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Message par Ligeia Lun 29 Juin - 10:11

Une vidéo intéressante de Charles Sannat :

Alerte au krach boursier :



L'article :

"Ce qui est intéressant dans l’analyse, c’est de faire des prévisions pour essayer d’éclairer le plus grand nombre. Non pas affirmer des vérités absolues, mais partager une analyse qui découle sur une application concrète, des décisions précises.
Toutes les prévisions comportent par nature une part de risque intellectuel, mais c’est ce qui rend cet exercice si fascinant, si passionnant !

C’est aussi en raison du nombre de variables, de la complexité de la situation ou du système économique, que peu nombreux sont ceux qui prennent le risque de se « ridiculiser » au jeu des prévisions.
Pourtant, une analyse sans prévision, c’est un peu comme un baba au rhum sans rhum… Il en manque un bout, il manque la partie la plus utile au risque de se tromper.

Dans la vidéo du grenier de la semaine, je partage avec vous un bout de l’analyse détaillée que vous allez pouvoir retrouver dans le dossier stratégies du mois de Juin et qui sera mis très rapidement en téléchargement dans vos espaces lecteurs, car je suis en train de l’achever.
Cette analyse détaillée me conduit à vous proposer une alerte au krach boursier, avec une seconde vague de baisse qui devrait commencer cette semaine.

Nous devrions atteindre un point bas entre le 15 juillet et le 15 août. Nous avons une probabilité très importante de passer un été assez maussade avec une météo boursière peu clémente.

J’invite tous ceux qui ont de l’argent en bourse et des actions à prendre leurs bénéfices et à se replier sur des fonds plus sécurisés. Pour ceux qui veulent aller plus loin, le dossier stratégies consacré à la seconde vague, vous permettra d’éclairer vos choix, pour vous aider à prendre les meilleures décisions. Tous les renseignements ici.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !"

Source : https://insolentiae.com/alerte-au-krach-boursier-du-15-juillet-au-15-aout-pour-le-point-bas-ledito-de-charles-sannat/
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Message par Bramane Mer 15 Juil - 5:36

Les banques américaines garnissent leurs provisions de milliards de dollars

Avec des dizaines de millions d’Américains sans emploi et de nombreuses entreprises fermées ou fonctionnant sous des restrictions en raison du coronavirus, trois des plus grandes banques des États-Unis ont mis de côté près de 30 milliards US au deuxième trimestre pour couvrir des prêts potentiellement douteux qui se portaient très bien à peine quelques mois plus tôt.


https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-07-14/les-banques-americaines-garnissent-leurs-provisions-de-milliards-de-dollars.php
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Message par Bramane Mer 15 Juil - 22:22

Grande-Bretagne: pire récession économique depuis 300 ans
Selon les prévisions de l’Office de responsabilité budgétaire, le pays est parti pour enregistrer sa pire récession depuis trois cents ans, avec une contraction annuelle du PIB de plus de 10 %.

L’économie anglaise est au bord du précipice. Entre mars et mai, sous l’effet de la crise liée au coronavirus, le produit intérieur brut au Royaume-Uni a plongé de 19,1 %, comparé aux trois mois précédents, de décembre à février. Et l’avenir s’annonce morose. Selon les prévisions de l’Office de responsabilité budgétaire, le pays est parti pour enregistrer sa pire récession depuis trois cents ans, avec une contraction annuelle du PIB de plus de 10 %

De mars à mai, le secteur des services, qui représente 80 % de l’économie britannique, a reculé ainsi de près de 19 %. Celui de la construction a chuté de quasi 30 %. Une reprise de l’activité a bien été observée en mai, dans la distribution notamment, avec un record de ventes en ligne. Mais le rebond est bien trop faible (1,8 %) pour rassurer les marchés. D’autant qu’avec les restrictions aux déplacements et le confinement toujours largement en place en mai, «énormément de domaines ont vu leur activité encore décliner», observe l’Office national des statistiques.

D’après Capital Economics, cette embellie est «un premier pas décevant sur la route de la reprise et suggère que les espoirs d’un rebond rapide du confinement ne sont pas réalistes». Beaucoup doutent d’ailleurs d’une possible reprise en «V», à savoir un redressement aussi vif que la contraction a été brutale.

D’après une récente étude, les trois quarts des entreprises du pays ne seraient pas prêtes pour le Brexit

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/grande-bretagne-pire-recession-economique-depuis-300-ans-20200714

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Message par Bramane Ven 17 Juil - 20:16

COVID-19: un Américain sur six n’a pas pu payer son loyer en juin 2020

Près d’un Américain sur six n’a pas pu payer son loyer en juin à cause de la crise de la COVID-19, et près d’un sur trois est inquiet pour l’échéance de juillet, selon des données du Bureau du recensement.

Un peu plus de 16 % des personnes interrogées ont déclaré n’avoir pas pu payer leur loyer en juin, et 30,6 % se disent peu ou pas confiantes quant à leur capacité à payer celui de juillet, selon une enquête menée auprès de 73,8 millions de personnes entre le 2 et le 7 juillet.

Près de la moitié des Américains a connu une diminution de salaire depuis la mise en place de mesures massives de confinement aux États-Unis mi-mars, selon le Census Bureau.
Cette étude, menée chaque semaine depuis la fin du mois de mars, doit permettre de mesurer « la manière dont la vie des gens a été touchée par la pandémie de COVID-19 », détaille le Census Bureau sur son site internet.

Certains chiffres sont obtenus à partir de questionnaires envoyés chez les particuliers, d’autres en compilant les données collectées par les différentes agences fédérales.
La pandémie a fait perdre leur emploi à plusieurs dizaines de millions d’Américains, et ils étaient 32 millions à être inscrits au chômage à la fin du mois de juin, contre 1,6 million un an plus tôt, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.

Les États-Unis comptent un peu plus de 328 millions d’habitants.

Les cas de COVID-19 explosent de nouveau aux États-Unis depuis un mois, notamment en Floride.


https://www.journaldemontreal.com/2020/07/17/covid-19-un-americain-sur-six-na-pas-pu-payer-son-loyer-en-juin
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Message par Bramane Ven 17 Juil - 20:25

L’économie mondiale au bord du krach? Les statistiques économiques sont cataclysmiques

Des indicateurs économiques très inquiétants se multiplient à travers la planète. Des États unis à l’Europe en passant par l’Asie et l’Amérique du Sud, la pandémie de coronavirus a secoué l’économie à des niveaux inédits. Se relèvera-t-elle? La question se pose à l’heure où la crainte d’une deuxième vague de Covid-19 est dans toutes les têtes.

À lire, l'article relate les difficultés dans plusieurs pays.

https://fr.sputniknews.com/economie/202007171044118629-leconomie-mondiale-au-bord-du-krach-les-statistiques-economiques-sont-cataclysmiques/
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Message par Ligeia Ven 17 Juil - 20:50

Merci pour le suivi Bramane.... Wink
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Message par Bramane Sam 18 Juil - 7:32

À moins d'une situation inusitée, tout semble indiquer que les prochains mois seront difficiles.
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Message par Bramane Mer 22 Juil - 1:08

Le dollar américain, un handicap pour la reprise mondiale.


La domination du dollar américain nuit à la reprise mondiale

L’omniprésence du dollar américain dans le commerce et la finance plombera la reprise économique mondiale, prévient le FMI.

En théorie, l’un des avantages d’avoir une devise dont le taux de change est fixé par la loi de l’offre et de la demande (taux de change flottant) est qu’en période de récession, elle stimule naturellement la reprise économique. En effet, comme l’assombrissement des perspectives économiques d’un pays rend sa monnaie moins attrayante aux yeux des investisseurs et en réduit, par conséquent, la valeur par rapport aux autres devises, les exportations de biens et services deviennent automatiquement meilleur marché à l’étranger et s’y vendent mieux. L’effet devrait être le même pour le tourisme, les visiteurs étrangers appréciant particulièrement les destinations leur assurant un meilleur pouvoir d’achat.

Malheureusement, la place disproportionnée qu’occupent dans l’économie mondiale quelques devises dominantes, notamment le billet vert américain, aura l’effet inverse dans bien des pays durant l’actuelle crise de la COVID-19, rapporte une nouvelle étude dévoilée lundi par le Fonds monétaire international (FMI), particulièrement dans les économies en développement.

n effet, comme les prix d’une grande partie des exportations et des importations de ces pays sont fixés en dollars, ils ne s’ajustent pas à la réalité économique locale, constatent les chercheurs. En fait, non seulement ces pays n’ont pas vu augmenter leurs ventes à l’étranger, mais le coût de leurs importations ainsi que des emprunts de leurs gouvernements et de leurs entreprises s’est aussi alourdi avec la fuite des investisseurs vers les valeurs sûres, comme la devise américaine qui, elle, s’est appréciée.

Un poids disproportionné

Basée sur un nouvel outil permettant de mieux suivre ces dynamiques, l’étude du FMI estime que, même en dehors du marché mondial des matières premières — où il règne en roi et maître —, le dollar américain est associé à presque le quart (23 %) des ventes de biens et services entre les pays, alors que les États-Unis ne comptent, eux-mêmes, que pour 10 % du commerce mondial. Son poids est non moins considérable du côté de la finance, où il occupe, par exemple, les deux tiers du marché obligataire mondial, estimait l’an dernier la Banque d’Angleterre.

Les effets bénéfiques des taux de change flottant devraient, malgré tout, se faire sentir dans certains secteurs importants de l’économie, à commencer par le tourisme. Malheureusement, note le FMI, ce dernier est aussi l’un des plus durement touchés par la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.

Ce n’est pas d’hier que l’on souligne, et même que l’on déplore, l’importance disproportionnée et déstabilisatrice du billet vert dans l’économie mondiale, disait l’été dernier l’ancien économiste en chef du FMI, Maurice Obstfeld, lors de la grande réunion annuelle des banquiers centraux à Jackson Hole, au Wyoming. L’élection et les politiques économiques erratiques du président américain Donald Trump n’ont contribué qu’à ajouter du poids à ces critiques. « Quand les États-Unis étaient vus comme un chef de file responsable de l’économie mondiale, c’était moins perçu comme un problème », avait-il observé.

Le temps est que plus venu, pour les pays, de convenir d’une nouvelle « monnaie hégémonique synthétique » qui serait adossée à un panier de devises, à l’exemple des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, avait suggéré alors le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney.

D’ici là, il est à espérer que les pays finissent, au moins « à moyen terme », par profiter des avantages économiques apportés par l’affaiblissement de leurs monnaies, concluent les auteurs de l’étude du FMI. Mais en attendant, ils devront s’en remettre à des politiques de relance de leurs gouvernements et de leurs banques centrales.

https://www.ledevoir.com/economie/582795/coronavirus-le-billet-vert-nuit-a-la-reprise-mondiale?utm_medium=Social&utm_campaign=Autopost&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0MIG1DVUYHTtXB948zloHfZ9AGx6KJko1bqEm3NgSNr5kE_Z5vI7oLlPQ#Echobox=1595347159


https://blogs.imf.org/2020/07/20/currencies-and-crisis-how-dominant-currencies-limit-the-impact-of-exchange-rate-flexibility/
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Message par Bramane Sam 25 Juil - 22:18

Article de Sputnik sur l'increvable dette américaine

Vers l’effondrement du dollar? La dette et le déficit budgétaire explosent aux USA

Les chiffres ont de quoi donner le tournis. Au 31 mars 2020, la dette totale des États-Unis (publique et privée) atteignait le montant faramineux de 77.610,594 milliards de dollars, soit 236,47 millions par habitant. Jamais l’Oncle Sam n’avait été aussi endetté. En lutte contre une pandémie de coronavirus qu’ils n’arrivent pas juguler, les États-Unis verront vraisemblablement ce chiffre gonfler encore davantage.

A l’instar de nombreux pays dans le monde, l’économie étasunienne a été très fortement impactée par la crise du Covid-19. Des millions d’Américains ont perdu leur emploi et le taux de chômage dépassait toujours les 11% en juin, alors qu’il était d’à peine 3,5% en janvier.

Le dollar, «devise de référence mondiale»

De très nombreuses entreprises et particuliers sont en difficulté pour payer leur loyer, l’assureur-crédit Coface a prédit une augmentation des défaillances d’entreprises de 43% d’ici 2021 par rapport à 2019 et le Produit intérieur brut (PIB) américain devrait chuter de 8% en 2020, selon le Fonds monétaire international (FMI).

L’économie mondiale au bord du krach? Les statistiques économiques sont cataclysmiques
Afin de faire face au désastre, le gouvernement ainsi que la Réserve fédérale américaine (FED) ont sorti l’artillerie lourde. La Banque centrale américaine, en plus d’avoir abaissé les taux entre 0 et 0,25%, fait tourner la planche à billets à plein régime pour soutenir l’économie. Résultat: entre mars et juin, son bilan est passé de moins de 3.500 milliards de dollars à plus de 7.000 milliards de dollars.

Quant à Donald Trump, il signait en mars dernier un plan de relance historique, d’un montant de 2.200 milliards de dollars. Washington travaille déjà à un second plan, alors qu’au 23 juillet, 76.500 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés aux États-Unis et 1.225 nouvelles victimes ont été à déplorer, portant le nombre total de morts à plus de 144.000.

Une telle orgie de liquidité est-elle de nature à faire peser un risque sur la valeur du dollar, comme le pensent certains observateurs? Ce n’est pas le cas de Dany Lang, économiste et maître de conférences habilité à diriger des recherches en économie à l’Université Paris XIII.

«Il faut garder à l’esprit que le dollar est une monnaie à part, car elle reste la devise de référence mondiale. Elle au sommet de la hiérarchie des monnaies», explique-t-il au micro de Sputnik.
Autre signe inquiétant, le déficit budgétaire américain a également explosé. Il a atteint 864 milliards de dollars en juin alors qu’il était de… 8 milliards de dollars à la même époque l’année dernière. Ce montant représente quatre fois celui du précédent record de février 2009, qui était de 234 milliards de dollars.

Le danger de la dette privée?

Selon Stephen Roach, économiste et ancien président de Morgan Stanley Asie, il existe un risque de chute de la valeur du dollar, comme il l’a expliqué dans un article publié dans Les Échos: «Contrairement à la croyance répandue selon laquelle les déficits budgétaires n’ont pas d’importance, puisque les taux d’intérêt proches de zéro tempèrent l’augmentation des coûts du service de la dette, il n’existe ni “argent magique” ni “free lunch”. L’épargne intérieure, déjà déprimée, s’enfonce profondément en territoire négatif. Cela devrait entraîner un déficit record de la balance courante et une chute démesurée de la valeur du dollar.»

Au rebours de ce sombre pronostic, Dany Lang ne voit pas «par quels mécanismes le dollar pourrait s’effondrer».

«La dette publique américaine est la plus sûre du monde, car elle est garantie par la FED. C’est une Banque centrale très crédible, y compris auprès des marchés financiers et je ne vois pas pourquoi elle perdrait sa crédibilité de jour au lendemain.»
D’après lui, le plus grand risque qui pèse sur l’économie américaine est bien le montant de la dette privée. En février dernier, juste avant que la crise du coronavirus batte son plein, Les Échos soulignaient notamment le montant colossal de l’endettement des ménages américains: «L’encours de la dette des ménages américains a terminé l’année 2019 sur un nouveau sommet, selon les chiffres publiés par la Fed de New York. Selon ces données, entre le troisième et le quatrième trimestre de l’année écoulée, elle a augmenté de 1,4% pour atteindre 14.150 milliards de dollars. Enregistrant ainsi son 22e trimestre de hausse d’affilée.» Sans parler de la dette des entreprises qui atteignait près de 10.000 milliards de dollars en janvier soit l’équivalent de 47% du PIB américain.

Ces chiffres sont de nature à poser problème pour Dany Lang:

«La dette privée américaine est préoccupante et peut être un élément qui participe à l’émergence d’une nouvelle crise financière. Beaucoup de commentateurs sont obsédés par la dette publique, mais ce n’est pas cette dernière qui est à l’origine des crises financières, mais bien la dette privée.»

https://fr.sputniknews.com/economie/202007241044151957-vers-leffondrement-du-dollar-la-dette-et-le-deficit-budgetaire-explosent-aux-usa/



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Message par Bramane Lun 27 Juil - 6:26


L’or, valeur refuge, atteint un record à 1930 dollars l’once

L’or a atteint lundi un record historique à 1930,48 dollars l’once, confirmant son statut de valeur refuge en temps de pandémie, alors que la baisse du billet vert contribue aussi à le faire grimper.

Publié le 26 juillet 2020


L’or, qui gagnait plus de 1 % dans les échanges en Asie, devrait prochainement dépasser la barre des 2000 dollars, selon des analystes.

https://www.lapresse.ca/affaires/marches/2020-07-26/l-or-valeur-refuge-atteint-un-record-a-1930-dollars-l-once.php

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Message par Ligeia Jeu 30 Juil - 17:49

« Krach boursier. Semaine décisive ! »

"Il y a plusieurs semaines, dans une vidéo datée du 14 juin et intitulée « seconde vague, vers le grand rebond », je vous indiquais que nous devrions connaître un nouveau pic épidémique qui sera visible et entraînera des confinements sans doute locaux dans un premier temps, ou sectoriel (fermeture des restaurants, annulation des spectacles etc…) à partir du 15 août. Cette situation sera valable globalement pour tous les pays d’Europe.

Concernant les Etats-Unis, les contaminations augmentent à nouveau et le nombre de morts, qui suit avec une latence de plusieurs semaines, recommence à monter.

Logiquement, les marchés devraient commencer à cesser de monter et à se poser quelques questions sur ce qu’il faut tenter d’anticiper et de valoriser.

Pas simple pour eux, encore moins pour nous !

Vous lirez cette analyse demain, lundi 27 juillet. Nous ne sommes pas tout à fait encore à mi-chemin de ma fenêtre de prévision concernant une alerte au krach dont je vous avais parlé dans la vidéo du JT du grenier du 28 juin.

Nous entrons dans un moment décisif pour les marchés, et c’est exactement le sens de cet article de la chaîne CNBC. Voici une traduction rapide de l’essentiel.

Voici l’une des semaines les plus critiques de l’été pour les marchés

C’est une semaine critique pour les marchés, car certaines des plus grandes grandes technologies – y compris Apple et Amazon – rapportent des bénéfices, ce qui, selon les traders, doit justifier des valorisations élevées sur le Nasdaq. Les Républicains du Sénat dévoileront leurs propositions de relance, qui pourraient aider à déterminer le succès de la reprise économique.

La Réserve fédérale se réunit dans la semaine à venir et elle devrait souligner qu’elle continuera à faire tout ce qu’elle peut pour aider l’économie.

Enfin, la première lecture du produit intérieur brut du deuxième trimestre sera publiée jeudi et montrera à quel point l’économie s’est effondrée après sa fermeture pour lutter contre le coronavirus. Dans un été de nouvelles sans fin, nous nous dirigeons peut-être vers ce qui pourrait être la semaine la plus décisive de toutes.

Au début de la semaine, les Républicains dévoileront leur proposition de plan de relance, qui sera ensuite débattue alors que les prestations de chômage améliorées expireront ce week-end.

La Réserve fédérale se réunit également et discutera probablement d’autres mesures qu’elle peut prendre. Il est peu probable, cependant, de faire des mouvements alors qu’il se terminera mercredi, sauf pour assurer aux marchés qu’il continuera à utiliser des programmes extraordinaires pour aider l’économie.

Les investisseurs regarderont également les titans de la technologie devant témoigner mercredi devant le sous-comité antitrust du pouvoir judiciaire de la Chambre. Le PDG d’Amazon, Jeff Bezos; Le PDG d’Apple, Tim Cook; Le PDG d’Alphabet, Sundar Pichai, et le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, ont tous été convoqués pour l’audience de midi qui explorera la domination du marché de leurs entreprises.

Puis jeudi, le gouvernement publiera un grand nombre d’indicateurs économiques redoutés – la première lecture officielle du produit intérieur brut du deuxième trimestre, qui devrait montrer à quel point l’économie s’est effondrée lorsqu’elle a été brusquement fermée.

Les économistes s’attendent à une contraction d’environ 35% au deuxième trimestre, suivie d’un rebond au troisième trimestre. Mais l’ampleur de ce retour pourrait être directement affectée par la quantité de stimulus que le Congrès apporte à l’économie et par l’impact que le coronavirus continue d’avoir sur les entreprises et l’activité économique.

«Je pense que l’on comprend clairement à quel point l’économie s’est appuyée sur la béquille de la relance gouvernementale, tant sur le plan budgétaire que monétaire», a déclaré Peter Boockvar, stratège en chef des investissements chez Bleakley Advisory Group. «Tout le monde surveillera ce qui remplacera les 600 dollars par semaine, et ce sera l’élément le plus important de tout plan qu’ils proposeront.»

Le paiement hebdomadaire de 600 $ à environ 30 millions d’Américains au chômage expire, et il est peu probable que le Congrès ait un plan avant que cela ne se produise le 31 juillet. Les stratèges s’attendent à ce que le montant soit réduit de moitié après beaucoup de compromis, et Boockvar a déclaré que le montant de ce paiement ont un impact direct sur l’ampleur du coup de pouce à l’économie.

La relance et les bénéfices technologiques pourraient tous deux être des catalyseurs pour les actions dans la semaine à venir.

Les bénéfices des sociétés du S&P 500 devraient baisser de 40,3 % pour le deuxième trimestre, sur la base des résultats des sociétés qui ont déjà publié des rapports et des estimations. Les bénéfices technologiques devraient connaître l’une des plus faibles baisses de bénéfices, à seulement 4,4 % en moyenne.

Le Nasdaq, qui avait atteint des sommets records cet été, a terminé en baisse pour une deuxième semaine, tandis que le Dow et le S&P 500 étaient plus élevés. Le Nasdaq était en baisse de 0,9 % à 10 363, mais il est toujours en hausse de 15,5 % pour l’année jusqu’à présent. Le S&P 500 a terminé la semaine à 3215, après une baisse de 0,3 %, sa première semaine négative en quatre. Le S&P est en baisse d’un demi pour cent depuis le début de l’année.

« Les chiffres sur les bénéfices dans l’ensemble, ils ont été plutôt bons. Le problème fondamental du marché boursier à l’heure actuelle est que les valorisations sont encore assez élevées », a déclaré Ed Keon, stratège en chef des placements à l’AMQ. «D’autres parties du marché qui semblent peut-être bon marché sur la base du prix à la comptabilisation, leurs bénéfices ont été touchés. Dans le cas de certains détaillants, compagnies aériennes, vous devez vous inquiéter du moment où leur activité va reprendre, voire jamais. »

« Les négociations bipartites entre la Maison Blanche, la Maison et le Sénat sont officiellement en cours, mais nous nous attendons à ce que les choses se passent bien avant leur adoption. Les responsables de l’administration Trump divergent également sur leurs attentes en matière de timing, qui reste optimiste d’ici la fin juillet, et peut-être jusqu’en août dans le cas le plus « réaliste» », écrit Ed Mills, stratège politique de Washington chez Raymond James.

Mills s’attend à ce que le paiement hebdomadaire de 600 $ soit ramené à 300 ou 400 $, et il a dit qu’il était possible que davantage de fonds soient donnés à un programme de protection de la paie, pour aider les petites entreprises.

La Fed discutera de sa propre relance, et certains économistes s’attendent à ce qu’elle puisse à nouveau parler de nouvelles tactiques pour maintenir les taux d’intérêt bas. Une idée est une politique de forward guidance, où la Fed orienterait plus explicitement les attentes du marché. Un autre est que la Fed utiliserait des achats ciblés du Trésor pour contrôler des taux d’intérêt spécifiques. Mais aucun nouveau programme ne devrait être annoncé« .

Pour résumer…

Il va y avoir une indication précise de l’effondrement du PIB américain, il y a une attente très forte vis-à-vis de l’alimentation en argent frais du système économique au sens large par la FED. Il y a aussi une forte inquiétude concernant le plan des 600 dollars hebdomadaires, qui représentent la somme versée aux gens qui en ont besoin parce qu’ils ont perdu leur job et qui a maintenu tout le système. Nous sommes ici clairement dans la TMM, la théorie monétaire moderne où l’Etat donne de l’argent à tout le monde pour maintenir la solvabilité de l’ensemble du système. Or nous sommes face à un moment politique où ce premier plan d’aide arrive à échéance à la fin du mois. Par quoi va-t-il être remplacé ? C’est la grande question du moment. S’il n’y a rien, alors les gamelles seront vides, et l’économie risque de connaître d’immenses difficultés sans oublier les risques sur la stabilité sociale.

La logique voudrait que la FED laisse les marchés corriger et commencer à s’effondrer afin de justifier de nouvelles interventions massives et un nouveau plan de soutien aussi bien monétaire de la part de la FED que budgétaire de la part de l’Etat fédéral qui devra intervenir pour remplir les porte-monnaie.

Nous sommes donc à un moment de bascule potentielle.
Nous devrions avoir un moment de baisse, mais nous pouvons aussi voir sorti du chapeau des autorités américaines, de quoi satisfaire les marchés.

Que faut-il ?
Environ 3 000 milliards de dollars.
Oui.
Vous avez bien lu.
Il faut 3 trilliards de dollars.

Sous quelle forme ?
Essentiellement de la relance et du salaire.
De la subvention pour les entreprises et du cash pour les ménages.

Si les autorités politiques et monétaires américaines font cela d’ici la fin juillet, alors il n’y a pas de raison que les marchés craquent puisque la solvabilité de tous et de tout le système sera assurée. L’or et les métaux précieux exploseront à la hausse, car nous serons évidemment dans la création de fausse monnaie qui ne repose sur aucune création de richesse, mais à court terme, le système continuera de tourner.

Si les autorités politiques américaines temporisent trop longtemps, alors les marchés corrigeront, inévitablement.

Pourquoi ?

Parce que vous avez des dizaines de millions d’Américains qui payent leurs courses chez Wall Mart, leur achat chez Amazon et leurs crédits bancaires sans oublier leurs loyers grâce aux 600 dollars par semaine versés par le gouvernement.

Si vous cessez cette perfusion, tout s’écroulera.
Je n’ai aucune idée de ce qu’il va se passer.
Je vous dis juste que si on perfuse il n’y aura pas de krach, et que si on débranche le malade, il aura une crise cardiaque qui nécessitera que l’on fasse à nouveau des injections pour le ranimer avant qu’il ne soit trop tard.

Réflexion complémentaire, cela veut dire, que s’il y a un krach, il sera de courte durée, car s’il dure, le risque de perte de contrôle définitif et d’effondrement systémique augmente de façon exponentielle.

Je maintiens donc ma prévision de krach cet été, qui sera d’autant plus court qu’il sera violent, car cela forcera les autorités politiques et monétaires à injecter encore et toujours plus d’argent, et cette fois encore plus directement dans la poche des gens."


Source : https://insolentiae.com/krach-boursier-semaine-decisive-ledito-de-charles-sannat/
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Message par Bramane Jeu 30 Juil - 18:31

Merci Ligeia pour l'info de Charles Sannat. Très instructif.
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Message par Bramane Jeu 30 Juil - 18:33

Les États-Unis en récession et l'espoir d'un vaccin semble être la solution.

Le confinement du printemps a précipité brutalement l’économie américaine dans la récession, et les États-Unis ont enregistré une chute historique de leur Produit intérieur brut au deuxième trimestre, qui a plongé de 32,9 %.

Cette chute est toutefois moins importante que les 35 % attendus par les analystes ou que les 37 % estimés par le Fonds monétaire international.
Ce deuxième trimestre consécutif de baisse du PIB marque l’entrée officielle en récession de la première économie du monde. Au premier trimestre, le PIB américain avait en effet déjà reculé (-5 %) sous l’effet des premières mesures de confinement imposées à la mi-mars.

Cette baisse vertigineuse est largement due à la diminution des dépenses de consommation qui ont dégringolé de 34,6 % au deuxième trimestre, en rythme annualisé également.

À titre de comparaison, le pire trimestre de la Grande Récession a été le quatrième trimestre de 2008, et le PIB réel s’était contracté de 8,4 % en rythme annualisé.

Pour l’ensemble de l’année 2020, la baisse attendue est de 6,5 %, avant un rebond de 5 % en 2021 et une croissance plus modeste (3,5 %) l’année suivante, selon les prévisions publiées début juin par la Banque centrale américaine.
Le conseiller économique de la Maison-Blanche, Larry Kudlow, la voit à 20 % pour les troisième et quatrième trimestres 2020.
Avec des usines mises à l’arrêt pendant plusieurs semaines, des commerces et restaurants fermés, des quartiers d’affaires entièrement désertés par les cols blancs, le Grand Confinement, entamé mi-mars aux États-Unis, a arrêté en pleine course une économie en bonne santé.
Des millions d’Américains ont perdu leur emploi et sont toujours au chômage dans un marché du travail sinistré.
Chômage en hausse

Et la recrudescence de cas de COVID-19 dans le pays, notamment dans le sud et l’ouest, à partir de fin juin, a poussé une large partie du pays à mettre un frein à la réouverture, voire à reconfiner partiellement.
Conséquence directe : les nouvelles inscriptions au chômage ont enregistré depuis mi-juillet deux semaines de hausse, alors qu’elles diminuaient depuis le record enregistré à la fin du mois de mars.

Du 20 au 25 juillet, 1,43 million de nouveaux Américains ont pointé au chômage.
À moins de 100 jours de l’élection présidentielle, Donald Trump, qui brigue un second mandat à la Maison-Blanche, mise beaucoup sur le rebond de l’économie.

Il s’est posé en victime de critiques jugées injustes sur sa gestion de la pandémie, qui a fait plus de 150 000 morts aux États-Unis, de loin le pays le plus touché.

« Cette pandémie est le plus grand choc pour l’économie américaine de mémoire humaine », passant « du plus bas niveau de chômage en 50 ans, aux plus hauts niveaux depuis 90 ans, et cela en deux mois », a souligné mercredi le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell.
L’institution, qui a sans surprise maintenu mercredi ses taux au plus bas, à zéro, a rappelé qu’elle soutiendrait aussi longtemps que nécessaire l’économie américaine.

Mais, elle a aussi pressé le gouvernement à aider financièrement les entreprises et les ménages qui peinent à sortir la tête de cette crise.
Contrôler le virus est une condition sine qua non pour une véritable reprise, a-t-il encore souligné.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-07-30/les-etats-unis-en-recession.php?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=algofb&fbclid=IwAR0_sXPlZa5m7Bv4MAK-nigQPC5t1n-XTUu20RAM_SxjpHGtr06nXn38eq8
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Message par Bramane Jeu 30 Juil - 18:49

Influences planétaires

Je ne suis pas un fana de l'astrologie mais j'ai comme considération que l'homme et l'univers sont interreliés.

Extrait d'un texte parmi tant d'autres qui résume ce qu'on voit sur pas mal de sites web, francophones comme anglophones.

Dans le signe Bélier : Le carré mars-pluton du 13 août 2020

Le 13 août 2020, Mars en Bélier formera un carré à Pluton en Capricorne. Tout d'abord, il est important de signaler que Mars se trouve dans le signe dont il a la maîtrise, ce qui augmentera sa puissance. Mars et le signe Bélier nous poussent à l'action, au combat, à l'initiative. Pluton, quant à lui, est une planète nous invitant, parfois de façon désagréable, à transformer, à révolutionner ce qui est désuet et voué à disparaître.

Dans le monde, ce carré viendra réactiver les tensions mondiales dues à la crise économique provoquée par le Covid 19. Les décisions prises par les instances internationales et les gouvernements pourraient être vivement contestées par les populations qui protesteront contre l'augmentation du prix de la vie et la limitation des libertés. Certains pays comme l'Inde, l'Allemagne ou le Japon pourraient être plus particulièrement concernés. Dans tous les cas, les partis les plus conservateurs seront fortement appelés à revoir leurs positions et leur mode de fonctionnement, leurs idéologies. Si nous nous penchons sur la France, nous voyons que ce carré Mars-Pluton se produira dans les maisons V (spéculations, loisirs, arts, jeunesse) et VIII (transformation, pertes financières). Il est donc possible qu'il produise des difficultés financières liées à la spéculation boursière. Il pourrait alors être question de fermeture d'entreprises et de licenciements. Une poussée de violence parmi la jeunesse pourrait également éclater autour de cette date du 13 août.

https://www.horoscope.fr/news/carre-mars-pluton-13-08.html
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Message par Ligeia Ven 31 Juil - 9:41

Bramane a écrit:Influences planétaires

Je ne suis pas un fana de l'astrologie mais j'ai comme considération que l'homme et l'univers sont interreliés.

Oh oui, de cela on peut être sûr ! Wink
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Message par Bramane Sam 1 Aoû - 4:32

Tout le monde dans le rouge

Espagne: -18,5%
Portugal: -14,1%
France: -13,8%
Italie: -12,4%
Belgique: -12,2%
Allemagne: -10,1%
https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/crise-economique-les-chutes-vertigineuses-des-pib-europeens-au-deuxieme-trimestre-1956147.html#page/contribution/index

Economie  Image


Aux États-Unis, le confinement a entraîné un effondrement du PIB de 32,9 % pendant la même période en rythme annualisé. Par rapport au deuxième trimestre 2019, la baisse est de 9,5 %.

Le bilan humain aussi donne le vertige. La pandémie a fait au moins 673 909 morts dans le monde, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles vendredi à 11 h 00 GMT. Le nombre de cas a dépassé les 17 millions.

En atteignant la barre des 46 000 morts, le Mexique est devenu le troisième pays au monde en termes de décès liés au coronavirus.

Le Mexique devance ainsi de peu le Royaume-Uni. Les deux premiers pays les plus lourdement touchés par la COVID-19 restent les États-Unis, avec 152 070 morts, et le Brésil, avec 91 263 morts.

Le Vietnam et les Fidji ont annoncé chacun leur premier mort vendredi.

En Floride, l’un des États américains où l’épidémie connaît une forte recrudescence, les habitants attendent désormais l’arrivée de l’ouragan Isaias.

Les restrictions sanitaires se renforcent encore dans plusieurs pays. L’Allemagne a classé trois régions d’Espagne, particulièrement touchées, comme zones à risque, ce qui implique une quarantaine pour les voyageurs qui en reviennent, à moins de présenter un test négatif.

Au Royaume Uni, le gouvernement a décidé de repousser d’au moins deux semaines la prochaine phase du déconfinement en Angleterre, prévue samedi avec la réouverture de certains lieux publics. De nouvelles restrictions sont aussi imposées aux habitants de certaines parties du nord de l’Angleterre.

Le Danemark recommande désormais le port du masque dans les transports publics, dans un revirement de doctrine.

À Hong-Kong, l’exécutif a décidé d’un report d’un an des législatives prévues en septembre en raison de la hausse des cas de coronavirus, décision qui risque d’alimenter la colère du camp prodémocratie qui y voit un prétexte.

https://www.ledevoir.com/monde/583406/l-economie-mondiale-plonge-alors-que-le-bilan-humain-de-la-pandemie-augmente


Economie  Coronavirus-economic-impact-picture-id1210455332


Virus: l'économie mondiale durement frappée

https://www.nouvelobs.com/monde/20200731.AFP9240/virus-l-economie-mondiale-durement-frappee-lourd-bilan-au-mexique.html
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Message par Bramane Mar 4 Aoû - 23:09

L'once d'or passe la barre symbolique du 2 000 $US

Economie  Fe3afb3f8998a19fa09d342e963463d7

L’once d’or a atteint mardi en cours de séance un nouveau record en dépassant pour la première fois la barre symbolique des 2 000 dollars vers 12H15.

Elle évoluait aux alentours de 2 020 dollars vers 13H20.

Le prix du métal précieux n’a cessé de grimper depuis le début de l’année, s’étant apprécié de plus de 30 % et profitant de son statut de valeur refuge dans un marché désorienté par de nombreuses incertitudes avec la pandémie de coronavirus.

Pour les analystes de Commerzbank, l’or est actuellement perçu par les investisseurs comme une « opportunité d’achat ».

« Cela n’est guère surprenant au regard du nombre toujours élevé de nouveaux cas de contamination au Covid-19, le suspense interminable au Congrès autour de nouvelles mesures d’aide à l’économie, des taux d’intérêt négatifs encore plus répandus et des marchés actions à des niveaux extrêmement élevés », détaillent-ils.

Le dollar faible fait également partie des facteurs ayant joué en faveur de l’or ces dernières semaines. Le prix du métal précieux étant libellé dans la devise américaine, un recul du billet vert rend l’or moins cher pour les acheteurs munis d’autres devises.

Le dollar index, qui mesure la valeur de la monnaie américaine par rapport à un panier d’autres devises, a perdu plus de 3 % depuis le début de l’année.

https://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/l-once-d-or-passe-la-barre-symbolique-du-2-000-/619059
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Message par Bramane Mer 5 Aoû - 6:51

Le dollar

Goldman Sachs encourage les investisseurs à se tourner vers l'or.

C'est un point de vue minoritaire, mais influent: pour la banque d'investissement Goldman Sachs, le dollar pourrait perdre son statut de monnaie de réserve dans les échanges internationaux. En cause, la politique de relance économique du Congrès, couplée à la création monétaire de la Réserve fédérale, qui risquent selon elle de favoriser l'inflation.

L'avis de Goldman Sachs reflète toutefois une tendance observée sur les marchés. Inquiets de l'utilisation immodérée de la planche à billets (création monétaire) par la Réserve fédérale, de plus en plus d'investisseurs se détournent du dollar et achètent de l'or. En juillet, le dollar a perdu plus de 3% de sa valeur et, à l'heure où ces lignes sont écrites, il s'échange contre 0,84 euro.

«L'or est la monnaie de dernier recours, en particulier dans un environnement comme celui d'aujourd'hui, où les gouvernements dévaluent leurs monnaies fiduciaires et poussent les taux d'intérêt réels à des niveaux historiquement bas. [On constate] de réelles inquiétudes concernant la longévité du dollar américain en tant que monnaie de réserve», écrivent les analystes de Goldman Sachs.

(...)

Néanmoins, le dollar reste utilisé dans 85% des échanges de devises et représente 63% des avoirs de réserve de change. La devise «n'est pas près de perdre son statut de monnaie de réserve étant donné la profondeur des marchés financiers et le volume impressionnant de transactions mondiales libellées en dollars américains», tempère Michael Krupkin, de Barclays.

https://korii.slate.fr/biz/vers-fin-domination-mondiale-dollar-goldman-sachs-inflation-politique-monetaire-reserve-or-valeur-refuge
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Message par Bramane Mer 5 Aoû - 8:20

Les prévisions de «Dr. Doom» («Docteur Catastrophe»)

Va-t-on vers une reprise en V, en U, en W voire en virgule Nike, ou entre-t-on dans une longue dépression en L, dans laquelle l'activité économique chute puis se stabilise à un niveau très bas?

Les économistes sont, sur cette question, aussi divisés que les médecins sur la mortalité du coronavirus. Personne ne s'étonnera des prédictions alarmistes de Nouriel Roubini, surnommé «Dr. Doom» («Docteur Catastrophe»), connu pour avoir vu venir la crise des subprimes de 2008.

Ce dernier affirme que le monde se dirige vers une «décennie de désespoir» dont il ne sortira au mieux qu'en 2030, et ce en raison de l'accumulation de «cygnes blanc» –des événements connus mais sous-estimés, en opposition aux signes noirs décrits par son homologue Nassim Nicholas Taleb comme des événements imprévisibles.

Et de citer pêle-mêle la guerre commerciale sino-américaine, l'affaiblissement du dollar, le creusement des dépenses publiques, le vieillissement de la population, les tensions avec l'Iran ou même les criquets envahissant l'Afrique de l'Est.

Prophètes de malheur
Au royaume des pessimistes, Docteur Catastrophe se trouve aujourd'hui nombre de collègues. «Nous sommes actuellement seulement en phase 1 de la crise», décrit David Hunter, directeur de la stratégie macroéconomique de Contrarian Macro Advisors dans une interview à O&M Partners.

Au choc initial et à la reprise vigoureuse des marchés succédera une phase 2 avec un repli «bien plus abrupt et profond» de l'économie, prévoit le spécialiste.

Après l'euphorie boursière engendrée par les mesures de relance des banques centrales et les gouvernements, de nombreuses entreprises vont connaître des problèmes d'insolvabilité et les faillites vont s'enchaîner, estime David Hunter.

«Nous faisons face à des dettes qui dépassent tout ce que nous pouvons gérer», expliquait-il déjà en avril dans le podcast Contrarian Investor. L'indice S&P 500 va monter jusqu'à 4.000 points d'ici à cet automne, phénomène suivi d'une crise déflationniste mondiale, avec jusqu'à 80% de baisse sur les actions, selon Hunter.

Cet effondrement des prix va provoquer un rallye massif sur l'or, la monnaie jaune «pouvant atteindre 10.000 dollars [8.500 euros] d'ici à la fin de la décennie», contre 1.600 dollars actuellement.

https://korii.slate.fr/biz/crise-marche-bourse-effondrement-80-pour-cent-predictions-analyste-economie

Info similaire dans sputnik
https://fr.sputniknews.com/economie/202008051044206313-un-krach-boursier-plane-t-il-sur-les-marches/
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Message par Ligeia Mer 5 Aoû - 10:32

Bramane a écrit:Les prévisions de «Dr. Doom» («Docteur Catastrophe»)
Va-t-on vers une reprise en V, en U, en W voire en virgule Nike, ou entre-t-on dans une longue dépression en L, dans laquelle l'activité économique chute puis se stabilise à un niveau très bas?

Je connaissais aussi la tendance "épaule-tête-épaule".... Laughing Wink
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Message par Bramane Jeu 6 Aoû - 4:56

En espérant que tu n'aies pas une ligne de cou cassée Very Happy Smile

Economie  Epaule-tete-epaule

L’Epaule-Tête-Epaule (ETE)

Définition :
La figure en Epaule-Tête-Epaule (ETE) se compose de 3 sommets successifs :
- Deux petits sommets appelés « épaule » ;
- Un sommet plus haut au milieu appelé « tête ».

Caractéristiques :
L’ETE se forme sur une ligne de support, appelée "ligne de cou ». Cette ligne de cou n’est pas obligatoirement horizontale, son inclinaison peut aller jusqu’à 20%. Quand la ligne de cou est cassée, la probabilité de baisse est de 95%.

https://go-trading.fr/retournement-tendances.html
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Message par Ligeia Jeu 6 Aoû - 11:02

Ah merci, pour les précisions ! Basketball

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Message par Bramane Lun 10 Aoû - 18:10

Le dollar inquiète

Le système monétaire international a un maître et c’est le dollar américain. On l’a constaté encore en mars dernier, quand la crise du coronavirus a déclenché une ruée vers la devise américaine, toujours considérée comme la valeur refuge des investisseurs inquiets.

Cette domination du dollar américain remonte à la fin de la Première Guerre et s’est accentuée à la fin du second conflit mondial, quand les économies d’Europe se sont écroulées. À l’époque, la devise américaine avait l’avantage d’être liée au prix de l’or, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. C’est la confiance, et seulement la confiance, qui maintient aujourd’hui le statut du dollar US.

Cette confiance s’effrite. La proportion de dollars américains dans les réserves des banques centrales est en baisse au fil des ans. Depuis 20 ans, le poids de la devise américaine a été réduit de 10 points de pourcentage, selon le Fonds monétaire international. Il laisse la place à d’autres valeurs considérées sûres, comme l’euro, le yen et le renminbi (yuan) chinois. Même le dollar canadien se fait une place dans les réserves de devises étrangères des pays industrialisés, depuis qu’il fait partie du club sélect des pays qui jouissent d’une cote de crédit AAA.


Economie  Af202008-daf8-11ea-b8ad-02fe89184577

L’or connaît aussi un regain de popularité dans la composition des réserves des banques centrales, ce qui peut être un indice d’une perte de confiance envers la devise américaine et explique en partie pourquoi le prix du métal jaune fracasse des records en cette période d’incertitude extrême.
Les signes de faiblesse du dollar américain se multiplient, ont observé les participants à un forum de Reuters la semaine dernière. Des économistes de Goldman Sachs ont aussi noté que « des inquiétudes réelles commencent à apparaître quant au maintien du dollar US comme monnaie de réserve », rapporte l’agence de presse.

La première source d’inquiétude des économistes est l’endettement des États-Unis, déjà très élevé avant la pandémie, qui ne cesse d’augmenter. La dette américaine est sur le point de passer le cap des 130 % du produit intérieur brut du pays et les agences de crédit, dont Fitch tout récemment, lèvent le drapeau rouge.

Le maintien de taux d’intérêt très bas rend les obligations du Trésor américain moins intéressantes pour les investisseurs, ce qui affaiblit aussi la devise américaine. Actuellement, le rendement des obligations de 10 ans est négatif, compte tenu de l’inflation.
La gestion boiteuse de la crise du coronavirus par le gouvernement américain laisse croire que les taux d’intérêt sont pour longtemps au plancher et que l’inflation viendra réduire davantage l’attrait de la devise.
Des questions se posent aussi sur le déclin de l’influence des États-Unis dans le monde. Le pays dont la monnaie sert de réserve dispose d’un pouvoir important sur l’économie mondiale qui vient normalement avec des obligations.

Le désengagement des institutions de coopération internationale amorcé par l’actuel gouvernement accélérera peut-être la diversification des réserves de change des banques centrales.

Le remplacement du dollar américain comme monnaie refuge n’est pas pour demain. Encore faudrait-il lui trouver un remplaçant. Les prétendants comme l’euro ou le renminbi sont encore loin d’être à la hauteur.

L’euro a l’avantage de regrouper 19 économies différentes, ce qui force la collaboration entre les pays, mais chaque crise qui frappe l’Union européenne menace de la faire éclater. Quant au renminbi, qui sera bientôt la devise de la première économie mondiale, il risque de souffrir longtemps de l’opacité du régime chinois.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-08-10/la-planete-economique-le-regne-du-dollar-us-acheve-t-il.php
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Message par Ligeia Lun 10 Aoû - 19:05

« Les détails du Grand Reset dévoilé par l’Homme des hommes de Davos »
L’édito de Charles SANNAT

Economie  Covid-19the-great-reset

"Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Je voulais vous parler du Grand Reset avant de prendre quelques jours de congés pendant ce mois d’août. La lettre de juillet consacrée au « Grand Reset, à quoi s’attendre », est en ligne dans vos espaces lecteurs. Je souhaite donc mon traditionnel bonnes vacances à ceux qui partent et bon courage à ceux qui reviennent tenir la maison pendant le mois d’Août.

En effet, cela commence à faire longtemps que l’on nous parle du grand « Reset », cette grande réinitialisation.

Si je vous en parle depuis quelques semaines avec insistance c’est pour plusieurs raisons.

La première, c’est qu’évidemment, c’est une idée dans « l’air », une idée que l’on entend de plus en plus, portée par des autorités faisant autorité ce qui est le propre des autorités ! Quand la Directrice Générale du FMI parle du Grand Reset, il faut l’entendre. Lorsqu’au forum de Davos, on vous parle de Grand Reset, et que ce concept devient le sujet central de travail des « grands » de ce monde, alors il faut l’entendre.

La seconde raison, c’est que si nous sommes confrontés à un « Grand Reset », cela bouleversera forcément nos vies. Ce ne sera pas la fin du monde, loin de là, cela peut être meilleur ou pire, ou simplement différent, mais les équilibres dans les lesquels nous avons grandis, vécus depuis plus de 50 ans, seront évidemment radicalement changés. Il y aura, comme à chaque fois, de grands perdants nombreux, et de grands gagnants sans doute plus rares !

La troisième raison, et c’est la plus importante, est que pour la première fois, l’Homme des hommes de Davos s’est exprimé par écrit dans un ouvrage de presque 400 pages, en anglais, au sujet de ce Grand Reset.

Qui est l’Homme des hommes de Davos ?

Rendons tout d’abord à César ce qui appartient à César, et l’expression « les hommes de Davos », nous la devons à Charles Gave qui en est l’auteur. Je trouve cette expression très bien trouvée, et désignant bien ce qu’elle doit à savoir que les hommes de Davos, représentent les illustres de ce monde globalisé et interconnecté, ayant pour dieux, profits, bénéfices, libre-échange, sans-frontiérisme etc… Nous avons tous compris que les intérêts des hommes de Davos, bien souvent, s’opposent frontalement aux intérêts des braves gens constituant l’écrasante majorité des peuples de cette planète. De l’Europe à l’Afrique, les désirs des populations sont généralement les mêmes. Avoir des gamelles pleines, et croire en un avenir meilleur pour nos enfants.

L’intérêt des hommes de Davos, n’est pas celui des simples gens que nous sommes tous.
Alors, pour comprendre à quelle sauce veulent nous manger les hommes de Davos, il faut essayer de comprendre ce qu’ils mijotent dans leur cuisine pas toujours ragoutante.

C’est là qu’il faut que je vous parle de Klaus Schwab.

Qui est Klaus Schwab ?

Klaus Schwab, né le 30 mars 1938 à Ravensbourg en Allemagne, est un ingénieur et économiste allemand. Il fonde en 1971 le Symposium européen du management, organisé à Davos en Suisse, qui deviendra en 1987 le Forum économique mondial plus connu sous… « Rassemblement de Davos » !

Fils d’industriels, Klaus Schwab est titulaire d’un doctorat en sciences de l’ingénieur de l’École polytechnique fédérale de Zurich (1966), d’un doctorat en sciences économiques de l’université de Fribourg (1967) et d’une maîtrise en administration publique de l’université Harvard (1967).
Il commence sa carrière professionnelle à la fin des années 1960 en tant que professeur de management industriel à l’Université de Genève, où il enseigne jusqu’en 2002, tenant au titre de « professeur ».
En 1971, marqué par la lecture et le succès du Défi américain de Jean-Jacques Servan-Schreiber, il organise en 1971 le Symposium européen du management, s’adressant d’abord à un public européen.

Il est principalement connu comme président, depuis sa création, du forum économique mondial (World Economic Forum), fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève. Ce forum est surtout renommé par sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, qui réunit des dirigeants d’entreprises, des hommes ou femmes politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement.
Moins libéral qu’on le dit souvent, il déplore en 2009 : « J’ai créé le forum il y a quarante ans pour que les PDG rencontrent la société civile mais au fil des ans, leurs politiques de rémunérations ont rapproché les PDG des actionnaires et, parallèlement, les actionnaires sont devenus court-termistes. Il faut reconstituer un ethos professionnel ».
Klaus Schwab est le père de Nicole Schwab, cofondatrice du Gender Equality Project, qui encourage les entreprises à favoriser la diversité.

Il est l’Homme des hommes de Davos.

Depuis presque 50 ans soit tout de même un demi-siècle, Klaus Schwab reçoit tous les grands de ce monde, sa place, parmi les hommes de Davos est centrale, à tel point, qu’il est possible de le considérer comme l’Homme des hommes de Davos.

Maintenant que vous savez tout cela, son dernier et tout récent ouvrage qui n’était disponible que sous le format Kindle d’Amazon prend une profondeur très différente.
Il y expose sur presque 400 pages les travaux de Davos, et sa vision également plus personnelle aussi bien des défis de notre monde que des solutions qu’il faudrait mettre en place.
En réalité cet ouvrage, est LA première « bible » du saint Reset.
C’est un ouvrage incontournable pour comprendre ce qui s’en vient et les contours de cette grande réinitialisation.

Au passage je vous livre ici, sa définition justement du grand reset.
Le Grand Reset c’est "le remplacement des idées, des institutions, des processus et des règles actuelles". En cela, ça s’apparente au « nouvel ordre mondial » que certains peuvent évoquer sous des contours plus « complotistes », un nouvel ordre mondial s’accompagnant d’une nouvelle « gouvernance » mondiale.

Si nous ne parlions « que » des institutions ou des processus et des règles actuelles », ce serait une chose, mais Klaus Schwab parle bien du remplacement des « idées »… et de vous à moi, ceux qui ont compris quelques petites choses sur la vie, savent que les problèmes graves arrivent, quand quelqu’un s’arroge le droit de penser comment l’autre doit vivre. Quand je commence à savoir ce qui est bien pour l’autre et à le lui imposer, alors, les disputes ou les massacres ne sont jamais loin.

Au niveau micro-comportemental, lorsqu’un parent exige d’un enfant qu’il vive de telle ou telle façon, la rupture est très proche. Au niveau Macro, c’est la même chose.
Lorsque l’on dit qu’il faut remplacer les idées, il faut comprendre que nos idées, nos pensées sont « mauvaises » et doivent être changées…
La dernière grande expérience de changement d’idées a été fait avec les camps de redressement de Mao ou ceux des Khmers rouges.

Cette fois, l’idéologie sera verte.
Cette fois, les Khmers seront verts.
Vous en connaissez déjà une. Elle s’appelle Greta.
Les camps de redressement idéologiques seront médiatiques (sauf si cela ne suffit pas)."


Source : https://insolentiae.com/les-details-du-grand-reset-devoile-par-lhomme-des-hommes-de-davos-ledito-de-charles-sannat/
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Message par Bramane Mer 19 Aoû - 0:35

Tout va très bien madame la marquise, tout va très bien !

À Wall Street, le S&P 500 retrouve son niveau d’avant la pandémie

Les sévères mesures de restriction imposées par certains États face à l’avancée galopante de la COVID-19 dans certaines zones des États-Unis, à New York notamment, faisaient alors craindre un plongeon de l’activité économique et des bénéfices des entreprises et une envolée du chômage.
Mais depuis le gouvernement est monté au créneau avec son vaste plan de soutien aux ménages, aux entreprises et aux collectivités locales qui a permis de limiter les dégâts.
La banque centrale américaine (Fed) a parallèlement injecté des milliers de milliards de dollars sur les marchés pour s’assurer de leur bon fonctionnement et pour garantir aux entreprises une source fiable de financement.
Le S&P 500, comme les autres indices, a rapidement regagné le terrain perdu.
Son foudroyant redressement fait officiellement du « bear market » du printemps, défini par une chute de plus de 20 % de l’indice, le plus court de l’histoire, selon les calculs du cabinet S&P Dow Jones Indices.
Le NASDAQ, lui, était revenu dès juin à son niveau d’avant la crise sanitaire.
À forte coloration technologique, il a profité, en plein confinement, de l’activité accrue des entreprises spécialisée dans le commerce en ligne, l’informatique, le divertissement sur l’internet, le télétravail, etc.
Mardi, l’indice s’est encore apprécié de 0,73 % à 11 210,84 points à la faveur de la hausse des actions de groupes comme Amazon (+4,1 %), Alphabet, la maison mère de Google (+2,7 %), ou Netflix (+2,0 %).
Apple et Tesla

Il a aussi bénéficié, comme depuis plusieurs mois, de l’avancée des bolides de Wall Street que sont Apple et Tesla.
Le géant de l’informatique, dont le titre s’affiche en hausse d’environ 55 % depuis le début de l’année, s’apprête à devenir la première entreprise américaine à valoir plus de 2000 milliards de dollars.
Le fabricant de voitures électriques, particulièrement prisé des petits actionnaires, a vu son titre multiplié par cinq depuis son plus bas niveau en mars.
Le Dow Jones de son côté, où sont plus présentes des valeurs dites cycliques, qui dépendent plus de l’activité économique, n’a pas encore retrouvé son record d’avant la pandémie.
L’indice vedette de Wall Street a reculé mardi de 0,24 % à 27 778,07 points.
L’indicateur du jour était pourtant plutôt positif, les mises en chantier de logements aux États-Unis ayant bondi de 23 % en juillet par rapport au mois de juin.
Autre signe optimiste sur la santé financière des ménages américains : grâce à des consommateurs au pouvoir d’achat soutenu par les aides du gouvernement et qui, coincés à la maison, ont acheté plus de nourriture, de produits de divertissement et se sont lancés dans des travaux domestiques, le géant des supermarchés Walmart et l’enseigne de bricolage et d’aménagement de la maison Home Depot ont dévoilé des résultats trimestriels meilleurs que prévu.
D’autres groupes ont également directement profité de la pandémie, comme le vendeur d’eau de javel Clorox dont l’action a augmenté de 50 % depuis le début de l’année.
Toutefois, remarquent aussi les analystes de Charles Schab, « les gros titres aux États-Unis restent dominés par les tensions élevées entre les États-Unis et la Chine, l’incapacité des parlementaires à se mettre d’accord sur un nouveau plan de soutien à l’économie et les craintes liées à la COVID-19 ».
La spectaculaire remontée boursière de Wall Street, régulièrement saluée par des tweets du président américain, ne profite pas forcément à tous les Américains puisque seulement environ la moitié d’entre eux possède des actions, selon la Fed, principalement à travers des plans de retraite.
Certains secteurs restent aussi durement affectés en Bourse, comme ceux du transport aérien, de l’énergie ou des croisières.

https://www.lapresse.ca/affaires/marches/2020-08-18/a-wall-street-le-s-p-500-retrouve-son-niveau-d-avant-la-pandemie.php


https://youtu.be/T5WdpSPeQUE
Bramane
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Date d'inscription : 22/06/2020

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