Crains ton Seigneur, pas le virus...

En ces temps troublés, un petit conte issu de la tradition soufie :

• "Nasruddin et la Peste :
  « La Peste était en route vers Bagdad quand il a rencontré Nasruddin. - Où vas-tu ? demanda Nasruddin La Peste répondit : - A Bagdad, pour tuer dix mille personnes.
  Plus tard, la Peste croisa de nouveau Nasruddin. Très en colère, le mollah lui dit :
  - Tu m’as menti. Tu as dit que tu tuerais dix mille personnes et tu en as tué cent mille. Et la Peste répondit : - Je n’ai pas menti, j’en ai tué dix mille. Les autres sont mortes de peur."

Il nous faut trouver le juste milieu.... Vigilance et prévoyance sont nécessaires ; l'important c'est de ne pas céder à la panique/psychose qu'ils veulent nous imposer.  

*****

Un fort beau texte qui va dans le même sens ici :

CRAINS TON SEIGNEUR, PAS LE VIRUS

"La seule chose que demande la personne intelligente, c’est la bonne fin (husna l-khatima), c’est-à-dire mourir avec un fort sentiment d'impatience et de nostalgie pour la rencontre avec Dieu et Son Prophète (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière et notre connexion à lui).
On voit les croyants d’aujourd’hui céder à la peur et à la panique avec l’épidémie du Coronavirus… Alors que là n’est pas le problème en vérité. Tu vas mourir de toute façon. Du corona, de la peste, à la guerre ou dans ton lit, sache une chose : tu vas mourir !

Ce qui fait la différence entre les gens, ce n’est pas comment ils ont fini leur vie, ce qui a causé leur mort, mais plutôt dans quel état ils ont vécu la fin de leur vie. Ce n’est pas ce par quoi leur vie a pris fin qui compte, mais plutôt les qualités qu’ils incarnaient lorsqu’ils sont morts. Qui ils étaient, à quel niveau ils se trouvaient lorsque leur vie s'est arrêtée, quelle était leur dernière demande, leur dernière parole, leur dernier désir...

Nous avons tous reçu notre sentence de mort. Qui ne l’a pas reçu ? Y a-t-il une seule personne sur cette Terre qui ne va pas mourir ? Tu vas mourir, je vais mourir, on va tous mourir. Corona ou pas, cela n’est pas de notre ressort, on ne peut que laisser Dieu choisir. Ce qu’on Lui demande, et ce qu’on doit Lui demander avec ferveur, c’est de choisir pour notre fin une chose qui ne créera pas une fitna - un désordre ou une dureté - dans notre foi et dans notre coeur. Car quelle maladie doit-on combattre en réalité si ce n’est cette dureté de coeur et cette imperméabilité ?
Il est triste de voir que les personnes censées vivre dans la conscience de leur Seigneur réagissent de la même façon aux choses qui leur arrivent que ceux qui sont inconscients. L'être qui accueille Dieu dans sa vie ne devrait-il pas réagir de manière différente que celui qui s’y refuse ? Vivre avec Dieu devrait avoir des conséquences visibles sur nos réactions, sur notre confiance et notre soumission envers le Décret Divin. Mais dans les faits, il est rare de noter une différence, et même pire, nous réagissons souvent de façon encore plus spectaculaire que d’autres ! On ferme le Haram, on arrête le hajj, on arrête la omra ! La Ka’ba est vide, nous avons tous vu les photos… Alors que si Dieu décide de changer quelque chose, ce sera peut-être grâce aux prières de ceux qui prient justement ! Mais au lieu de cela, on trouve les croyants en grande panique…

Crains ton Seigneur, pas le virus !
C’est Lui qui va t’en protéger.

Et lorsque l’on dit “protéger”, on ne veut pas dire que tu ne vas pas tomber malade, ce n’est pas la promesse qu’on a reçue. La promesse divine n’est pas de nous épargner de toute maladie ou de toute calamité pour le simple fait que l’on prie ou que l’on jeûne… On a reçu la promesse inverse de la part de notre Prophète bien-aimé (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière et notre connexion à lui) qui nous a averti du fait que les gens les plus aimés de Dieu seront les gens les plus éprouvés dans cette vie : les prophètes, puis après eux  les héritiers prophétiques, les hommes et les femmes de Dieu, et ainsi de suite... Donc en réalité, lorsque tu demandes à Dieu de te protéger d’un tremblement de terre, d’un cancer ou d’une maladie, tu es en train de Lui demander de te protéger des effets que ces évènements pourraient avoir sur ton coeur. Tu Lui demandes qu’Il fasse en sorte que même si le corps souffre ou tombe malade, le coeur, lui, se rapproche toujours plus de Lui, en permanence. Voilà l’objectif du croyant, et voilà l’objectif de cette vie terrestre et éphémère.

Que Dieu nous protège en ce sens-là.
Qu’il nous protège de cette bêtise d’avoir peur de la création !
Qu’Il nous nous accorde une bonne fin dans Sa proximité et dans l’amour de Son Bien-aimé !"


Source : https://www.facebook.com/permalink.php?id=373462443135174&story_fbid=811958732618874