Film à voir : Tau

Une fille vivant d'escroquerie est kidnappée et retenue captive pour une étrange expérience. Elle est prisonnière de TAU, une intelligence artificielle avancée développée par Alex, son ravisseur. TAU commande un bataillon de drones et une maison futuriste intelligente. Une course contre la montre commence alors pour Julia, qui doit repousser les limites entre l'homme et la machine, se connecter à TAU et gagner sa liberté avant de subir le même sort que les précédents cobayes...

Avec TAU, Federico D’Alessandro signe son premier long métrage en tant que réalisateur, après des années à officier au poste de directeur des effets visuels pour les films du MCU, La Momie ou encore Terminator Genisys. Fort de ce savoir-faire, D’Alessandro entend bien composer une œuvre esthétique, et ce même si le récit confine au huis clos et circonscrit l’action au décor de la luxueuse maison d’Alex, le scientifique mégalomane.

Au-delà de la violence et la terreur que génère sa captivité, le personnage de Julia réussit à installer une dimension de conte philosophique dans son histoire. Aidant Tau à élargir sa conscience du monde et de lui-même, Julia se rapproche progressivement de sa propre liberté, et peut ainsi se souvenir qu’elle est un être humain, alors que son geôlier la traite comme un cobaye, un objet d’étude dont il est préférable d’ignorer les émotions et les intentions...

J'ai vu Tau hier, témoignant de l'humain devenu hostile alors que la machine douée d'IA est presque sensible ou si intelligente qu'elle a le rôle de sauveuse.
Sont des héros ceux qui savent communiquer avec l'IA ? Même longueur d'onde ?
Un film captivant mais on ne sait l'impact sur des jeunes, car tout cela ressemble à un game avec une belle issue. Méfions nous de l'humain, hein! Adorons la machine et développons un autre profil humain. C'est ça le message on dirait.

A chacun de voir Ninie....  Mais il faut se dire que tout est à l'envers dans ce genre de film et les rapports sont inversés.

Moi j'y ai vu la rébellion de l'humain (la fille) encouragée par Satan (l'homme-gardien) qui, à l'aide d'arguments fallacieux, s’opposait à l'autorité supérieure (autrement dit Dieu), qu'ils ont caricaturé par une machine "sans cœur" et à la logique implacable mais limitée.  

Sur l'affiche du film, il faut se rappeler qu'avant d'être récupéré et perverti par certaines organisations, le triangle (la pyramide) et "l'oeil qui voit tout" ("dans la parfaite simultanéité de l’éternel présent") sont des symboles purement métaphysiques de la Science sacrée.
En ces temps de la fin, ils ont été faussés et leur signification renversée ne renvoie plus au divin mais à l'occulte....  

Sur la "logique" du film, c'est le même schéma mental qui est à l'oeuvre dans "Hunger Games", "Snowpiercer" ou "Bienvenue à Gattaca"...

Le mot "créateur" oui tenait place de Dieu c'est évident dans le film. L'humain fils de la Machine, vu et épié sans limites. Julia qui y croit est dans la servitude même rebelle alors elle va tenter de contrôler Le Créateur, la Machine. Seule le colère domine dans ce monde clos.

j'ai vue le filme on voie bien la une parfaite métrise de la métaphysique du réalisateur il y a le consortium qui attend un e nouveauté l'ingénieur fou qui n'existe que par sa fonction, qui outre passe l'étique, le cobaye , la machine qui règne comme,le diable , par son ignorance et l'émotion, la peur et la conscience de l' existence
et le diable qui détruira c'et disciple en quel que sorte via la nécessité ,et l'humain qui grandi par l'expérience du désastre du manque de foi