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Economie

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Message par Ligeia Mer 19 Aoû - 15:32

Matthieu 24 :
"Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; 39 et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme"..... Wink

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Message par Bramane Mar 1 Sep - 1:53

Les bourses américaines....toujours en feu!

Bourse: le S&P 500 connaît son meilleur mois d'août depuis 1986

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé lundi, avec de nouveau une performance appuyée du secteur technologique, à la fin du meilleur mois d'août depuis 1984 pour le Dow Jones et depuis 1986 pour le S&P 500.

Les indices
À Toronto, le S&P/TSX a perdu 191 points, ou 1,15%, à 16 514 points.

L'indice composé S&P 500 a reculé de 7 points, ou de 0,22%, à 3 500 points, mais a terminé le mois en hausse de 7%. Il était revenu dès mi-août à un niveau jamais atteint auparavant, effaçant ainsi complètement les pertes subies par l'indice au début de la propagation de la pandémie aux États-Unis.


Le Dow Jones a cédé 223 points, ou 0,78%, à 28 430 points. Mais quelques jours après être revenu à son niveau du début d'année, il a progressé de 7,6% sur le mois.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 79 points, ou 0,68%, à 11 775 points, enregistrant au passage un nouveau record.

Le contexte
L'évolution du jour des indices est avant tout due «aux flux et reflux du marché» en l'absence d'informations majeures et de nombreux traders, selon Art Hogan de National Holdings.

La séance a surtout été marquée par la mise en œuvre d'un grand remue-ménage au sein du Dow Jones: les groupes ExxonMobil (-1,84%), Pfizer (-0,32%) et Raytheon Technologies (-0,99%) sont en effet officiellement sortis pour être remplacés par Salesforce (+0,57%), Amgen (+0,08%) et Honeywell (-1,68%).

Apple (+3,39%) a par ailleurs vu le prix de son action divisé par quatre, et Tesla (+12,57%) par cinq.

Ces opérations ne changent pas la valeur en Bourse de ces sociétés mais sont censées permettre de rendre leurs titres plus accessibles aux petits actionnaires en abaissant leur prix à l'unité.


https://www.lesaffaires.com/bourse/revue-des-marches/bourse-31-08-2020/619532
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Message par Ligeia Mer 2 Sep - 7:39

« Pas de krach, vers une hausse éternelle ? » L’édito de Charles SANNAT

Je suis très heureux comme après chaque pause estivale de vous retrouver en cette rentrée, fraîche, pluvieuse, et qui s’annonce pourrie à souhait ce qui devrait nous permettre de ne pas nous trouver à court de sujets sur lesquels réfléchir ensemble.
Je pensais qu’il y aurait un krach cet été avec la reprise de la circulation du virus qui devait être perceptible à partir du 15 août et donc faire craindre de nouvelles perturbations économiques.

Logique.

A partir du 15 août comme c’était prévisible, le nombre de contaminations a significativement augmenté et les cours de bourses aussi.
Voilà qui est fichtrement intéressant comme cas de figure, et qui nécessite que l’on se penche dessus pour analyser le phénomène et tenter de comprendre ce qu’il s’est passé.

Les marchés ne regardent plus la pandémie, ils regardent… la FED !

Ce n’est pas franchement un scoop.

Depuis plus de 10 ans et la dernière crise, celle des subprimes de 2007/2008, les marchés ne regardent pas tant la réalité économique que les politiques des banques centrales qui viennent distordre la réalité économique jusqu’à la façonner comme on le souhaite et pas comme elle devrait être, et c’est là que tout devient très compliqué. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer de comprendre et d’anticiper ou d’affiner notre compréhension. Tout processus d’apprentissage est itératif !

Or, cet été, la FED a cassé la baraque. Pas la tirelire parce que c’est déjà fait depuis bien longtemps mais en annonçant l’abandon de son objectif d’inflation, la FED a en réalité acté un changement majeur dans sa politique menée depuis… 1977 soit 43 ans ce qui n’est pas rien !

Dans les années 70, le monde économique était gangrené par une inflation endémique, forte et supérieure à 2 chiffres chaque année. En 1977, le Congrès américain avait demandé à la FED de lutter contre l’inflation et de réduire le chômage. Ce double objectif est devenu avec le temps l’alpha et l’oméga de la politique monétaire américaine. La Reserve Federale a donc toujours eu de mémoire de vivant ou presque, comme stratégie de contenir l’inflation sous les 2 % et de maintenir le niveau de l’emploi.

Cela a donné une politique de cycle de taux relativement compréhensible et prévisible. Dès que l’inflation commençait à monter parce que la dynamique économique était « trop » forte, la FED augmentait les taux… Dès que l’inflation rebaissait et le chômage remontait, la FED baissait à nouveau les taux.

Facile.
Simple.

Mais cet été, la FED, a indiqué que l’inflation n’était plus un objectif.
Il n’y a plus d’inflation.
Il n’y a plus de croissance économique.
Il n’y a plus non plus de plein emploi, mais un tsunami de nouveaux chômeurs.

En disant publiquement qu’il n’y a plus d’objectif pour contenir l’inflation, la FED indique officiellement, qu’il n’y aura plus jamais de hausse de taux dans ce monde monétaire !
Cela n’a pas fait les gros titres, mais aurait du !
C’est une information capitale.

Si l’on suit la logique de la FED, c’est argent à volonté pour tout le monde !
Cela implique logiquement une hausse de tous les actifs, l’or évidemment puisque cette politique va saccager la monnaie, mais aussi des actions, de l’immobilier, des terres agricoles, ou des forêts, bref, tout devrait augmenter, puisque plus personne ne cherchera à « contenir » l’inflation.

Peut-il y avoir un krach dans ces conditions ?

Et c’est là que les choses deviennent clairement ambiguës…

Oui il devrait quand même y avoir un krach, car les profits par exemple, eux, sont en baisse de 20 % de manière générale, et voir une valorisation en hausse de 30 % quand les profits baissent de 20 % ce n’est pas très cohérent. Ensuite, nous voyons bien que nous sommes confrontés à un second pic épidémique. Pour le moment la mortalité n’est pas similaire à celle de l’acte 1 ce qui est une excellente nouvelle. Pourtant quand les mois d’hiver vont arriver nous ne sommes pas à l’abri d’une mauvaise surprise et la dynamique de cette épidémie est pleine d’incertitudes. A ce problème sanitaire, s’ajoutent tous les autres que nous connaissons depuis des années, qu’ils soient environnementaux, géopolitiques, ou encore de modèle (la croissance infinie dans un monde fini) sans oublier… l’endettement des nations qui atteindra de nouveaux sommets en fin de cette année lorsque nous ferons les comptes.

D’un autre côté les Etats via les banques centrales injectent comme jamais, et via les déficits budgétaires font les premières tentatives de TMM, vous savez la Théorie économique moderne qui consiste à donner des sous à tout le monde ou presque !

En France, la prime de rentrée scolaire s’est élevée à 500 euros par enfant !

Résultat ?
Nous soutenons la consommation et les bénéfices des grandes multinationales au détriment des finances publiques.

Voilà la réalité.
Pour nos trois enfants, le coût de la rentrée est de 200 euros en fournitures scolaires. Pour les habits, entre le bon coin et les échanges entres les familles, c’est en réalité les chaussures qui coûtent le plus cher.

Cet argent supplémentaire donné à toutes ces familles, et nous parlons en gros d’un excédent de 1 000 euros pour une famille de 3 enfants, va venir alimenter les ventes d’écrans plats ou d’ordinateurs, ou encore d’achat de produits de marque qui font plaisir mais ne sont pas indispensables.
Il n’y a ici aucune critique de la manière dont les familles vont dépenser leurs primes de rentrée scolaire. Chacun fait bien ce qu’l veut et ce qu’il peut.
Ce que je dis simplement, c’est que vous avez là une expérimentation grandeur nature de la TMM et la TMM ce n’est pas vous faire plaisir même si c’est politiquement très populaire !

La TMM c’est vous donner de l’argent, pour que vous le consommiez et que l’on assure ainsi les bénéfices et les profits des grandes entreprises cotées.

Dit autrement, c’est l’argent public et les impôts que l’on vous prend qui sont utilisés pour renflouer les multinationales qui se portent mal !
Si les politiciens leurs faisaient un chèque vous seriez des millions dans la rue face à cette injustice.

Ils ont très bien compris, que mieux valait vous faire le chèque à vous… puisque le marketing, la publicité et la nécessité feront que vous irez leur rendre tout cet argent via vos achats… D’où le débat sur l’épargne des Français, qui ont mis beaucoup de côté pendant le confinement. Vos sous ne doivent pas rester dans vos poches, ils doivent être transférés vers celles des multinationales, et c’est là tout le métier et savoir-faire de nos dirigeants.

Alors si l’on donne à tous de l’argent pour acheter et faire augmenter les profits des multinationales, qu’elle est la limite de la hausse des cours de bourse ?

Et c’est ainsi que l’on peut passer en un clin d’œil d’un risque de krach, à la possibilité d’une hausse éternelle des marchés (et inversement) qui n’aura comme limite que la perte de confiance des individus dans la monnaie ce qui décale dans le temps les problèmes… pourtant inéluctables !"


Source : https://insolentiae.com/pas-de-krach-vers-une-hausse-eternelle/
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Message par Ligeia Ven 4 Sep - 20:36

Spectaculaire chute des marchés boursiers américains, Apple perd une somme record

"Aux États-Unis, les marchés boursiers ont subi une chute vertigineuse le 3 septembre sur fond de doutes sur la création en 2020 d’un vaccin américain contre le nouveau coronavirus. Avec une dégringolade de 8% de la valeur de son action, Apple a perdu la somme record de 180 milliards de dollars.

Le secteur des technologies a été marqué le 3 septembre par la chute la plus importante depuis début juin.
Les principaux indices boursiers américains ont clôturé sur une importante baisse. Le Dow Jones a perdu 2,78%, le S&P 500 3,51% et le Nasdaq 4,96%.

L’action Tesla, entreprise d’Elon Musk, a dévissé de 9%, contre 8% pour Apple.
Perte historique
Avec une capitalisation boursière dépassant deux trillions de dollars, les pertes de l’entreprise à la pomme s’élèvent à 180 milliards de dollars, un record absolu depuis sa création, relève le magazine américain Barron’s spécialisé dans l’analyse financière.

D’autres entreprises informatiques américaines ont également présenté une baisse: l’action Microsoft a perdu 6,19%, Google 5%, Amazon 4,63% et Facebook 3,76%.

Cette perturbation intervient après que les États-Unis ont exprimé leurs doutes quant à la production d’un vaccin américain contre le nouveau coronavirus avant 2021. Ainsi, ces conditions économiques défavorables pourraient persister."


Source : https://fr.sputniknews.com/international/202009041044378109-spectaculaire-chute-des-marches-boursiers-americains-apple-perd-une-somme-record/

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Message par Ligeia Mer 9 Sep - 8:14

«Situation extravagante», «paysage surréaliste»: la bourse américaine au bord du krach ?


"Les coups de semonce enregistrés sur les marchés américains les 3 et 4 septembre précédent-ils un krach boursier? C’est l’avis de plusieurs observateurs, qui redoutent un éclatement de la bulle financière. Pour l’ancien banquier Jean-Michel Naulot, les marchés finiront par chuter. Il livre son analyse à Sputnik.

Début de panique ou simple correction? Les marchés américains ont vécu une fin de semaine difficile les 3 et 4 septembre. Portés par un rallye haussier historique depuis le krach du mois de mars, les indices boursiers new-yorkais étaient encore en pleine euphorie à la clôture du 2 septembre. Le S&P 500 et le Nasdaq finissaient sur des records, quand le Dow Jones clôturait au-dessus des 29.000 points pour la première fois depuis le mois de février.

Mais le lendemain a vu les principaux marchés américains fortement plonger: le Dow Jones a perdu 2,78%, le S&P 500 3,51% et le Nasdaq 4,96%. Les valeurs technologiques, qui flambent depuis plusieurs mois, ont sérieusement accusé le coup: l’action Microsoft a perdu 6,19%, Google 5%, Amazon 4,63% et Facebook 3,76%. Apple, avec sa capitalisation boursière record de 2.000 milliards de dollars, a subi une perte de 180 milliards de dollars.

«Déconnexion entre économie réelle et marchés financiers»


Comme le relève le magazine Barron’s, média spécialisé dans l’analyse financière, il s’agit ni plus ni moins de la plus importante perte jamais enregistrée par la marque à la pomme sur une séance. Le 4 septembre aura bien vu les principaux indices boursiers américains effacer une partie des pertes de la veille, mais le Dow Jones lâchait tout de même 0,56% quand le Nasdaq, à forte valeur technologique, cédait 1,27%.

Jean-Michel Naulot, ancien banquier et ancien membre du Collège de l’AMF (Autorité des marchés financiers), relativise ces baisses au micro de Sputnik:

«Parler de forte chute est excessif. Nous avons assisté à un petit courant d’air.»
Les marchés financiers évoluent à des niveaux de performances inédits, malgré une économie américaine en grande difficulté. Le Produit intérieur brut de l’Oncle Sam (PIB) s’est effondré de 31,7% au deuxième trimestre en rythme annualisé.

«Je parle depuis plusieurs années de l’exubérance des marchés financiers. Mais actuellement, nous avons une situation extravagante et un paysage surréaliste. Nous sommes face à une crise très grave, d’une ampleur semblable à celle des années 30 et pourtant les marchés montent. La déconnexion avec l’économie réelle est totale», analyse Jean-Michel Naulot.
Si en août, le taux de chômage américain est repassé sous la barre des 10% pour la première fois depuis le mois d’avril (8,4%), il reste bien plus élevé que les 3,5% d’avant l’épidémie. Et les mauvaises nouvelles s’enchaînent. Début août, l’institut de recherche Aspen, dans le Colorado, tirait la sonnette d’alarme: «Les États-Unis pourraient être à l’aube de la crise du logement la plus grave de leur histoire.» D’après l’organisme, près de 40 millions d’Américains incapables de payer leurs loyers pourraient être expulsés d’ici la fin de l’année.

«L’économie américaine est entièrement financée par la dette. Le déficit budgétaire devrait se situer entre 15 et 20% du PIB en 2020. La dette publique va exploser. Sans parler de la progression des créances douteuses pour les banques», prévient Jean-Michel Naulot.
En juin dernier, c’est l’assureur-crédit Coface qui y allait de sa sombre prévision concernant l’économie américaine. Il anticipait une augmentation des défaillances d’entreprises de 43% d’ici 2021 aux États-Unis. Comment un contexte aussi sombre voit-il des indices boursiers tutoyer les sommets? Jean-Michel Naulot rappelle que depuis l’élection de Donald Trump, le Dow Jones a progressé de plus de 50% et le Nasdaq a doublé.

La création monétaire dans le viseur

Pour l’ancien banquier, «l’explication qui veut que les GAFA [Google, Amazon, Facebook et Apple ndlr] profitent de la crise de la mondialisation n’est pas convaincante». D’après Jean-Michel Naulot, la situation actuelle ressemble à celle de l’année 2000, à la veille de l’explosion de la bulle Internet: «à l’époque, Alan Greenspan, l’ancien directeur de la FED, avait émis l’idée que la révolution technologique allait faire disparaître les cycles économiques. Les niveaux de capitalisation des valeurs technologiques américaines étaient immenses. Et nous vivons la même chose aujourd’hui avec des anticipations extravagantes de la part des investisseurs qui résonnent souvent en termes de chiffre d’affaires et non de profit.»

Mais pour le spécialiste, c’est clair: la politique de la FED est bien la principale responsable de cette déconnexion entre marchés et économie réelle:

«Depuis 10 ans, nous avons assisté à un changement très fort dans les politiques des Banques centrales. Avant, en cas de crise, elles fournissaient les marchés en liquidités et remplissaient ainsi leur devoir de prêteur en dernier ressort. Mais la planche à billets n’a jamais fonctionné à de tels niveaux que depuis 10 ans.»
L’économiste Patrick Artus explique qu’en 2020, les Banques centrales des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) augmenteront la quantité de monnaie offerte de 10.000 milliards de dollars, «c’est-à-dire de 70% (14.000 milliards de dollars au début de 2020, 24.000 milliards de dollars à la fin de 2020).»

En termes de création monétaire, les États-Unis font figure de champion. Afin de ne pas enrayer la machine économique, la Réserve fédérale (FED) et le gouvernement américain ont mis des sommes colossales sur la table. Washington a déjà déboursé 2.200 milliards de dollars et d’autres mesures destinées à la relance sont en discussion. La FED applique quant à elle des taux directeurs proches de zéro, permettant un endettement à bas coût et injecte régulièrement des milliards de dollars dans le système économique sous forme de rachats d’actifs.

Entre le mois de mars et le mois de juin, son bilan est passé de moins de 3.500 milliards de dollars à plus de 7.000 milliards. Son montant est aujourd’hui équivalent à plus de 30% du PIB américain. Et la récente décision de laisser occasionnellement l’inflation dépasser les 2% montre que la Banque centrale américaine ne compte pas resserrer sa politique monétaire de sitôt.

«La théorie économique dit que lorsque la création monétaire dépasse largement les besoins de l’économie réelle, il existe dès lors un risque de basculement dans une dépression économique. C’est exactement ce qu’il s’est passé en 1929», alerte Jean-Michel Naulot.
Récemment invité à s’exprimer sur CNBC, Ron William, stratégiste financier et fondateur de RW Advisory, a expliqué que les marchés américains pourraient bientôt être frappés par un «moment Minsky» du nom de l’économiste Hyman Minsky. Ce terme fait référence à une chute brutale des marchés actions suite à l’éclatement d’une bulle. D’après Ron William, un tel événement pourrait faire baisser les actions de «20 à 30% ou plus».

«Explosif à terme»

«Le jour où les investisseurs vont avoir un début de doute sur l’engagement des Banques centrales, les marchés risquent de chuter comme la pierre. Ce doute arrivera inévitablement, car les Banques centrales n’ont pas de possibilité d’action illimitée, ne serait-ce qu’au titre de la stabilité financière», souligne Jean-Michel Naulot.

«Il arrivera un moment où les investisseurs prendront conscience de la dette qui est dans le marché et que les Banques centrales ne peuvent plus agir. Elles auront donc perdu leur crédibilité», poursuit-il.
L’ancien membre de l’AMF note également un autre effet collatéral de la création monétaire sans limites: le creusement des inégalités. Jean-Michel Naulot explique que la «sur inflation sur les actifs financiers rend encore plus riche les riches pendant que les marges de manœuvre budgétaire des États sont insuffisantes pour combler les inégalités, notamment pour les classes moyennes.»

​Plusieurs milliardaires américains ont vu leur fortune s’accroître depuis le début de l’année. L’appréciation de la valeur des actions d’Amazon a permis à Jeff Bezos, patron de la firme, de devenir fin août le premier individu de l’époque moderne à voir sa fortune dépasser les 200 milliards de dollars.

Pour Jean-Michel Naulot, un tel paradigme financier conduira forcément à la catastrophe:

«Tout ceci est explosif à terme. Nous ne faisons que décaler la crise.»."


Source : https://fr.sputniknews.com/economie/202009071044388929-situation-extravagante-paysage-surrealiste-la-bourse-americaine-au-bord-du-krach/
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Message par Ligeia Mer 9 Sep - 17:09

« Nouvel avis de tempête sur les bourses selon Reuters ! » L’édito de Charles SANNAT


"Que la situation est compliquée mes amis, et je peux vous dire que c’est rare que je n’arrive pas à me faire une conviction, mais alors là… c’est du ni pour ni contre bien au contraire !

Au moment où les marchés auraient dû craquer, et ce de manière assez prévisible et j’avais situé ce moment entre le 15 juillet et le 15 août, la FED, la banque centrale américaine, a sorti une arme d’augmentation massive des marchés en évoquant son objectif d’inflation et en précisant que ce n’était désormais plus une règle mettant fin à 40 années de doctrine de politique monétaire en une simple phrase.

Logiquement les marchés ont compris ce qu’il fallait comprendre à savoir si l’inflation n’est plus un problème, alors la FED injectera encore et encore… Même si cela devait déclencher un épisode inflationniste.

J’ai d’ailleurs toujours dit qu’un resserrement de la politique monétaire américaine c’est-à-dire une hausse durable et importante des taux d’intérêt pour aller vers une « normalisation » du prix de l’argent était une politique impossible. L’économie mondiale ne peur plus depuis bien longtemps supporter des taux ne serait-ce qu’à 5 % l’an, ce qui n’est pourtant pas franchement ahurissant. Au contraire, l’argent doit avoir un prix, car le prix de l’argent est le prix maître celui duquel tout part.

Nous en sommes donc là. Une banque centrale qui explique que l’argent coulera à flots, le secrétaire d’Etat au Trésor qui lui explique que finalement les sous que l’Etat vient d’avancer aux entreprises pourraient ne pas être remboursés et que ce ne serait pas bien grave…

Alors les marchés, montent, montent comme la petite bêbête dans le cou de mon petit dernier, sauf, qu’au bout du compte, les marchés chatouilleux risquent de ne pas trop nous faire rire, mais plutôt pleurer.

La question qui se pose est la hausse peut-elle être éternelle ?

Je n’ai pas de réponse à cette question.
Personne n’a cette réponse avec certitude.

Dans un monde devenu absurde où les banques centrales impriment des milliers de milliards de dollars et d’euros ; dans un monde où l’on verse directement des sous qui n’existent pas sur les comptes en banque des familles ou des entreprises, qu’elle est la limite à la hausse ?
La hausse des actifs est d’ailleurs une forme d’inflation, c’est là que les excédents de monnaie vont se loger.

Intuitivement, j’ai tendance à croire, qu’il y a toujours une limite, et que cette limite est celle de la confiance. La confiance s’érodera lorsque le « n’importe quoi » deviendra trop visible.
Globalement nous y sommes. Les valorisations des entreprises en particulier de la « tech » les GAFA et autres entreprises technologiques, sont devenues totalement délirantes. Tout le monde le sait, le dit désormais et le voit.

Alors les marchés hésitent, vacillent… vont-ils tomber ?
Et cette dernière question nous amène justement à cet article de l’agence de presse Reuters.

Nouvel avis de tempête sur la technologie à Wall Street

« PARIS (Reuters) – Le Nasdaq est signalé mardi en repli de plus de 2 % à l’ouverture avec la poursuite attendue de la correction sur les géants de la technologie, dont les valorisations extrêmement tendues ne se justifient plus aux yeux des investisseurs dans un environnement de marché très incertain.

Les contrats à terme sur les indices de référence de la Bourse de New York, annoncent une ouverture hésitante pour le Dow Jones, en baisse modérée pour le S&P-500 et encore en net recul sur le Nasdaq, à forte composante technologique.

« Ce mouvement de baisse semble être pour l’instant une simple correction, du fait de la valorisation extrême du secteur technologique américain », estime Vincent Boy, analyste marchés chez IG France ».

Autre élément à surveiller, le pétrole, et le pétrole vient de repartir à la baisse en raison des craintes sur une reprise plus lente qu’anticipé de la demande !

Je vous passe toutes les autres « mauvaises » nouvelles que vous connaissez si vous lisez ces lignes.

Le seul intérêt qui subsiste à détenir des actions d’un point de vue strictement financier et de placement, c’est qu’avec des taux négatifs ou à 0, plus rien d’autre n’est en mesure de rapporter un rendement et de l’argent à un épargnant. Mais cela a une limite, celle du risque en capital de votre placement.

L’autre intérêt des actions est qu’en cas d’effondrement systémique, vous êtes détenteur d’un titre de propriété, d’un tout petit bout d’une entreprise. Pourtant, le jour où vos actions serviront de titre de propriété, je peux vous assurer, que vous bénirez votre stock de boîtes de raviolis !

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !"


Source : https://insolentiae.com/nouvel-avis-de-tempetes-sur-les-bourses-selon-reuters-ledito-de-charles-sannat/
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Message par Bramane Mer 9 Sep - 23:27

Excellents articles, merci pour les liens !
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Message par Bramane Sam 12 Sep - 4:11

Y'aura-t-il une fin à cette grande parodie ! :-)

le déficit budgétaire américain dépasse les 3 mille milliards de dollars alors que l'exercice 2020 touche à sa fin

La pandémie de coronavirus a poussé le déficit budgétaire fédéral américain au-dessus de 3000 milliards de dollars américains pour les 11 premiers mois de l'exercice 2020, soit plus du double du record de l'année précédente, a déclaré vendredi le Trésor américain.

Le déficit budgétaire pour août était de 200 milliards de dollars US, ce qui correspond au déficit d'août 2019 mais inférieur aux 245 milliards de dollars US prévus par les analystes dans un sondage Reuters. Cependant, 55 milliards de dollars US de paiements de prestations ont été transférés en juillet parce que le mois d'août a commencé un week-end.

Le déficit de 3 007 milliards de dollars depuis le début de l'année était presque le triple du déficit de 1 067 milliards de dollars pour la même période de l'année précédente, stimulé par une augmentation massive des dépenses publiques pour lutter contre les retombées économiques de la pandémie.

Le précédent record de déficit sur 11 mois était de 1,37 mille milliards de dollars US, rapporté par le Trésor en août 2009 pendant la crise financière et la récession. Le déficit total de l'exercice 2009 s'élevait à 1,4 mille milliards de dollars américains.

Les inquiétudes concernant la montée en flèche des déficits ont attisé l'opposition de certains républicains au Congrès à dépenser des milliards de dollars de plus pour une nouvelle série de programmes d'aide aux coronavirus. Cela a contribué à bloquer les négociations entre les démocrates et l'administration Trump.

https://globalnews.ca/news/7329919/us-budget-deficit-fiscal-2020/
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Message par Ligeia Sam 12 Sep - 11:00

Bramane a écrit:Y'aura-t-il une fin à cette grande parodie ! :-)  

Oh que oui ! Wink

Le ballon gonfle, gonfle.... et quand il explosera... affraid
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Message par Ligeia Lun 14 Sep - 7:52

Article relativement long mais intéressant...

"Le Forum économique mondial avoue son projet criminel de ruiner la population mondiale par l’intermédiaire de la grande réinitialisation"


"S’inspirant d’une étude soi-disant « scientifique » intitulée “Avertissement des scientifiques sur la richesse” (Scientists’ warning on affluence), le Forum économique mondial avoue désormais son projet criminel qui est de ruiner la population mondiale afin de mieux l’asservir à ses projets funestes de domination totalitaire par l’intermédiaire de ce que les globalistes appellent la Grande Réinitialisation, c’est-à-dire le « Great Reset ». J’ai souvent expliqué ce qui en est réellement — à mes yeux — de cette grande réinitialisation (ici, ici, ici, ici, ici et ici). Évidemment, ce projet de remise à zéro de l’économie mondiale n’affectera en rien ce Club des Milliardaires, c’est-à-dire les Jeff Bezos, Bill Gates, Warren Buffett, Mark Zuckerberg de ce monde. Il n’affectera que vous, le petit peuple d’en bas."

Lire l'article : https://guyboulianne.com/2020/08/24/le-forum-economique-mondial-avoue-son-projet-criminel-de-ruiner-la-population-mondiale-par-lintermediaire-de-la-grande-reinitialisation/?fbclid=IwAR1sbQnzXYK1u8sZvTDIzHLYvB6H5his3hqrZ8fCUNCBQl2_iPe0aPHkSgs


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Message par Un homme Lun 14 Sep - 14:19

Qu’ils nient, qu’ils mentent, qu’ils assument, qu’ils cachent les choses, ou qu’ils les clament haut et fort, rien n’y changera, «  ils «  faisaient, font et feront ce «  qu’ils «  veulent.
Les mougeons auto-aveuglés ne veulent ni voir ni comprendre, «  nous «  sommes au final comme les autres, piégés dans cette matrice et devons composer avec.
La comprendre pour mieux s’affranchir de ses règles tout en ne se mettant pas à la faute, tel est le seul défi qui nous fait face.
Pour le surplus seul le très haut nous jugera réellement, la considération de ne «  plaire «  importe peu.

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Message par Ligeia Mer 16 Sep - 17:28

Macron n’est pas mon amish mais les « amish » de mes amis sont mes amish….

"En costume de patron de la Start-Up Nation, le président Macron en costume sans cravate tout moderne et dynamique qu’il est, dans le cadre du débat sur la 5G s’est moqué des partisans du « retour à la lampe à huile » et du « modèle Amish »

« Oui la France va prendre le tournant de la 5G ». Au lendemain de la demande de moratoire lancée par 70 élus de gauche et écologistes, Emmanuel Macron a écarté cette hypothèse, ironisant sur ceux qui préfèreraient « le modèle Amish » et le « retour à la lampe à huile ». « La France est le pays des Lumières, c’est le pays de l’innovation (…) On va tordre le cou à toutes les fausses idées. Oui, la France va prendre le tournant de la 5G parce que c’est le tournant de l’innovation », a insisté le chef de l’Etat devant une centaine d’entrepreneurs et entrepreneuses de la « French Tech » réunis dans la salle des fêtes de l’Elysée ».

Sauf que le problème est un peu plus complexe que cela.

Tout d’abord les Amish nous apprennent certainement beaucoup plus sur nous-même que ce que pourrait penser start-up-nationman.

Nous sommes passés de la tablette à graver dans le marbre à la tablette numérique. Mais nous sommes collectivement sensiblement aussi cons que nos ancêtres les Romains, voir plus lorsque je lis Marc-Aurèle puis écoute nos aimables rappeurs de banlieue.
La 5G dans les mains d’abrutis ne fera pas d’eux des génies.
Une tablette à l’école pour apprendre les math ne fait pas d’un paresseux un as.

Ensuite le progrès pour quoi faire ?
Pour faire quoi, si cela doit mettre la santé des gens en jeu ?
La question ne mérite-t-elle pas d’être posée ?

Faut-il railler ceux qui se demandent si c’est une bonne idée ?
Et le progrès jusqu’où ?
Jusqu’au robot qui nous tuerons tous ?
Le progrès jusqu’à l’extermination ?

Le progrès doit avoir du sens, et pas uniquement un sens économique.
On a bien compris ce que défend start-up-nationman. La 5G c’est l’internet des objets, ce sont tous les bidules connectés, de votre frigo à votre montre, c’est la bagnole autonome, c’est encore plus de chômage, de destruction d’emplois et finalement de malheur.

Alors le progrès pour quoi faire ?

Dernière chose.
Il n’y a pas de chômeurs chez les Amish, et les amish de mes amish sont mes amis.

Charles SANNAT"


Source : https://insolentiae.com/macron-nest-pas-mon-amish-mais-les-amish-de-mes-amis-sont-mes-amish/
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Message par Ligeia Mar 6 Oct - 10:55

Dernière vidéo de Sannat :




"Voici un sujet clivant et agaçant pour certains qui ont tendance à le balayer d'un revers de mains parce que sulfureusement inconvenant lorsque l'on aspire à être "sérieux".

Pour les autres, c'est évidemment le cœur même du sujet.

Au milieu une réalité protéiforme difficile à cerner avec précision sans tomber dans les approximations néfastes pour la bonne compréhension, ou dans les outrances et les exagérations qui sont un autre volet du "piège" lorsque l'on veut aborder le sujet du "qui dirige vraiment le monde".
Disons-le, les mamamouchis élus et visibles ont un pouvoir très très relatif et mènent d'ailleurs pour l'essentiel à travers toute la planète fondamentalement des politiques très similaires.

La ligne de crête est donc très étroite et pourtant, il faut bien parler de "ça" aussi.

Car, notre démocratie se meure.
Notre démocratie disparait.
Miette à miette.
Nous la laissons mourir.
Nos institutions sont noyautées, vidées de leurs substances.

Elles sont toujours là et pourtant, elles ont été dépossédé de leurs pouvoirs au profit d'une gouvernance plus mondiale, celle de l'ONU, de l'OMS, de l'OMC, de l'Union Européenne, le la Cour Européenne de Justice, de la Commission sans oublier le FMI, ou le World Economic Forum de Davos, ou encore les G20 et autres G7 ou 8, sans oublier quelques clubs plus discrets.

L'enjeu?

Créer un monde sans entrave pour les vrais grands et puissants de ce monde.
Un monde sans entrave nécessite de refaçonner tous les contrepouvoir et cela implique aussi de refaçonner les représentations que nous avons de nous-mêmes, de ce que nous sommes.
Terrible et funeste programme.

Ici, encore une fois, aucune vérité absolue, mais des pistes de réflexions pour prendre de la hauteur et anticiper ce qui pourrait arriver et en l'occurrence de ce qu'i n'arrivera probablement pas."
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Message par Bramane Dim 18 Oct - 6:01

La COVID-19 fait exploser le déficit budgétaire des États-Unis à un niveau historique

Le déficit budgétaire des États-Unis a atteint en 2020 un niveau record pour dépasser les 3000 milliards de dollars, sous l’effet des dépenses réalisées par le gouvernement fédéral face à la crise économique sans précédent provoquée par le COVID-19.

Le déficit de l’État fédéral pour l’exercice 2020 clos en septembre atteint 3132 milliards de dollars, contre 984 milliards en 2019, selon les données publiées vendredi par le Trésor américain. La hausse des dépenses, mais aussi la baisse des recettes, notamment des impôts perçus, ont fait bondir le déficit budgétaire de 218 % par rapport à 2019.

C’est le plus important déficit jamais enregistré par les États-Unis, plus du double du précédent record, enregistré en 2009, quand, en pleine récession liée à la crise financière, il avait grimpé à 1400 milliards de dollars.

Les recettes ont été de 3420 milliards de dollars, moins qu’attendu. En effet, l’arrêt brutal de l’activité économique à partir du mois de mars pour tenter d’enrayer la propagation du COVID-19 a fait chuter les revenus des ménages et entreprises, qui ont donc versé moins d’impôts que prévu à l’État fédéral.

Mais le déficit est surtout dû à l’explosion des dépenses publiques, qui ont « considérablement augmenté », souligne le Trésor dans son communiqué. Elles ont bondi de 47 %, pour atteindre 6500 milliards de dollars.

Chèque direct aux Américains, aide supplémentaire pour les chômeurs, élargissement des droits au chômage aux travailleurs indépendants notamment, prêts aux petites et moyennes entreprises… : le plan de relance adopté fin mars par la Maison Blanche et le Congrès prévoyait 2200 milliards de dollars de mesures d’aides aux Américains et aux entreprises notamment. Il avait été rallongé de 500 milliards en avril.

https://www.ledevoir.com/economie/587973/la-covid-19-fait-exploser-le-deficit-budgetaire-des-etats-unis-a-un-niveau-historique
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Message par Un homme Dim 18 Oct - 9:04

«  on s’en fout « , la planche à billets de nos jours c’est comme le cheat code munitions illimitées dans un jeu vidéo.
La dette n’est qu’un moyen parmi d’autres pour enchaîner les peuples.

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Message par Ligeia Sam 24 Oct - 19:31

Le gaz enflammera l’Europe avant le climat

Le gaz, grand gagnant de la transition énergétique fondée sur la base des énergies renouvelables pourrait bien enflammer l’Europe avant les effets du réchauffement climatique…

Le recours accru au gaz, énergie « de transition » nécessaire pour combler la production fatale des énergies renouvelables intermittentes, menacera d’autant plus la paix en Europe que ses propres réserves s’épuisent et que son approvisionnement depuis la Russie et l’Orient se fragilise.

L’ESCALADE EN MÉDITERRANÉE ORIENTALE
Les découvertes d’importants gisements d’hydrocarbures en méditerranée orientale en 2009 et 2010 tendent les relations déjà exécrables entre les pays riverains de cette région.

Les perspectives de manne pétrolière ont exacerbé les tensions tribales en Lybie et, en janvier 2019, le Forum de la Méditerranée a exclu la Turquie de l’exploitation de cette ressource. Mais cette dernière a néanmoins entrepris des forages illégaux, provoquant la colère de l’Europe.

En novembre 2019, en réaction à ce passage en force, le Conseil européen a adopté des mesures sanctionnant ces activités illégales tandis qu’un accord turco-libyen partageait l’exploitation maritime entre les deux protagonistes et évinçait la Grèce et Chypre de leurs droits.

LE RECOURS AUX ARMES
En décembre 2019, le président Turc Erdogan a annoncé l’engagement de militaires turcs dans la guerre civile libyenne.
Aussitôt, Washington a répondu en levant l’embargo sur les ventes d’armes américaines à Chypre (île partagée avec les Turcs). La Turquie s’est alors déclarée prête à répondre militairement à cette décision.

Ce conflit doit être évalué à la lumière du conflit syrien et de l’acheminement du gaz par gazoduc du plus gros gisement au monde « South Pars » entre l’Iran et le Qatar (une partie du gaz extrait par le Qatar est situé sous l’Iran).

Le Qatar souhaitait construire un gazoduc « sunnite » destiné à approvisionner l’Europe par voie terrestre en le reliant au projet de gazoduc Southstream passant par la Turquie afin d’éviter la surveillance des méthaniers par l’Iran au passage du détroit d’Ormuz.

En 2012, le Qatar aurait signé un protocole avec l’opposition syrienne, garantissant le passage du gazoduc en Syrie après le départ de Bachar el-Hassad. Ce dernier avait choisi au contraire le gazoduc « chiite » de l’Iran, passant par l’Irak, et destiné à acheminer le gaz jusqu’au port syrien de Tartous? seul port militaire des Russes en Méditerranée… d’où les méthaniers auraient pu s’approvisionner.

L’option du Qatar a la faveur des Occidentaux, États-Unis et France en tête, car elle représente une alternative à la dépendance du gaz russe pour l’Europe mais, évidemment, pas celle de la Russie, ni de la Turquie, ni de l’Iran…

Le soutien armé de la Russie à la Syrie a permis de maintenir au pouvoir Bachar el-Hassad, malgré les trois milliards de dollars qataris destinés à armer les rebelles syriens, ainsi que les frappes françaises et américaines contre des bases syriennes, en évitant soigneusement de taper sur les Russes…

Alain Juillet (ex directeur des services secrets français) avait déjà souligné en mars 2016 l’importance de cette « guerre gazière » en Syrie lors de son audition devant le Sénat, même si elle n’est probablement pas la seule cause d’un conflit beaucoup plus complexe impliquant la Russie et la Turquie.

QUAND LA RUSSIE SE TOURNE VERS L’ASIE
La croissance économique de la Chine rebat les cartes des équilibres géopolitiques. Après l’éviction de TOTAL par les Américains de ce fabuleux gisement South Pars, c’est la Chine qui a tiré les marrons du feu en remplaçant TOTAL.

En se rapprochant de la Chine, la Russie « renforcera sa capacité à servir de passerelle entre l’Asie et l’Europe et fournira à Moscou un levier d’influence supplémentaire », selon l’Institut Montaigne.

Et leurs liens se resserreront encore, quelle que soit l’évolution des rapports sino-américains ou russo-américains.

L’inauguration du gazoduc « Power of Siberia » en décembre 2019 a constitué une étape supplémentaire de ce rapprochement.

L’IMPUISSANCE DE L’OCCIDENT
La bascule de la Russie vers l’Asie la protège des conséquences des sanctions actuelles et futures de l’Europe. Et le formidable débouché chinois pour son gaz lui confère un puissant levier de chantage diplomatique pour négocier l’approvisionnement de l’Europe en gaz.

Malgré ses efforts, l’Occident n’a pas réussi à évincer le président syrien, ni son homologue turc, car les deux ont pu compter sur un appui sans faille de Moscou.

Et le gazoduc « Turkish Stream » ou « TurkStream » a été inauguré le 8 janvier 2020 par les présidents de la Russie (Poutine) et de la Turquie (Erdogan). Il renforcera encore leurs liens tandis que le gazoduc allemand « Nord Stream 2 » accroitra un peu plus la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Russie pour son approvisionnement énergétique… si les Américains le permettent !

VERS UNE CRISE EN EUROPE ?
L’escalade des tensions en Méditerranée orientale pour la maîtrise des gisements de gaz peut aboutir à une grave crise en Europe.

Les enjeux de son approvisionnement en gaz dans un contexte d’augmentation de sa consommation sont au moins aussi importants pour son économie que ceux des premiers chocs pétroliers en 1970.

À cette époque, ce choc pétrolier avait incité la France à se doter rapidement d’un parc nucléaire de 58 réacteurs en à peine 20 ans pour améliorer son indépendance énergétique. Ce qu’elle a parfaitement réussi : 75 % de son électricité est d’origine fissile, et non fossile.

De plus, son taux d’indépendance énergétique dépasse les 50 % (54,7 % en 2019) alors que la France n’extrait plus ni gaz, ni pétrole, ni charbon ; ou si peu.

Pendant ce temps, les contes de fées qui reposent sur des systèmes de productions autonomes d’énergies renouvelables issues du vent et du soleil s’obstinent à ne pas fonctionner.

Il est dangereux pour la paix en Europe que l’opinion publique se laisse séduire par les sirènes d’une politique énergétique mal conseillée par l’Agence de la transition énergétique (ADEME) incitant à réduire notre parc nucléaire au bénéfice d’une production renouvelable intermittente, dont la dépendance au gaz est un problème connu.

Le gaz, grand gagnant de cette folle transition énergétique fondée sur la base véreuse des énergies renouvelables intermittentes du vent et du soleil, pourrait bien enflammer l’Europe avant les effets du réchauffement climatique…"


Source : https://www.contrepoints.org/2020/10/23/382734-le-gaz-enflammera-leurope-avant-le-climat
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Message par Ligeia Mer 28 Oct - 16:27

Cac40 à l'heure où je publie ce message : - 4.21%


*****

Bourses: Paris, Francfort et Milan dévissent de plus de 3% face à la dégradation sanitaire


"Les Bourses européennes s'enlisaient dans la morosité mercredi matin, se préparant à de nouvelles initiatives pour contrer la déferlante des cas de Covid-19 qui menace la croissance.

A 09H50 (07H50 GMT), les Bourses de Paris, Francfort et Milan dévissaient de plus de 3%. L'indice CAC 40 chutait de 151,57 points à 4.579,09 points. A Francfort, le DAX perdait 3,40% et à Milan, le FTSE MIB reculait de 3,13%. Leurs consoeurs européennes reculaient toutes de plus de 2%.

"Tous les voyants sont au rouge : la présidentielle américaine induit son regain d'aversion au risque habituel, les chiffres économiques sont en général mauvais, à part en Asie, et surtout le reconfinement à l'œuvre en Europe" fait craindre pour la reprise économique, explique Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

"Dans ces circonstances, la pression va aller croissante sur la BCE pour qu'elle prenne de nouvelles mesures de soutien mais, objectivement, on voit mal quelle arme efficace elle pourrait dégainer face à la pandémie", ajoute l'expert.
Christine Lagarde présidera jeudi sa huitième réunion de politique monétaire à la Banque centrale européenne et toute information nouvelle en matière de financement de l'économie sera particulièrement scrutée.

Spectre d'un reconfinement
Alors qu'une nouvelle salve de mesures de restrictions se profilent en Europe avec de potentiels scénarios de reconfinement, les investisseurs craignent un lourd impact sur la reprise économique en cours.

L'Allemagne et la France doivent décider ce mercredi, un tour de vis supplémentaire dans l'espoir d'enrayer la deuxième vague de propagation du Covid-19. A côté, l'Italie qui doit connaître cette année sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale, voit se multiplier les manifestations contre de nouvelles mesures qui limitent l'activité de certaines catégories professionnelles."


Source : https://www.boursedirect.fr/fr/actualites/categorie/economie/la-bourse-de-paris-ouvre-en-net-recul-2-01-afp-58c14958bbe6ce7b3893fb62271a77b9fee72c6b
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Message par OncleBen Mer 28 Oct - 22:49

t'es en retard, le confitage on y est Razz

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Message par Ligeia Jeu 29 Oct - 7:40

OncleBen a écrit:t'es en retard, le confitage on y est Razz

C'est eux ! Ils n'ont pas ma boule de cristal.... Cool Laughing
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Message par OncleBen Jeu 29 Oct - 8:43

commence à parler de la 3ème vague pour mars prochain rabbit

OncleBen

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Message par Ligeia Jeu 29 Oct - 10:51

Oui j'ai entendu parler de cela.... Shocked Surprised
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Message par Bramane Ven 30 Oct - 23:31

Eh oui, la 2e vague augmente et Wall street s'enfonce

La Bourse de New York a terminé vendredi dans le rouge, signant ses plus lourdes chutes hebdomadaires et mensuelles depuis mars, préoccupée par la résurgence du virus et une élection présidentielle américaine tendue et incertaine mardi.
Sur la semaine, l’indice vedette Dow Jones a perdu 6,5 %, le Nasdaq, où se concentrent les valeurs technologiques, et l’indice élargi S&P 500 sont en repli de 5,5 % et 5,6 %.

Pour son avant-dernière séance avant le scrutin électoral qui oppose le président républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average, a terminé en retrait de 0,59 % à 26 501,60 points.
Le Nasdaq s’est enfoncé de 2,45 % à 10.911,59 points. Le S&P 500 a perdu 1,21 % à 3.269,96 points.

Sur le mois, le Dow Jones a perdu 4,61 %, alors que le Nasdaq a lâché 2,29 % et le S&P 2,77 %. C’est leur plus fort recul depuis le déclenchement de l’épidémie aux États-Unis en mars.

Les actions américaines « ont ajouté de lourdes pertes hebdomadaires pour clôturer le mois », ont estimé les analystes de Schwab.
« Le malaise mondial persiste quant à l’impact d’une résurgence de nouveaux cas de COVID-19 aux États-Unis et en Europe, exacerbé par une incertitude croissante avant l’élection présidentielle de la semaine prochaine », ont-ils ajouté.


https://www.journaldemontreal.com/2020/10/30/wall-street-connait-sa-pire-semaine-et-son-pire-mois-depuis-mars
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Message par Bramane Lun 16 Nov - 0:14

Pendant ce temps, les illuminés continuent les regroupements continentaux.

Quinze économies de la région Asie-Pacifique ont formé dimanche le plus grand bloc de libre-échange du monde, un accord soutenu par la Chine et qui exclut les États-Unis.

Ce Partenariat régional économique global (RCEPPartenariat régional économique global) devient l'accord commercial le plus important du monde en termes de Produit intérieur brut (PIB), selon des analystes. Il représentera 30 % de l'économie mondiale, 30 % de la population mondiale et touchera 2,2 milliards de consommateurs.

Il vise à créer une gigantesque zone de libre-échange entre les 10 États de l'Association des nations du Sud-Est asiatique (ASEAN) – Indonésie, Thaïlande, Singapour, Malaisie, Philippines, Vietnam, Birmanie, Cambodge, Laos et Brunei – et la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Il aura pour effet de réduire les tarifs douaniers dans de nombreux secteurs.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1749674/accord-libre-echange-asie-pacifique-chine
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Message par Ligeia Ven 20 Nov - 8:07

Pourquoi l’Arabie saoudite va miser 20 milliards de dollars dans l’intelligence artificielle


"Ryad va investir 20 milliards de dollars (environ 16,9 milliards d’euros) dans l’intelligence artificielle d’ici 2030, le premier exportateur de pétrole brut au monde cherchant à diversifier son économie sur fonds de chute des prix de l’or noir, ont annoncé jeudi les autorités. La plus grande économie du monde arabe a lancé en octobre une stratégie d’intelligence artificielle pour attirer les investisseurs dans le cadre de l’ambitieux plan « Vision 2030 » du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane visant à alléger sa grande dépendance au pétrole.

« L’Arabie saoudite investira 20 milliards de dollars d’ici 2030 », a déclaré Abdallah al-Ghamdi, directeur de l’Autorité des données et de l’intelligence artificielle (SDAIA), créée en 2019. « Nous aspirons à ce que l’intelligence artificielle soit une composante d’une économie alternative à travers des start-up et des entreprises innovantes », a-t-il expliqué lors d’un point de presse du G20 à Ryad, présidé cette année par l’Arabie saoudite. « Nous considérons l’intelligence artificielle comme une source d’économies et de revenus supplémentaires », a-t-il ajouté.

300 nouvelles start-up dans l’IA d’ici 2030

Abdallah al-Ghamdi a ajouté que les actions seront ouvertes aux investissements étrangers et locaux, le pays cherchant à créer plus de 300 start-up dans le domaine de l’intelligence artificielle d’ici 2030. Comme d’autres pays du Golfe riches en énergie, l’Arabie saoudite mise particulièrement sur les technologies pour diversifier son économie frappée par le double impact de la faiblesse des prix du pétrole et la crise sanitaire du Covid-19.

Premier Etat arabe à accueillir un sommet du G20, le royaume peine néanmoins à se défaire de sa mauvaise image internationale surtout depuis l’ascension du prince Mohammed ben Salmane, qui s’est accompagnée d’une répression accrue des voix dissidentes. Le sommet virtuel du G20 qui doit réunir ce week-end les dirigeants des plus grandes économies du monde reste marqué par les appels des militants à dénoncer les violations des droits humains en Arabie saoudite."


Source : https://www.frenchweb.fr/pourquoi-larabie-saoudite-va-miser-20-milliards-de-dollars-dans-lintelligence-artificielle/410131

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Message par Bramane Mar 15 Déc - 19:16

Un désastre se prépare pour les banques européennes en 2021

Inquiet, le régulateur prépare un mécanisme de «bad bank».

l'Autorité bancaire européenne (EBA) met en garde les établissements qu'elle régule face à l'océan de crédits impayés et impayables auquel ils vont bientôt devoir faire face: pour le secteur bancaire européen, 2021 pourrait être l'année d'une crise violente.

Néanmoins, expliquent Les Échos, les établissements européens semblent préparés à ces évidentes éventualités et disposent de provisions et réserves suffisamment solides pour, dans l'immédiat, faire face à cette vague d'impayés.

«Bad bank»

Ce qui ne tire pas le continent d'affaire pour autant, loin s'en faut. Car si la tempête des défauts de paiement se mettait à souffler, ce qu'elle semble immanquablement devoir faire, la BCE craint que les banques n'aient d'autre choix que de resserrer, de manière drastique, les cordons de la bourse.
En asséchant ainsi l'offre de crédit, elles mettraient en péril le rebond de l'activité sur le continent et provoqueraient peut-être son entrée dans un cercle économique vicieux dont il serait difficile de s'extraire.

Depuis des mois, la BCE prépare donc un mécanisme permettant aux banques d'assainir leurs comptes en se défaisant, à peu de frais, de ces actifs toxiques.
Dans une tribune publiée fin octobre par le Financial Times, le président du conseil de surveillance prudentielle de la BCE, Andrea Enria, estimait que le niveau de ces créances douteuses pourraient, dans le pire des scénarios, atteindre 1.400 milliards d'euros, soit un niveau supérieur à ce qu'elles étaient lors de la crise financière de 2008 ou celle des dettes souveraines en 2011.

https://korii.slate.fr/biz/banques-europe-tempete-2021-impayes-dettes-creances-douteuses-bce-bad-bank
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