avec le fuyard, et tu parleras, tu ne seras plus muet; tu seras pour eux un signe, et ils sauront que je suis l'Eternel. »
  

J'ai déjà signalé que, selon moi, ce "fuyard" est une référence au Mahdî et à son apparition....
Voir ce sujet : https://lagrandeparodie.forumactif.com/t742-apocalypse-17-la-prostituee-et-la-bete#2886

 Pour ceux qui n’auraient pas encore vu la série mais qui comptent le faire, des passages du film seront largement dévoilés ici donc à vous de voir....
Je n'ai pas pu faire aussi développé que prévu vu l'actualité un peu "chargée"... Vous pouvez bien évidemment compléter !  

Présentation :

« Comment réagirait le monde, si un homme ressemblant comme deux gouttes d'eau au Christ réincarné commençait à faire des miracles, relayés par les médias et les réseaux sociaux ? Combien de temps mettrait l'humanité à s'emballer, devant la multiplication des pains retransmises en direct sur Facebook ? C'est une question passionnante qui anime le coeur de « Messiah », nouvelle création Netflix qui sort ce 1er janvier 2020.

Tout commence en Syrie, où la résurgence de l'Etat Islamique menace concrètement la capitale, Damas, sur le point de tomber. Pour la population locale, il n'y a plus d'espoir. Soudain, un homme apparaît et demande aux habitants d'avoir la foi. L'instant d'après, une tempête de sable se lève et balaye littéralement l'armée de DAESH. Est-ce un miracle ? Des centaines de Syriens veulent y croire et décident de suivre leur nouveau Prophète, qui les conduit à travers le Désert, en Terre Promise... Israël ! Autant dire que l'Etat Hébreux n'est pas du tout d'accord pour accueillir ces réfugiés musulmans. Les services de renseignements vont rapidement s'intéresser à la figure énigmatique qui se cache derrière cet improbable mouvement.
Dans le rôle principal, le Belge Mehdi Dehbi incarne un homme capable de défier l’organisation État islamique en Syrie, de provoquer une fusillade sur le Mont du Temple à Jérusalem ou se revendiquant de plusieurs miracles aux États-Unis. Présenté par ses partisans comme le fils de Dieu et par ses détracteurs comme un agitateur politique semant le chaos, il attire l’attention de la communauté internationale avec ces actes perturbants l’ordre géopolitique mondial et oblige Eva Geller (Michelle Monaghan), un agent de la CIA, et Aviram (Tomer Sisley), un agent du renseignement israélien (Shin Bet), à enquêter: est-ce un homme au pouvoir divin ou un habile escroc ? »


Cette série entretient la confusion à merveille entre les différents « personnages » devant intervenir à la « fin des temps » : le Mahdî, l’Antéchrist (Dajjal) et le Christ de la seconde venue.

Ainsi, tout au début, le personnage mystérieux apparaît à Damas encerclée par les forces de Daesh et menaçant d’être vaincue.  
Vêtu d’une tunique jaune et d’un jean, il se met alors à haranguer la foule. Durant son prêche, une tempête de sable se lève anéantissant l’armée de Daesh. Considérant cela comme un miracle, la foule se décide à le suivre pour une marche dans le désert qui les mènera à la frontière israélienne.

On notera déjà dans son apparition une référence à celle qui mentionne le retour du Christ dans les hadiths :
« Il descendra près du Minaret Blanc de Damas vêtu de vêtements jaunes »



[ Note : Pour le jean dans le film, on pourrait voir là « l’élément grotesque qui ne manque jamais dans ces sortes de choses, et par lequel se trahit précisément leur véritable origine : le diable est assurément fort habile, mais pourtant il ne peut jamais s’empêcher d’être ridicule par quelque côté. » (Guénon) ]

Ce point n’étant pas fort connu, il serait possible d’imaginer une « coïncidence » sans voir là une volonté délibérée d’égarer le spectateur. Mais il n’en est rien ! Les scénaristes savaient parfaitement ce qu’ils faisaient avec cet amalgame puisque dans l’épisode 2 il est dit :



Quand le pseudo-messie est annoncé comme étant celui qui a fait tomber les organisations terroristes on peut y voir la contrefaçon du rôle du Mahdî dont il est dit : « A l’instant même où le Mahdi sera confirmé dans sa mission devant la Kaaba de la Mekke, les États et les régimes du monde islamique s’écrouleront comme des châteaux de cartes ».

Il est d’ailleurs hautement improbable que le véritable « Messie » choisisse une église issue du protestantisme évangélique et Washington pour son « retour » !

A noter aussi que lorsqu’il « apparaît » quelque part, tempête de sable ou tornade arrivent en même temps... Il y a là sans doute un lien avec le symbolisme associé à Typhon, dieu des vents et des tempêtes, représentant l’aspect maléfique du serpent.

Je ne reviendrai pas sur certains aspects déjà évoqués dans les messages précédents et qui sont confirmés : l'aspect moderniste du "messie", ses "concessions" au monde moderne (présence par ses suiveurs sur les réseaux), pas de véritable spiritualité, juste un fourre-tout sensé réconcilier les peuples et les nations au-delà (sic !) de la religion.


Ce qui est émerge de cette série, c’est que chacun pourra voir dans ce personnage ce qu’il y veut, que ce soit par le cœur (conviction intime) ou par les sens (faux-miracles).

Est-ce véritablement le messie un simple mystificateur, mentaliste et psychologue de génie, et passé maître dans l’art de l’illusion (le « héros » est dit avoir été élevé dans un « maître-magicien ») ?
Ce n’est pas cette saison qui nous donnera la réponse officielle puisque qu’elle se termine encore sur un message équivoque : le «messie » a échappé à la mort et a « ressuscité » ses ennemis acharnés du Shin Bet...

A titre personnel, j’y vois un double piège.
Le premier ciblerait la venue du Mahdî : il s’agirait de mettre dans la tête des gens que tout personnage se prétendant détenir l’autorité légitime issue de Dieu pour le rétablissement de la Foi pure, ne pourra être qu’un usurpateur.  

Le second, plus pernicieux, vise l’Antéchrist. En faisant de ce redoutable ennemi, un simple affabulateur à « bonne tête » même pas capable de tromper la CIA et le Shin Bet, ils contribuent à faire de cette terrible épreuve une simple « formalité » qui ne trompera que les « simples ».

Donc quand on dit de ce personnage qu’il renvoie au Dajjal, je dis « non ! », ne faites surtout pas cette erreur car c’est cela qu’ils voudraient vous faire croire.

Le Dajjal est la pire tentation à laquelle l’homme sera confronté, à tel point qu’il est dit qu’un croyant s’approchant de lui repartira mécréant à cause de la force de sa persuasion.
L’Antéchrist ne sera pas un séduisant beau parleur, bon théologien mais démystifiable pour quiconque a un peu de « jugeotte » et de religiosité.

Tout comme on a veut nous faire croire que le Diable n’existait pas, on tente maintenant de nous dire que si l’AC existe, il n’est pas si redoutable que cela.

Rappelons-nous juste des paroles bibliques :
« Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. (...) Si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. »


Dernière image pour la fin.....

J'ose un avis : c'est peut être le risque si l'on s'en tient trop à une lecture trop littérale des textes.

Entièrement d'accord avec toi, Ligeia. Toute l'attention du spectateur, de la même manière que les Hommes dans la série, est concentrée sur le personnage principal, dont on ignore complètement la nature et les intentions. Toutefois, pour des personnes averties comme nous, il est clair que le personnage principal dépeint ici est le Dajjal: il séduit, dans un premier temps, avec ses miracles (la défaite de Daesh, son évasion, l’enfant sauvé à l’esplanade des mosquées, il marche sur l’eau à Washington, le sauvetage d’une église protestante texane et la résurrection des agents du Shin Bet à la fin de la saison), son occasionnelle brutalité « juste » (contre le Palestinien anti-femme et le chien), son ancrage dans la modernité afin d’attirer la sympathie des gens (ses habits, sa consommation, …), sa volonté de toucher le plus grand nombre par l'utilisation d'outils de communications modernes (TV, radio, Internet, ...) et j'en passe.

Tout cela exprime son anti-traditionnalisme. Il est complètement à rebours de la spiritualité. Là où il est dans le devoir du pêcheur de s’approcher de Dieu par une pratique active de la spiritualité, ici, le personnage séduit les Hommes pour les faire venir à lui, qui se contente alors de le suivre passivement.

Mais tu as également raison de préciser que le Dajjal n'est pas aussi grossier ni superficiel. Il est beaucoup plus pernicieux et le malin s'insinue à travers nous également par nos actes quotidiens qui sont son principal moyen d'influence sur l'Humanité. Ce pseudo-Dajjal que nous présente la série est risible et ne reflète pas la réelle nature du vrai Dajjal, qui, selon moi, utilisera beaucoup plus ses disciples par le biais de leurs émotions et de leur ressenti face à l'injustice et la cruauté qu'il aura insidieusement installé dans le monde avant son apparition.

LionBlanc a écrit:J'ose un avis : c'est peut être le risque si l'on s'en tient trop à une lecture trop littérale des textes.

Sur quel point Lion ? Au sujet de la sous-estimation de la tentation représentée par l'AC ?

@Adju : Oui en ce sens et pour nous cela est clair. Il y a aussi la séquence de fin dans le désert qui a refleuri sur le lieu du crash.... Je crois que les fleurs dont il s'agit sont des pavots d'Islande (pas exactement des coquelicots qui ont un cœur noir) :  



Fleurs rouges.... sans parler du pouvoir hallucinogène qui leur est associé grâce à l'opium que les capsules contiennent.
Je ne pense pas que ce choix soit dû au hasard (pourquoi pas un simple tapis de fleurs blanches qui aurait été moins équivoque ?) et tout le monde connait la citation "La religion est l'opium du peuple" de K. Marx...  

Sur la mort et "résurrection" du jeune garçon, cela ressemble à un travestissement d'un récit sur le Dajjal :

• "Ce jour là (M 2938), un musulman en pleine jeunesse (M 2937) se rendra auprès de l'armée du Trompeur, et demandera aux gardes de celui-ci de le laisser rencontrer le grand Menteur. A ces mots les gardes se fâcheront et seront sur le point de tuer le jeune homme, mais ensuite, se souvenant que leur maître leur a interdit de tuer qui que ce soit sans sa permission, se raviseront, et conduiront le jeune musulman auprès du Trompeur ; dès que le jeune croyant le verra, il s'exclamera : "Ô les hommes, je témoigne que c'est le Trompeur dont le Prophète avait parlé !"
  Le Trompeur le fera alors allonger et frapper. Puis il lui dira : "Tu ne crois pas en moi ? – Tu es le Messie Menteur" dira encore le jeune homme. Le Trompeur ordonnera alors que ce jeune homme soit scié en deux. Il marchera entre les deux parties du corps puis dira à celui-ci : "Lève-toi" et le jeune homme ressuscitera. "Crois-tu en moi, maintenant ? lui dira-t-il. – Je suis encore plus convaincu que tu es le Menteur" répondra le jeune homme. Le Trompeur, voulant de nouveau le tuer, ne pourra plus le faire : un miracle protégera le jeune homme. Alors le Trompeur le jettera dans son feu (FB 13/129).
  "Cet (homme), a dit le Prophète, sera l('un des) plus grands hommes en shahâda* auprès de Dieu" (M 2938) *shahâda = témoignage, ou martyre."
  

Non, au sujet, de la façon dont se présentera le Christ, mais aussi son "imitateur" l'AC.
Je vois  l'image ou les messieurs disent : "mais il est apparu à Damas, en robe jaune", c'est avec cela qu'il faut faire attention.

En revanche, je n'arrive pas du tout à me faire une idée de ce à quoi pourra ressembler un AC.
J'ai aussi très peur de confondre.

Et à force de me triturer pour arriver à savoir comment faire, une réponse que tout le monde a devant les yeux depuis des décennies et prononcée par un personnage de roman, s'est imposée : le renard du "Petit Prince" : "l'important est invisible pour les yeux".


Ce n'est pas avec le regard (ni avec les sens), par l'aspect, qu'un homme ou une femme pourra les distinguer.
Surtout pas !


Je ne sais pas si vous avez déjà fait cette expérience, on vous vante la "beauté" de telle femme ou de tel homme et lorsque vous rencontrer le ou la concerné, quelque chose "coince" intérieurement au point de rejaillir sur l'appréciation purement esthétique.
Certains ont des visages parfaits extérieurement, mais en les regardant une "dissonance" se fait sentir, avec leur apparence.


Par contre, j'ai eu connu un patient totalement défiguré, dont il émanait carrément une lumière, il rayonnait, mais pas toujours, c'était en fonction du comportement de l'interlocuteur (si celui ci, le traitait en "humain" ou en "chose").


Il faut se méfier de l'apparence, comme de la peste et si je dis cela, c'est bien parce que je ne suis pas sûre de ne pas me "faire avoir".



Quand je dis "Christ", cela concerne aussi le Mahdi, qui ne ressemblera pas du tout, du tout, à ce qui peut être imaginé.

Le mieux, peut être, est de ne pas les imaginer du tout ou seulement leur nom (ou alors les imaginer en "Mr" tout le monde, afin de se préparer à toute éventualité. Ils peuvent se trouver dans la "peau" du SDF du coin que personne ne regarde jamais....justement. Pas l' AC, il en est incapable - de se mettre dans la peau d'un tel homme - à cause de son orgueil).

Il semble que l'AC aura bien des "difformités" physiques dans le sens où elles reflètent extérieurement un déséquilibre intérieur. Voir sur le sujet le texte de RG : https://lapieceestjouee.blogspot.com/2019/04/rene-guenon-la-grande-parodie-ou-la.html

Mais ce serait en effet une erreur que de se baser uniquement sur cela pour le reconnaître bien que, sa faconde sera tellement trompeuse que Guénon précise : "du reste, s’il en était autrement, il n’y aurait en somme extérieurement aucun moyen de distinguer la « contre-tradition » de la tradition véritable, et il faut bien, pour que les « élus » tout au moins ne soient pas séduits, qu’elle porte en elle-même la « marque du diable »."

Ceux qui ont des appuis/connaissances traditionnels assez solides devraient pouvoir l'identifier (ce qui ne veut pas dire ne pas succomber...) mais pour les autres, c'est cette "difformité" extérieure qui sera sa "marque", comme un avertissement.

Exactement ; dans le film on le voit bien : que ce soit par les "miracles" (appel aux sens) ou par la fille du pasteur engluée dans les "belles paroles" : séduite car il lui dit ce qu'elle veut entendre et entretient le sentiment d'être une "élue", à part.
C'est une illustration de la confusion du "cœur" (réduit au sentiment et flattant l'orgueil) et du psychisme, avec la véritable connaissance intérieure qui seule permettra d'identifier sa véritable nature ; au lieu de la victoire du "Soi" sur le "moi", l'être est renfermé dans son individualité et ses "perceptions".  

D'où mon avertissement récurrent sur le fait qu'il est nettement plus sage de se savoir "rien" plutôt que de se croire "quelque chose"....

La véritable connaissance intérieure, est aussi le coeur, mais pas dans le sens où il est entendu généralement.

Et comme on peut le remarquer, il devient difficile d'exprimer quoi que ce soit, sans risquer de tomber dans des glissements sémantiques qui se sont produit au fil du temps et des mentalités.

Pour le reste, oui, je "vois" de quoi il s'agit, mais ne pourrai l'exprimer pour les raisons précédemment dites.
En effet, mais méfiance avec le "rien", ce n'est qu'un mot, encore faut il qu'il revête un ressenti réel, sans pour autant négliger les autres ou se négliger, car, cela revient à négliger quelqu'un tout de même....


Ce que tu veux dire, c'est qu'il vaut mieux éviter de se faire des "films" en se prenant pour un élu ou tout simplement en se prenant pour ce que l'on n'est pas....D'où le travail sur soi pour se connaître, car, ainsi, les illusions deviennent impossibles ou se dissipent assez vite.

Il ne faut pas pour autant sombrer dans paranoïa, qui n'est que la version "négative" du même processus.

LionBlanc a écrit:Ce que tu veux dire, c'est qu'il vaut mieux éviter de se faire des "films" en se prenant pour un élu ou tout simplement en se prenant pour ce que l'on n'est pas....D'où le travail sur soi pour se connaître, car, ainsi, les illusions deviennent impossibles ou se dissipent assez vite.

Oui c'est tout-à-fait cela...

Bonjour à tous,

Avant de chercher comment reconnaître l'AC, peut-être devrions nous rechercher son "saint jean-baptiste".

Et là, il y a des pistes pas très loin, suivez mon regard...

Précise Zul, j'ai eu du mal à "suivre ton regard"....

Notre "micron" me parait bien placé en tête de liste, d'autant que j'ai l'intime conviction que la France est idéale pour la "présentation".

@zul69 : La France pourrait en effet avoir un rôle à jouer ; le sujet a été évoqué ici : https://lagrandeparodie.forumactif.com/t732-arda-et-zerfas-arets-ha-tserphath

Macron travaille pour eux oui, mais il est bien trop "clivant" pour avoir un rôle autre que de "préparation" amenant à leur chaos, guerre civile ou autre. Il prépare le terrain pour le successeur qui risque d'être accueilli comme "sauveur" en effet !