Etudes diverses

De Napoléon, Guénon dira :

• "Napoléon avait été initié à Malte (en 1798 si je ne me trompe) à la Maçonnerie et peut-être aussi à quelque chose d’autre ; quand il vint ici, il adhéra à l’Islam et prit le nom d’Ali, fait qui semble assez peu connu. Les Loges militaires qui existaient dans la plupart de ses régiments semblent bien, en Allemagne surtout, avoir joué dans ses conquêtes un rôle peut-être plus grand que celui des batailles elles-mêmes ; la reddition des villes se traitait bien souvent entre ces Loges militaires et les Loges locales. – Son rôle aurait dû être de réaliser une sorte d’unification, ayant même un lien avec l’Orient (par l’Égypte si la chose avait réussi de ce côté). Il est difficile de dire exactement quand sa “déviation” a commencé, mais ce qu’il y a de certain, c’est qu’elle est devenue définitive lors de son divorce et de son second mariage."
  

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Napoléon et les comètes : une destinée céleste


"A l'occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte, Ciel des Hommes vous invite à découvrir les comètes qui accompagnèrent son épopée.

Les comètes ont toujours fasciné les hommes. Autrefois, elles étaient souvent interprétées comme sources de mauvais présage, et associées à la mort de grands personnages de l'Histoire : Jules César, Attila, Pépin le Bref, Charles le Téméraire, etc... Vivant à une époque où les comètes laissent peu à peu place à la science face aux superstitions, Napoléon Bonaparte peut se targuer d'être le dernier dirigeant politique dont le nom a été associé à ces astres chevelus. Car ce ne sont pas une, mais trois comètes qui ont marqué le règne de l'empereur, allant même jusqu'à l'influencer dans ses projets militaires de domination de l'Europe !

C'est par un astronome français bien connu des astronomes amateurs, Charles Messier, que l'histoire débute. Au début du XIXème siècle, le grand Furet des comètes, surnom que lui attribua le roi Louis XV, n'est plus que l'ombre de lui-même. Avant 1800, il avait découvert 25 comètes et en avait observé 45, soit autant que l'ensemble des astronomes avant lui ! Hélas, le temps passe et le successeur de Messier arrive très vite : nommé concierge à l'Observatoire de Marseille en 1789, Jean-Louis Pons débute en 1801 une série longtemps inégalée de 37 découvertes de comètes, en seulement 26 ans. Charles Messier ne vit donc plus que sur sa notoriété, et pire encore, doit régler sur ses fonds propres le loyer de l'Observatoire de la Marine, situé à l'hôtel de Cluny, à Paris, depuis que la Révolution française a éclaté !

Voulant très certainement s'attirer les bonnes grâces de l'Empereur, Charles Messier se souvient d'une de ses grandes découvertes passées et publie le 14 février 1808 un Mémoire de 8 pages tout à la gloire de Napoléon Ier et d'un événement astronomique lié à sa naissance.

Mélange de flagornerie et d'opportunisme, ce Mémoire lie ni plus ni moins la naissance de Napoléon Bonaparte à la découverte d'une des plus belles comètes de tous les temps ! La grande comète de 1769 a en effet été découverte le 8 août 1769 par Charles Messier, c'est-à-dire une semaine exactement avant la naissance de Napoléon Bonaparte. La coïncidence est troublante, et Messier assure que lors de ses prochains retours au fil des siècles, elle sera associée "à la naissance et au règne de Napoléon le Grand, Empereur de France et Roi d'Italie".

L'Histoire aurait pu en rester là si une autre coïncidence cométaire n'était intervenue seulement trois ans plus tard. 1811 marque l'apogée du règne de Napoléon Ier et de l'Empire français, maître presque incontesté de l'Europe et désormais enfin père d'un héritier mâle, surnommé L'Aiglon et titré Roi de Rome à sa naissance.

Le 25 mars, soit cinq jours après la naissance de Napoléon François Bonaparte, l'astronome amateur Honoré Flaugergues découvre depuis Viviers, en Ardèche, une nouvelle comète. D'abord modeste, puisque vue seulement au télescope, la Grande comète de 1811 va très vite déployer ses charmes et rester visible à l'oeil nu durant 9 mois, de la mi-avril 1811 jusqu'à la mi-janvier 1812, un record à l'époque, et qui ne sera battu qu'en 1997, avec Hale-Bopp. Autant dire que sa beauté rayonne sur l'Empire, et Napoléon Ier ne manquera pas de faire le rapprochement de la proximité des dates de naissance de son fils et de la découverte de la comète, influencé par le Mémoire de Messier.



Immortalisée par Léon Tolstoï dans le tome 2 de son chef-d'oeuvre Guerre et Paix, elle fut très vite surnommée Comète de Napoléon ou bien encore Comète impériale.

Mieux : les calculs de son orbite montraient qu'elle tourne autour du Soleil en 3095 ans, ce qui signifie que son précédent passage avait eu lieu en 1285 avant J.C., en pleine période des grands pharaons d'Egypte, un pays qui fascine Napoléon. Le parallèle est plus qu'évident pour l'Empereur : les comètes ne peuvent être que des astres bénéfiques pour son prestige ! De plus, la Grande comète de 1811 est associée à des vendanges exceptionnelles, brisant les soi-disant effets néfastes des comètes.

Sans doute influencé par la Comète, Napoléon Ier se pensait désormais invincible et se lança à l'été 1812 dans ce qui deviendra la calamiteuse Campagne de Russie...

Finalement exilé sur l'île de Sainte-Hélène, Napoléon bénéficiera d'un dernier clin d'oeil céleste : découverte le 21 janvier, la comète Nicollet-Pons, aussi appelée Grande comète de 1821, sera magnifiquement visible à l'oeil nu au mois d'avril. Malade, l'empereur déchu se serait écrié "Une comète ! Ce fût le signe précurseur de la mort de César... Je suis à bout, tout me l'annonce !"

Napoléon n'avait pas tort : il mourut le mois suivant, le 5 mai 1821.

Curieux destin céleste que celui de Napoléon Bonaparte, dont la naissance, l'apogée et la mort ont été marquées par trois belles comètes. Ces astres chevelus ne sont pas prêts d'être revus : la Grande comète de 1769 ne reviendra pas avant l'an 3859 et il faudra encore attendre un millénaire avant de revoir l'ancienne Comète impériale, en 4907. Quant à la comète Nicollet-Pons, son passage près du Soleil le 22 mars 1821 l'a définitivement éjecté du Système solaire...

Qu'à cela ne tienne, Napoléon Ier a encore un dernier clin d'oeil à nous offrir : sauf découverte fortuite d'ici là, la prochaine comète visible à l'oeil nu sera 12P/Pons-Brooks. Elle fut découverte à Marseille le 21 juillet 1812, alors que la Grande Armée s'enfonçait dans les terres russes et que l'Empereur avait encore toute sa gloire.

Revenant seulement pour la troisième fois depuis sa découverte, 12P/Pons-Brooks devrait être bien visible en soirée durant la première quinzaine du mois d'avril 2024, traversant les constellations du Bélier et du Taureau. Promis : cette fois-ci, l'Empereur n'y sera pour rien !

En attendant de voir ce beau rendez-vous cométaire, nous vous invitons à lire l'excellent livre La comète impériale de 1811 de Jean-Michel Faidit, qui vous narre l'influence de la Grande comète de 1811 sur Napoléon, mais également sur les arts, la culture... et même sur l'histoire des Etats-Unis !"


Source : https://www.cidehom.com/astronomie.php?_a_id=669

Les «mustatils» d'Arabie saoudite parmi les premiers monuments en pierre construits dans le monde


RIYAD: Les structures de pierre rectangulaires préhistoriques découvertes dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, connues sous le nom de mustatils, sont maintenant considérées comme plus anciennes qu'on ne le pensait auparavant - avant la datation des pyramides, selon la découverte d’un nouvel organisme de recherche.

Les immenses structures néolithiques ont plus de 7000 ans, déclare le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, dans un message sur Twitter.

La découverte archéologique révèle que les mustatils sont parmi les plus anciens monuments du monde. La Commission royale pour AlUla (RCU) a donné à la découverte ce nom car c'est la forme plurielle du terme arabe pour les rectangles.



Bien que l'existence des mustatils ait été connue auparavant, l'étude indique que plus de 1000 monuments en pierre de forme rectangulaire ont été dénombrés par l'équipe, soit près du double de la quantité précédemment identifiée.

Chaque mustatil des structures se compose de deux extrémités à parois épaisses, reliées par deux ou plusieurs longs murs pour créer une série de cours rectangulaires géantes, d'une longueur allant de 20 m à plus de 600 m.

La base du mustatil a des cellules circulaires / semi-circulaires construites à l'extérieur de son entrée principale.

L'étude révèle qu'environ 1 000 de ces mustatils couvrent une superficie de 200 000 km² et semblent être très similaires dans leurs formes, ce qui suggère qu'elles sont toutes de la même période.

Les travaux sur cette découverte font partie des travaux de l’Université d’Australie-Occidentale dans les provinces d’AlUla et de Khaybar dans le cadre du programme archéologique de la RCU.

«Nous les considérons comme un paysage monumental», déclare à NBC Melissa Kennedy, archéologue à l'Université d'Australie occidentale à Perth et auteure de l'étude. «Nous parlons de plus de 1 000 mustatils. Ces choses se trouvent sur 200 000 kilomètres carrés [77 000 milles carrés], et elles sont toutes de forme très similaire ... il s’agit peut-être du même rituel ou de la même croyance. "


Source : https://www.arabnews.fr/node/88256/culture