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Halloween ou la Toussaint, il faut choisir !

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Message par Ligeia Lun 26 Oct - 11:05

Halloween ou la Toussaint, il faut choisir ! Fete%2BToussaint


Ne nous laissons pas séduire par leur fête satanique d’Halloween et subjuguer par ce matraquage actuel pour la promulguer...

Pour beaucoup chaque année, le 31 octobre, c’est Halloween, une fête d’origine païenne. Qu’on la célèbre ou qu’on la dénonce, c’est encore d’elle dont il s’agit, et ils nous enferment dans un principe « d’action-réaction » inutile et stérile puisqu’il s’agit ici « de choses où la bonne volonté est loin d’être suffisante et où il faut aussi, et même avant tout, une connaissance effective ».
René Guénon ajoute : « C’est pourquoi tant de gens, animés cependant d’une incontestable bonne volonté, sont incapables de comprendre qu’il faut nécessairement commencer par les principes, et s’obstinent à gaspiller leurs forces dans tel ou tel domaine relatif, social ou autre, où rien de réel ni de durable ne peut être accompli dans ces conditions. »

Ce n’est pas dans leur sphère qu’il faut descendre pour combattre leur influence, mais au contraire c’est s’élever si Dieu veut, au-delà pour retrouver les principes et la Vérité. Se mettre à leur niveau ne sert à rien car ce n’est pas sur ce « terrain » là qu’il faut se placer pour parvenir à un quelconque résultat.

En attendant, ne serait-il pas préférable pour tous de se focaliser sur les influences spirituelles plutôt que d’alimenter leur égrégore ? Essayons de redécouvrir la signification de la Toussaint.
Que la Paix soit sur vous tous...  I love you


*******

Qu’est-ce-que la Toussaint ?

Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints.
Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
La fête de la Toussaint est inséparable du jour de prière pour les défunts, que l’Église commémore le 2 novembre. La première célébration s’est vécue dans la joie; la seconde est plus en lien avec les souvenirs envers ceux que nous avons aimés.

Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…
La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint parmi les hommes. Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements… en un mot : leur humanité.
La Toussaint a été longtemps célébrée à proximité des fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ce lien avec ces deux grandes fêtes donne le sens originel de la fête de la Toussaint : goûter déjà à la joie de ceux qui ont mis le Christ au centre de leur vie et vivre dans l’espérance de la Résurrection.

D’où vient la fête de la Toussaint que nous célébrons le 1er novembre ?

La Toussaint est une solennité célébrée le 1er novembre par l’Église catholique latine en l’honneur de tous les saints, connus et inconnus. La célébration liturgique commence aux vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre. La Toussaint est la veille de la Commémoration des fidèles défunts. Mais quelles sont les origines de cette fête ?
Dès le 4ème siècle, l’Eglise syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu’il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints. Cette coutume se répandit en Occident, mais chaque Eglise locale les fêtait à des dates différentes jusqu’en 835, où elle fut fixée au 1er novembre. Dans l’Eglise byzantine, c’est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.

Le culte des saints est-il le même chez tous les Chrétiens ?

La préface dans la messe de la fête de Tous les saints le proclame avec force : « Nous te rendons grâce, Dieu éternel et tout-puissant, car tu es glorifié dans l’assemblée des saints : lorsque tu couronnes leurs mérites, tu couronnes tes propres dons ! ».
Ainsi, nous l’affirmons avec force : la sainteté appartient à Dieu. Elle lui appartient en plénitude et en personne. Dieu seul est saint. Lui seul a le pouvoir de communiquer sa sainteté en appelant à vivre de sa vie. Les chrétiens reçoivent d’Israël cette double conviction : la sainteté de Dieu et la participation offerte à ses fidèles. Par le don de sa vie, Jésus offre à tous ce don.
Saint Jean l’exprime ainsi : « Nous lui serons semblables parce que nous le verrons tel qu’il est » (1Jn 3,2). À partir de cette phrase, deux traditions sont nées. En Occident, avec saint Augustin, on parle alors de visions béatifiques. En Orient, avec saint Maxime le Confesseur, on parle de divinisation. Ces deux aspects sont complémentaires pour manifester la sainteté donnée par Dieu. La communauté chrétienne est sainte car peuple de Dieu (1P 2, 9-10). Elle est devenue sainte et immaculée (Ep 5, 26-27), parce que le Christ a donné sa vie pour elle. Ce don est total dans sa mort et sa résurrection. Il est réitéré au moment du baptême. La sainteté du Christ est communiquée à ceux qui deviendront les membres de son corps. Paul appelle saints tous les chrétiens, aussi bien ceux de Rome (Rm 1, 7) que ceux de Jérusalem (Rm 15,25).

Les premiers saints sont les martyrs

Au début, les chrétiens ont été persécutés à cause de leur témoignage de vie. Le mot martyr est utilisé en ce sens. Martyr signifie « témoin » en grec. On tua d’abord ceux qui témoignaient du Christ. Puis, les chrétiens appelèrent témoins, d’où martyrs, ceux qui avaient été assassinés pour leur foi. Le titre de martyr, puis de saint, est réservé d’une manière de plus en plus exclusive aux fidèles en qui resplendit davantage l’image du Seigneur. Un saint est un baptisé qui s’est laissé davantage saisir par le Christ. Cette identification du saint au Christ, et spécialement au Christ en croix, a été ressentie vivement par les premières générations chrétiennes. Elles prennent l’habitude de célébrer, près de leur tombeau, l’anniversaire de leur assassinat. Infamante aux yeux des hommes, cette mort est une véritable naissance en Dieu pour les chrétiens.

Le culte des martyrs et des saints

La lettre des chrétiens de Smyrne est le plus ancien témoignage, vers 155, de célébration de l’anniversaire des martyrs. Elle précise déjà clairement la nature de ce culte : « Nous adorons le Christ, parce qu’il est le Fils de Dieu ; quant aux martyrs, c’est en leur qualité de disciples et d’imitateurs du Seigneur que nous les aimons ! ». Deux siècles et demi plus tard, Augustin précisera : « Si nous honorons les martyrs, nous n’élevons d’autel à aucun d’eux. ».
On ne prie pas Dieu pour le martyr, comme on le fait pour les défunts. On prie Dieu par le martyr car sa mort, communion au Christ, lui a ouvert les portes du paradis. Le passage du « pour » au « par » constitue en quelque sorte la canonisation dans l’Église ancienne. Il procède spontanément de la conscience du peuple chrétien, ratifié ensuite par les responsables d’Église. L’adoration (en grec latrie) et la prière sont toujours réservées à Dieu seul. La Vierge Marie, les croyants de la bible, les martyrs sont honorés et admirés (en grec dulie) en vue d’être imités.
Ils sont les témoins d’un évangile praticable concrètement dans la vie de tous les jours. Progressivement, à la fin des persécutions, on adjoint aux martyrs les moines et les moniales, les clercs, les laïcs. Dans les Églises, tout au long des siècles, la tentation est présente de réduire la sainteté à la perfection morale, réservée aux seuls consacrés. Simultanément, de nombreuses initiatives de réformes spirituelles ne cessent de rappeler le défi de la sainteté au cœur du monde. La vocation à la sainteté pour tous les baptisés est particulièrement prégnante au concile Vatican II.

Évolution du culte des saints

À partir du VIIe siècle, tant à Rome qu’à Constantinople, le culte de la Vierge et des saints s’est délocalisée. Il n’est plus célébré sur un lieu mémoriel mais partout. La communion spirituelle abolit le lieu géographique, tout en favorisant les pèlerinages. Ils sont proposés comme une sorte de thérapie spirituelle : il s’agit d’aller ailleurs que chez soi pour y revenir différent.
L’Église catholique, l’Église orthodoxe et les Églises orthodoxes orientales ont conservé une doctrine et une pratique quasi-similaires autour du culte des saints.
À l’occasion de la Réforme protestante, Martin Luther a protesté contre les abus de ce culte. Pour affirmer la primauté du Christ, il entend purifier les pratiques de dévotion mais sans les supprimer. Son grand souci est que le culte des saints n’occulte pas l’unique médiation du Christ. L’article 21 de la Confession protestante d’Augsbourg souhaite maintenir la mémoire des saints sans les comprendre comme des médiateurs de la grâce.

La « vraie lumière »

Halloween est avant tout un prétexte pour « faire la fête » et oublier les longues soirées automnales, souvent pluvieuses et tristes.
La Toussaint, elle, est une fête beaucoup plus recueillie, « intérieure ». L’Eglise nous libère de cette peur de la mort en insistant, au jour de la Toussaint, sur l’espérance de la Résurrection et sur la joie de ceux qui ont mis les Béatitudes au centre de leur vie. Elle recentre sur le Christ, vainqueur de la mort.
Quelques passages d’Évangile peuvent d’ailleurs éclairer ce débat (Jn 1, 9 ; Mt 5, 14 ; Ps 139, verset 12).

Halloween ou la Toussaint, il faut choisir ! Marionnettiste%2Bcitrouille

Fête de la peur et communion

Halloween est une fête de la peur. Les enfants « s’amusent » à se faire peur (aux autres et à eux-mêmes).  La Toussaint, au contraire, est une fête de la communion, communion avec les saints, le 1er novembre, et avec les morts, le 2 novembre. Communion de tous par et avec un Dieu d’Amour. Être en communion de pensée, par la prière, c’est être en lien, en relation, en sympathie avec les autres. A contrario, cultiver la peur, c’est s’éloigner des autres, s’isoler d’eux, se replier sur ses peurs.

« Négatif » et « positif »

Halloween est une fête du négatif : la peur, la frayeur, la mort anonyme, l’angoisse.
La Toussaint, elle, est une fête du positif : les saints, la proximité avec les morts de sa famille, la mémoire des autres. Les saints ont des individus qui, soucieux de suivre l’Evangile, ont aimé les autres, se sont dévoués corps et âme pour l’humanité souffrante. Ils sont des modèles de vie.
Alors que faire ? Sans doute redonner éclat à la Toussaint, fêter avec plus de joie et de dignité ce grand jour. Et expliquer à nos enfants qu’Halloween, c’est juste pour s’amuser !
De nos jours, nous savons que les satanistes ont repris cette fête à leur compte en la déformant, ils pratiquent des sacrifices humains cette nuit là. N’y a t’il pas un risque certain pour que cette fête devienne au fil des ans, la fête du spiritisme et du monde des ténèbres ?
Alors, quand vous voyez vos enfants faire TRICK ou TREAT et réclamer des bonbons de maison en maison, cela paraît inoffensif et amusant, mais n’êtes vous pas en train de les associer, sans être conscients, à un bien sombre rituel ? Il y a trop d’ambiguïté pour ne pas, en tant que Chrétien, prendre ses distances.
Dans le même ordre d’idée, les cours de récréation ont été envahies par les «pokemons» ce qui veut dire « petits monstres » et qui portent tous de manière déguisée des noms de démons. Le diable souhaite «prendre» le plus tôt possible les cœurs des plus petits et des plus fragiles que sont les petits enfants.
Les jeunes adolescents eux sont fascinés par les séries TV, les films ou les BD portant sur ces thèmes de la sorcellerie, magie, satanisme… Il existe même des revues et des sites Internet ado pour abonder dans ce sens.
Enfin les adultes eux-mêmes qui se fient aux horoscopes, astrologie, voyances… Les fruits au bout du compte, la division, la peur, la haine, la solitude…
Satan est le singe de Dieu, il souhaite transformer tout ce qui est beau, bien et bon en choses mauvaises. Nous en avons le plus triste et le plus grave exemple avec les messes noires qui singent l’Eucharistie.

Halloween ou la Toussaint, notre choix doit être clair, même s’il n’est pas toujours possible d’empêcher les enfants de participer aux fêtes d’Halloween. D’un côté, la dérision de la mort, de l’autre côté des réponses aux questions fondamentales de l’existence, le sens donné par Jésus et son Eglise à la vie par delà la mort.

Soyons sans compromis, il faut choisir.
Comme le dit Elie : « Alors Elie s'approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l'Eternel est Dieu, allez après lui; si c'est Baal, allez après lui ! Le peuple ne lui répondit rien. » (1 Rois 18 ,21)


Sources :
https://eglise.catholique.fr/
https://www.mariereine.com/information-sur-halloween-et-toussaint-pour-les-parents-les-enseignants-2/

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Message par aldébaran Mar 27 Oct - 8:36

Article intéressant assez d'accord avec l'ensemble sauf pour ce qui concerne l'astrologie et la voyance.
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Message par Ligeia Dim 1 Nov - 16:27

Une mise en garde :


Certaines personnes trouvent judicieux de propager des "hérésies" au sujet des prières pour les morts, affirmant sans vergogne que "Nos prières pour quelqu’un sont sans effet après sa mort".
https://www.chercherjesus-christ.com/news/la-priere-pour-les-morts-n-est-pas-biblique/
https://monegliseaozoir.fr/pdf/predications/Pouvons-nous%20prier%20pour%20les%20morts%20.pdf


Dans la tradition catholique il est dit que :

"La prière pour les morts a  un rapport direct avec le purgatoire. Au cœur de l'idée du purgatoire, il y a en effet celle qu'il est utile de prier pour les morts, une idée qui remonte à l'Ancien Testament.
Ainsi dans le second livre des Maccabées (d’ailleurs absent des bibles protestantes) le récit parle d’une invocation faite pour les défunts. Il est écrit que des soldats étaient tombés au combat après avoir commis le péché d'idolâtrie. Au verset 42 nous découvrons l'attitude de leurs compagnons :

  • "Il se mettent en prière pour demander que la faute commise soit entièrement pardonnée".


Les versets 43 à 45 complètent :


  • "Après quoi, il réunit des présents de tous les hommes, environ deux mille drachmes, et les envoie à Jérusalem pour offrir un sacrifice expiatoire. Il fait une très bonne chose de penser à la résurrection des morts, car si tous n'avaient attendu le retour à la vie des victimes, cela n'aurait servi à rien de prier pour eux. Il considérait en outre la bonne récompense qu'accorde l'Eternel pour ceux qui meurent en vibrant pour Lui. C'était une pensée sacrée et fervente et c'est pourquoi il offrait un sacrifice expiatoire pour les morts afin d'absoudre leurs fautes." (2 Maccabées 12,43-45)


Saint Cyrille de Jérusalem recommande la prière "parce que je crois," dit-il, "que leur âme reçoit un très grand soulagement des prières qu'on offre pour eux".

De même, Sainte Monique, mère de Saint Augustin, demande que l'on évoque son nom dans les prières.  
Arnobe, vers 327 dit des Eglises chrétiennes qu'on y prie : "pour les vivants et pour les morts".

Saint Jean Chrysostome rapporte : « Job, offrait des sacrifices pour les fautes de ses fils. Les messes que nous célébrons pour les défunts sont faites dans le même esprit. Ceux qui ont quitté ce monde continuent leur marche vers le royaume de Dieu. Continuons de leur venir en aide et de prier pour les morts, ne négligeons pas ce devoir. »

Les prières pour nos défunts leur apportent du réconfort et notamment lors de « l'épreuve de la tombe ».
On ne s'étonnera pas de trouver le même enseignement dans la tradition islamique :


  • "Selon le hadith, le Prophète (P) dit : “Le mort ne connaît pas un temps plus difficile que la première nuit passée dans la tombe. Sollicitez donc la Miséricorde d’Allah pour vos morts en faisant l’aumône. Que celui qui n’a pas les moyens d’offrir celle-ci accomplisse à sa place deux rak‘ah de prière (...) et qu’il dise après la fin de la prière : “O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et les Membres de la Famille de Muhammad et envoie le mérite spirituel de cette prière à Untel fils d’Untel (mentionnez le nom du défunt).
    En outre celui qui accomplit cette prière sera crédité du mérite spirituel d’un nombre de bonnes actions équivalent au nombre de jours où le soleil se lève durant sa vie...”


Sur l’épreuve de la tombe, voir ici :
https://www.bostani.com/divers/que-faire-pour-nos-chers-disparus.htm

De même, toujours en Islam, il est hautement recommandé de prier pour le Prophète lui-même :
"Allah et Ses anges bénissent le Prophète. Ô croyants ! Bénissez-le et appelez sur lui le salut !" (Coran, 33 :57).
Et cela en respect pour lui et parce que, en retour, celui qui obéit à ce commandement en recevra récompense.

Ce qui montre bien aussi que les prières pour nos morts n'ont rien à voir avec le fait de faire "progresser" le défunt et ce n'est certes pas cela qu'un véritable croyant demandera !

Pour conclure, il suffit de savoir que les mêmes idéologies affirment de Marie qu'elle "ne joue aucun rôle important mise à part la naissance vaginale de Jésus » et qu'elles considèrent l'islam comme la religion de l'antéchrist !!!
On aura vite compris la crédibilité qu'il faut leur accorder, du moins quand on est pourvu d'un minimum de connaissances métaphysiques.

Toutes ces déviances littéralistes sont promulguées par les courants protestant et évangélique.
Or, les écrits traditionnels, particulièrement ceux de Guénon, nous mettent justement en garde contre la part active que ces courants joueront dans l'essor de la contre tradition et la propagation de la doctrine antéchristique.


« Dis: "Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en œuvres ?
Ce sont ceux dont les œuvres auront été vaines dans leur vie de ce monde alors qu’ils s’imaginaient œuvrer pour le mieux » (Coran, 18/103-104).
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Message par Alfihar Lun 2 Nov - 12:13

Le saint en Islam est un Wali mot qui en arabe signifie la proximité, l'ami de mais aussi diriger, gouverner. C'est donc la notion de proximité de Dieu atteinte par certaines personnes.

Ibn Arabi et les soufis en général ont toujours encouragé le culte des saints, ceux ci pouvant faire bénéficier de leur baraka de leur vivant ou après leur mort.
Pourtant en Islam certains ont condamné ces pratiques et l'oeuvre d'ibn Arabi a été qualifiée de polythéiste et de panthéiste, recevant pas moins de 130 fatwas.
Cette remise en cause a surtout été le fait des wahabites à cause de leur lecture totalement littéraliste. Ils ont interdit le culte des saints et fait détruire nombre de tombeaux.

Il n'est pas étonnant de retrouver chez les chrétiens protestants la même vision car avec le wahabisme ce sont les deux versions de la déviation moderne l'une pour le christianisme l'autre pour L'Islam.

Le christianisme romain et orthodoxe s'honore de perpétuer cette tradition qui est parfaitement conforme à ce que l'on retrouve en Islam.
Honorer les saints c'est demander leur intercession et leur bénédiction, c'est à dire la grâce descendante.
Honorer les morts c'est intercéder pour eux et demander une grâce pour eux, grâce qui est rendue au demandant par Dieu.

Il faut toujours rappeler qu'il existe deux jugements, celui de la tombe où les deux anges interrogent le mort et agrandissent ou réduisent sa tombe, les morts pouvant être soulagés par les prières des vivants durant cette période, et le jugement final où cette fois ci tout est définitif et seuls les saints peuvent intercéder pour les morts.
Il faut rappeler enfin à certains chrétiens qu'ils devraient relire plus attentivement leur évangile car jusqu'à preuve du contraire Jésus après sa mort est resté 40 jours avec ses apôtres leur faisant bénéficier de sa baraka. Ils me rétorqueront que Jésus c'est Dieu et qu'il peut tout mais en Islam c'est un prophète et un saint mais pas n'importe quel saint, le sceau de la sainteté universelle.
On pourrait également évoquer les voix de Jeanne prouvant cette intercession et l'assistance divine via les saints mais certains diront encore que Jeanne est une sorcière influencée par des démons ou une folle !

Michel Chodkiewicz dans son livre Le Sceau des saints qui commente l'œuvre d'Ibn Arabi dit du saint :

  • "Le walî, s’il a su, à chaque étape successive, résister à la tentation de s’arrêter en chemin – chaque paragraphe de l’Épître s’ouvre sur un rappel lancinant de ce péril -, est donc parvenu à la « station de la Proximité » (maqâm al-qurba), à la sainteté plénière, que Jésus scellera à la fin des temps. (…) L’homme, au terme de ce mi’râj, se réduit à l’indestructible secret divin sirr ilâhi) déposé en lui au commencement des temps par l’insufflation de l’Esprit (nafkh al-rûh) dans l’argile adamique. (…) Cependant, si l’ « arrivée » à Dieu (al-wusûl) est le point final de l’ascension, elle n’est pas, pour les plus parfaits, la fin du voyage. Le mi’râj, en arabe, est un mot qui peut se traduire par « échelle » : mais il s’agit, en l’occurrence, d’une échelle double. Parvenu au sommet, le walî doit redescendre par des échelons distincts mais symétriques de ceux qu’il a gravis. (…) Mais les choses auront « d’autres formes » car ce qu’il regardait « par l’œil de son ego » (bi ayn nafsihi), il le contemple « par l’œil de son Seigneur » bi ayn rabbhi). À chaque stade de la descente, il reprendra cette part de lui-même qu’il y avait laissée. Cette récupération progressive de ce qu’il avait abandonné derrière lui n’est cependant pas une régression : selon une belle image qu’emploie le commentateur, chaque « tunique » dont il s’est défait à l’aller a été par là même retournée comme une robe qu’on enlève en la saisissant par le bas. Ainsi ce qui était à l’envers est devenu l’endroit, ce qui était caché est devenu apparent. Le walî se « revêt » au retour de tous les éléments constitutifs de son être qu’il avait initialement restitués à leurs mondes respectifs, mais ces éléments ont été métamophosés par cette rétroversion. » (pp 177-179)
    « Ibn Arabî identifie l’Homme Parfait à l’arbre « dont la racine est ferme et la ramure dans le ciel » (Cor. 14 : 24) (…) il est l’ « isthme » (barzakh) des « deux mers ». S’il est le garant de l’ordre cosmique, et donc éventuellement l’instrument de la Rigueur divine, sa fonction, quel que soit son rang dans la hiérarchie initiatique, est d’abord d’être l’agent de « la Miséricorde qui embrasse toute chose » (Cor. 7 : 156) : c’est pourquoi sa « génération héroïque » (futuwwa) s’étend « aux minéraux, aux végétaux, aux animaux et à tout ce qui existe ». (p.184)


Le saint est donc bien cet intermédiaire entre les vivants et Dieu, entre les morts et Dieu.
D'ailleurs Michel Chodkiewicz, à la toute fin de son livre Le Sceau des saints, ajoute :
  • « Alors aussi le Coran, qui est le « frère » de l’Homme Parfait, sera en l’espace d’une nuit effacé des cœurs et des livres. Vide de tout ce qui reliait le ciel à la terre, un univers glacial et dément s’enfoncera dans la mort : la fin des saints n’est qu’un autre nom de la fin du monde. »


Prions pour nos morts, prions pour nos saints, qu'ils intercèdent pour nous, car au final c'est Dieu que nous honorons et à Sa miséricorde que nous nous en remettons.
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Message par Ligeia Lun 2 Nov - 19:40

Merci beaucoup Alfihar pour ce complément.... et bon retour ! Wink

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Message par Yedakih Lun 2 Nov - 22:27

Je crois que la personne que tu as tentée d'avertir avec ce texte a reçu le message, Ligaea. ^^
Les protestants ne sont pas mal intentionnés bien sûr, mais c'est tellement dommage de perdre la tradition avec du littéralisme.
Merci pour ce texte, j'avais complètement oublié le passage du livre des Maccabées.

Merci également Alfihar!
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Message par Ligeia Mar 3 Nov - 7:37

Salut Yedakih !

J'ai vu ça, c'est une bonne chose et tu as fait "ta part". Wink
Les individualités ne comptent pas, seuls les points doctrinaux.

Oui voilà, mélanger les "sources" comme si tout se valait n'est pas chose à faire quand on voit le monde dans lequel on vit déjà et la confusion qui règne... No

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