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Le 6 janvier : Épiphanie, Rois-Mages et Jeanne d’Arc !

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Message par Ligeia Mer 6 Jan - 7:48

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L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage des rois mages. Elle a lieu le 6 janvier. Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier. En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».

Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, depuis le Moyen Âge, une « galette des rois » ou un « gâteau des rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi ».

Le 6 janvier, c’est également le jour de la naissance de Jeanne d’Arc, « porte-drapeau de Dieu », et cela n’est pas un « hasard » ainsi que nous le rappelle Michel Vâlsan :


  • « On racontait d’autre part, de son vivant même, que des faits plus ou moins extraordinaires avaient accompagné sa naissance à Domrémy, événements situé à une date particulièrement symbolique : à l’Epiphanie, le 6 janvier. « Cette nuit-là les habitants furent saisis d’une joie extraordinaire. Sans rien savoir de la naissance de la Pucelle, ils couraient çà et là en se demandant les uns aux autres : Qu’est-il arrivé de nouveau ? Quelques-uns ressentirent au fond de leur cœur une impression de bonheur tout à fait singulière… Les coqs eux-mêmes furent les hérauts de cette nouvelle fête et firent entendre un chant étrange et tel qu’on n’en avait jamais ouï de semblable : ils crièrent ainsi pendant deux heures en agitant leurs ailes… » (Lettre de Perceval de Boulainvilliers écrite au moment où la Pucelle se dirigeait avec le Dauphin vers Reims pour le sacre). »


https://lagrandeparodie.forumactif.com/t1085-michel-valsan-remarques-occasionnelles-sur-jeanne-d-arc-et-charles-vii

Sur les rois-mages au point de vue traditionnel, un texte significatif est sans doute le passage du « Roi du Monde » où René Guénon, assimilant les Rois-Mages de l’Évangile aux trois chefs du Centre Spirituel Suprême, écrit :


  • « À ce propos, nous préciserons même un point qui semble n’avoir jamais été expliqué d’une façon satisfaisante, et qui est cependant fort important : nous faisions allusion précédemment aux « Rois-Mages » de l’Évangile, comme unissant en eux les deux pouvoirs ; nous dirons maintenant que ces personnages mystérieux ne représentent en réalité rien d’autre que les trois chefs de l’Agarttha [note : Saint-Yves dit bien que les trois « Rois-Mages » étaient venus de l’Agarttha, mais sans apporter aucune précision à cet égard. Les noms qui leur sont attribués ordinairement sont sans doute fantaisistes, sauf pourtant celui de Melki-Or, en hébreu « Roi de la Lumière », qui est assez significatif].
    Le Mahânga offre au Christ l’or et le salue comme « Roi » ; le Mahâtmâ lui offre l’encens et le salue comme « Prêtre » ; enfin, le Brahâtmâ lui offre la myrrhe (le baume d’incorruptibilité, image de l’Amritâ ) et le salue comme « Prophète » ou Maître spirituel par excellence. L’hommage ainsi rendu au Christ naissant, dans les trois mondes qui sont leurs domaines respectifs, par les représentants authentiques de la tradition primordiale, est en même temps, qu’on le remarque bien, le gage de la parfaite orthodoxie du Christianisme à l’égard de celle-ci. » RG, Les trois fonctions suprêmes.




Ailleurs, parlant du même événement de l’histoire sacrée, René Guénon exprime la même idée avec une précision supplémentaire. Ayant fait allusion à Melchissédec qui apparaît, dans la Bible, revêtu du double caractère sacerdotal et royal il poursuit :


  • « Enfin, Melchissédec n’est pas le seul personnage qui, dans l’Écriture, apparaisse avec le double caractère de prêtre et de roi; dans le Nouveau Testament, en effet, nous retrouvons aussi l’union de ces deux fonctions dans les Rois-Mages, ce qui peut donner à penser qu’il y a un lien très direct entre ceux-ci et Melchissédec, ou, en d’autres termes, qu’il s’agit, dans les deux cas, de représentants d’une seule et même autorité. Or, les Rois-Mages, par l’hommage qu’ils rendent au Christ et par les présents qu’ils lui offrent, reconnaissent expressément en lui la source de cette autorité dans tous les domaines ou elle s’exerce : le premier lui offre l’or et le salue comme roi; le second lui offre l’encens et le salue comme prêtre : enfin, le troisième lui offre la myrrhe ou le baume d’incorruptibilité et le salue comme prophète ou Maître spirituel par excellence ce qui correspond directement au principe commun des deux pouvoirs sacerdotal et royal.
    L’hommage est ainsi rendu au Christ, dès sa naissance humaine, dans les « trois mondes » dont parlent toutes les doctrines orientales: le monde terrestre, le monde intermédiaire et le monde céleste ; et ceux qui le lui rendent ne sont autres que les dépositaires authentiques de la tradition primordiale, les gardiens du dépôt de la Révélation faite à l’humanité dès le Paradis terrestre. Telle est du moins la conclusion qui pour nous, se dégage très nettement de la comparaison des témoignages concordants que l’on rencontre à cet égard chez tous les peuples; et d’ailleurs, sous les formes diverses dont elle se revêtit au cours des temps, sous les voiles plus ou moins épais qui la dissimulèrent parfois aux regards de ceux qui s’en tiennent aux apparences extérieures, cette grande tradition primordiale fut toujours en réalité l’unique vraie religion de l’humanité toute entière. La démarche des représentants de cette tradition, telle que l’Évangile nous la rapporte, ne devrait-elle pas, si l’on comprenait bien de quoi il s’agit, être regardée comme une des plus belles preuves de la divinité du Christ, en même temps que comme la reconnaissance décisive du sacerdoce et de la royauté suprêmes qui lui appartiennent véritablement « selon l’Ordre de Melchissédec ? ». (RG, Le Christ, Prêtre et Roi)


Quant au Christ de la Seconde Venue, le 10ème Avatâra, nous remarquerons que l'Amritâ des Hindous est à rapprocher du Soma védique (et également de l’ambroisie des Grecs) assurant l’immortalité et provenant de « la montagne de Qâf » qui s’identifie à la "montagne polaire".

Quelle que soit sa dénomination dans les différentes traditions, cette « montagne »  désigne toujours une "région qui, comme le Paradis terrestre, est devenue inaccessible à l'humanité ordinaire", la  « Contrée suprême » dont la situation est polaire.

Le soma est dit être la « boisson préférée d'Indra » et dans la tradition indoue il est mentionné que « le domaine d'Indra, Swarga, est un morceau de ciel entouré de nuages qui tourbillonnent autour du sommet du mont Mérou. »
Cette « terre » est appelée Shambala, Agarttha ou Salem, mais il s’agit toujours là d’une référence au véritable Centre spirituel désormais occulté et dont le chef suprême n’est autre que le « Roi du Monde ».

Et René Guénon, commentant un texte de Coomaraswamy, pose cette question :

  • "le neuvième Avatâra est représenté sous la figure de Jagannâtha, et le dixième sous celle d’un cheval sans cavalier et portant un parasol, conduit par un personnage qui peut être Indra, ce qui rappellerait les anciennes figurations bouddhiques du « grand départ » ; mais ne pourrait-on penser aussi que ce personnage couronné est celui qui, suivant certaines traditions, doit amener Kalki de la mystérieuse cité de Shambala ?"

Bien entendu il ne s’agit là que d’une interrogation de pure forme puisqu’il ajoutera dans un autre ouvrage :

«(...) que ce soit un peu plus tôt ou un peu plus tard, ce développement descendant que les occidentaux modernes appellent « progrès » trouvera sa limite, et alors l’« âge noir » prendra fin ; alors paraîtra le Kalkin-avatâra, celui qui est monté sur le cheval blanc, qui porte sur sa tête un triple diadème, signe de souveraineté dans les trois mondes, et qui tient dans sa main un glaive flamboyant comme la queue d’une comète ; alors le monde du désordre et de l’erreur sera détruit, et, par la puissance purificatrice et régénératrice d’Agni, toutes choses seront rétablies et restaurées dans l’intégralité de leur état primordial, la fin du cycle présent étant en même temps le commencement du cycle futur. » (Etudes sur l’hindouisme)

L’analogie entre Kalki et le Christ de la Seconde Venue (10ème Avatâra) sera d’ailleurs développée plus tard par M. Gilis dans son texte « Le dernier des Califes ».
https://lapieceestjouee.blogspot.com/2018/09/charles-andre-gilis-le-dernier-des.html

Sur notre « fin des temps », j’ajouterai encore cet extrait de la vie de Kalki (merci Alfihar pour la source) :


  • « Un autre exploit guerrier de Kalki mérite toute notre attention. C’est celui où il attaque le démon en qui s’incarne l’âge sombre, le Kali-Yuga : « Sur l’ordre de Kalki, la Vérité provoqua le Mensonge et la Générosité provoqua l’Avidité» (III, 6, 37).
    Kali-Yuga fut finalement acculé à se retrancher dans sa ville, abandonnant sa monture, un âne (dont le caractère «typhonique» ne doit pas nous échapper). Mais Kalki reste aux prises avec Koka et Vikoka, les deux fils du démon Vrita (ces deux êtres démoniaques rappellent singulièrement le Gog et le Magog de la Bible), qu’il ne pourra éliminer qu’en les frappant tous deux à coups de poings. »


Ce passage semble ainsi venir confirmer une interprétation avancée dans le document sur les Gog et Magog : le Kali-Yuga prend fin avec la mort de l'AC (on note encore la présence de l'âne qu'est sensé monter l'Antéchrist pour parcourir la terre en parodie de Al-Buraq), tué par le Christ.
C’est seulement ensuite qu’interviennent les GM (Koka et Vikoka) qui marqueraient, eux, la fin du Manvantara.
La période de "1000 ans" (symbolique) correspondrait alors à l'ère messianique et à Apocalypse 20.

Selon certains hadiths, Jésus serait présent quarante ans sur Terre, et selon d’autres, sept ans.
Une façon de concilier les deux serait de comprendre que c'est la présence de Jésus sur Terre qui sera équivalente à quarante ans en totalité ; les 33 déjà passés, et 7 ans lors de son retour.

La présence du Mahdî, elle, devrait être selon l’interprétation d'Ibn Arabî, de neuf ans.
Voir ici :
https://lapieceestjouee.blogspot.com/2018/11/les-neuf-sciences-et-les-neuf-annees-du.html

Si nous prenons en considération les différentes données traditionnelles qui indiquent 2030 (plus ou moins un an) comme la fin de notre monde, je vous laisse calculer...
Mais Dieu sait mieux...   Wink

Bonne fête de l'Epiphanie à tous !  sunny  


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