Quelle interprétation pour ce hadith ?

par Invité Sam 25 Avr - 19:39

Bonjour, Paix,

SVP, quelle est l'interprétation de ce hadith selon la tradition ?

Abu Hurayra a rapporté que le Prophète (pbsl) a dit :

Dieu Tout-Puissant dira le Jour de la Résurrection : « Ô fils d'Adam ! Je suis tombé malade et tu ne m'as pas rendu visite ». Il dira : « Seigneur ! Comment serais-Tu malade pour que je Te rende visite alors que Tu es le Seigneur et Maître de l'univers ? » Dieu dira : « Ne savais-tu pas que Mon serviteur untel est tombé malade et tu ne lui as pas rendu visite ? Ne savais-tu pas que si tu lui avais rendu visite tu M'aurais trouvé auprès de lui ? » Ô fils d'Adam, Je t'ai demandé de la nourriture et tu ne M'as pas nourri.» Il dira : « Ô Seigneur ! Comment aurais je pu Te nourrir alors que Tu es le Seigneur et Maître de l'univers ? » Dieu dira : « Ne savais-tu pas que Mon serviteur Untel t'a demandé de la nourriture, et que tu ne l'as pas nourri ? Ne savais-tu pas que si tu l'avais nourri, tu aurais trouvé la récompense (d'en avoir fait autant avec Moi) ? » « Ô fils d'Adam, Je t'ai demandé de la boisson et tu ne M'as pas donné à boire. Il dira : « Ô Seigneur comment puis-je Te donner à boire quand Tu est le Seigneur des mondes ? » Il dira : « Mon serviteur Untel t'a demandé à boire, et que tu ne lui pas donné ? Si tu lui avais donné à boire, tu aurais sûrement trouvé la récompense (d'en avoir fait autant avec Moi).»
(Rapporté par Muslim) (hadith qudsi)

par LionBlanc Dim 26 Avr - 12:28

Cela m'inspire une petite histoire, pas forcément conforme à la "tradition", bien qu'ayant quand même reçu un enseignement religieux conséquent durant la première partie de ma vie.

La visite de Jésus

Ruth va à sa boîte aux lettres, y découvre une seule enveloppe. Bizarre, pas de timbre, aucune étampe, seulement son nom et adresse.

Elle lit la lettre.

"Chère Ruth: Je vais être dans ton voisinage samedi après-midi et j'aimerais arrêter te rendre visite. Avec amour, Jésus."

Ses mains tremblent en plaçant la lettre sur la table. " Pourquoi Dieu veut-il me rendre visite ? Je suis une personne bien ordinaire, je n'ai rien à offrir. "

Avec cette pensée, Ruth se rappelle son garde manger vide. " Oh mon Dieu, je n'ai vraiment rien a lui offrir. Je vais être obligé de courir au magasin, afin d'acheter quelque chose pour le repas. "

Elle va chercher sa bourse, calcule le contenu. Cinq dollars et 40 sous. Bon, j'en ai assez pour un pain et de la viande froide. Elle enfile son manteau et se dépêche vers la porte. Une baguette de pain français, une demie livre de dinde tranchée et un litre de lait. Il lui reste un grand total de douze sous pour se rendre jusqu'au lundi.

Rien de moins, elle se sent bien en marchant vers la maison, avec son peu de nourriture sous le bras.

- "Hey, madame. Pouvez-vous nous aider, madame ?"

Ruth est tellement absorbée par ses plans pour son repas qu'elle ne remarque pas deux personnes dans l'entrée. Un homme et une femme, tous deux habillés pauvrement.

- "Regardez madame, je n'ai pas de travail. Vous savez, ma femme et moi vivons là-bas dans la rue. En plus, il commence à faire pas mal froid et nous avons très faim. Si vous pouviez nous aider, on apprécierait beaucoup."

Ruth les regarde tous les deux. Ils sont sales, ils sentent mauvais et franchement, elle est certaine qu'ils pourraient trouver quelque travail s'ils le voulaient vraiment.

- "Monsieur, j'aimerais bien vous aider, mais je suis moi même une pauvre femme. Tout ce que j'ai, c'est quelques tranches de viande froide et un peu de pain; puis j'attend un invité important pour le souper de ce soir. J' avais planifié de les lui servir. "

- "Bien madame, je comprend. Merci de toute façon."

L'homme place son bras autour des épaules de la dame; ils s'en vont. Tout en les regardant partir, Ruth sentit un pincement familier au coeur.

- " Monsieur, attendez . " Le couple s'arrête et se retourne comme elle court vers eux. " Regardez, pourquoi ne prendriez-vous pas cette nourriture. J'essaierai de trouver autre chose pour mon invité. "

Elle donne son sac de nourriture a l'homme.

- " Merci madame, merci beaucoup. "

- " Oui merci !! " dit aussi l'épouse de l'homme. Et Ruth peut maintenant voir qu'elle grelotte.

- " Vous savez, j'ai un autre manteau à la maison. Voici, pourquoi ne prendriez-vous pas celui-ci? " Ruth déboutonne son manteau et le glisse sur les épaules de la dame. Alors souriante, elle marche vers la maison sans son manteau et rien à servir à son invité.

- " Merci madame, merci beaucoup !! "

Ruth commence à frissonner et à s'en faire, avant même d'entrer.

L'air est toujours froid. Même sans son manteau, elle ne le remarque pas. Elle sourit puis entre....

Le Seigneur qui vient la visiter et elle n'a rien à lui offrir. Elle fouille dans sa bourse pour y prendre sa clé. Ce faisant, elle remarque une autre enveloppe dans la boîte aux lettres.

- "C'est bizarre! Normalement, le postier ne passe pas deux fois dans la même journée. " Elle prend l'enveloppe et l'ouvre.

- "Chère Ruth: Ça m'a fait énormément plaisir de te voir à nouveau. Merci pour le délicieux repas, merci aussi pour le beau manteau. Avec amour, Jésus. "

http://www.info-3000.com/eclatsdesprit/TXT_visitejesus.php

par LionBlanc Dim 26 Avr - 16:27

Petit rajout : d'après ce que j'en comprends, il ne s'agit pas de "donner" sans discernement et n'importe comment, mais discerner justement, l'important du futile.
La "réception" du seigneur ne pouvait pas "avoir lieu" si elle devait coûter de laisser deux personnes dans la faim et le froid.
C'est sur que l'on ne peut prendre soin de tout le monde et qu'il y a beaucoup d'ingrats, mais il ne nous appartient pas de juger, et cela demande du discernement pour se préserver, dans le but de pouvoir continuer.

Il se peut que je sois à côté de la plaque, mais je ne pense pas tant que ça.

par Invité Dim 26 Avr - 17:00

Bonjour,

LionBlanc a écrit:Cela m'inspire une petite histoire, pas forcément conforme à la "tradition", bien qu'ayant quand même reçu un enseignement religieux conséquent durant la première partie de ma vie.
La visite de Jésus

Merci Lion Blanc pour cette petite histoire qui illustre partiellement (sans sa dimension eschatologique) le hadith, en effet !

Comment peut-on, en la lisant, ne pas penser aux enseignements et commandements de Jésus Christ ? En effet, Jésus nous invite déjà à s'enquérir d'autrui sans discrimination (cf parabole du Bon Samaritain), mais allant plus loin, il établit comme une identification entre lui, Jésus Christ, et un être assoiffé, ou affamé, ou désœuvré, ou ayant froid, ou encore, quant il assure comme une protection sur cette base à n'importe lequel de ses disciples (sincères) en "récompensant" ou en "fustigeant" toute action réalisée vis à vis de ce disciple (authentique).

Je trouve qu'il y a là un rappel à œuvrer simplement mais concrètement selon la foi dans ses commandements, en lien avec ce qui précède :

Jésus a écrit:« Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit, reçoit non pas moi, mais celui qui m'a envoyé. » Marc 9.37

« Et quiconque donnera seulement un verre d'eau froide à l'un de ces petits parce qu'il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. » Matthieu 10.42

Ceci me rappelle deux autres histoires qui font réfléchir (j'en parle par expérience), sur ce principe d'identification ou sur le principe de reconnaissance de la Providence quant Celle-ci se présente à nous.

La première, c'est l'histoire de Saint Christophe !
" Christophe de Lycie était un géant qui s'était libéré du pouvoir du diable et mis au service de Dieu. Il était passeur de voyageurs à travers un torrent impétueux. Un jour, arrive un petit enfant. S'appuyant sur son bâton, Christophe le prend sur ses épaules pour lui faire traverser le torrent et son danger mortel. Il s'étonne de son lourd poids mais l'enfant (Jésus) lui répond: 'en me portant, c'est le monde entier que tu as porté' " Source : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1563/Saint-Christophe.html

La seconde se présente sous forme de blague, mais qui n'en fait pas moins réfléchir les croyants en quête de vérité :
" Ca se passe dans l'église Notre Dame de Saint Yriex.
En plein milieu de la messe éclate un orage E-NOR-ME et c'est l'inondation. L'eau commence à monter dangereusement car l'église est construite un rien en dessous du niveau de la mer et rapidement tout le monde sort de l'église sauf le curé qui s'agenouille et qui se met à prier.
Peu de temps après on entend des sirènes et un camion de pompier et le chef des pompiers débarque dans l'église et hurle au prêtre :
- Faut pas rester là mon vieux, l'eau monte !
- Je reste là mon fils, Dieu va faire quelque chose et sauver mon église !

Sur ce le pompier part et l'eau continue à monter inexorablement. Peu de temps après un autre camion de pompier arrive, et encore une fois le chef des pompiers nage jusqu'au prêtre en criant :
- Hé ho vous là-bas, le gars en robe, faudrait voir à venir avec nous si vous ne voulez pas y rester !
- Non non, je reste là mon fils, Dieu est grand et va sauver mon église et ma vie...

Sur ce, le pompier dépité s'en va tandis que l'eau continue à monter. 2 minutes plus tard alors que le prêtre commence à être mal, un nouveau camion de pompier arrive, et encore une fois le chef des pompiers arrive péniblement à rejoindre le curé et à lui dire :
- Bon, on a assez rigolé maintenant, suivez-moi (enfin!) !
- Non non non mon fils, je sens la présence de mon Seigneur, il va me sauver, mon église et moi...

Le pompier qui voit bien que l'église est en train de se transformer en piscine olympique décide de s'enfuir. Arrive ce qui devait arriver, le prêtre meurt noyé dans ses prières et il se retrouve devant Saint-Pierre.
Et là, le curé est furax :
- Non mais vous êtes gonflé quand même, j'ai prié pendant 20 minutes pour que vous me sauviez de la noyade et vous m'avez laissé mourir sans rien faire !
Et là Saint Pierre le regarde de travers et lui répond :
- COMMENT CA SANS RIEN FAIRE ? ON A ENVOYE TROIS CAMIONS DE POMPIERS ! "
Source : http://fautrigoler.free.fr/index_ff.html?http://fautrigoler.free.fr/html/cure_pompiers.html

par Invité Lun 27 Avr - 11:42

Paix,

LionBlanc a écrit:Petit rajout : d'après ce que j'en comprends, il ne s'agit pas de "donner" sans discernement et n'importe comment, mais discerner justement, l'important du futile.

Vous avez raison.
Par ailleurs, la dimension eschatologique du hadit met en exergue l'importance de l'attention à porter à toute personne qui, dans le besoin, nous sollicite en période où les signes sont manifestes.

Autre remarque concernant le hadith, il est fait état plus particulièrement d'un serviteur du Tout Puissant.
Premier point : S'il s'agit d'un serviteur du Seigneur de l'Univers, il s'agit donc d'une personne "juste". Ceci nous ramène une fois de plus à la juste récompense pour ceux qui participe(ro)nt à la résurrection puisque Jésus a dit :

Jésus a écrit: « celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. » Mat 10.41

Deuxième point : Il s'agit forcément d'un disciple du Christ qui possède un rôle d'ambassadeur, ce qui peut être rattaché à ces paroles-là :

Jésus a écrit:« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j'aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé. » Jean 13.20

Rq : N'y a-t-il as une relation entre ce verset et ce qui est évoqué dans ce sujet :
https://lagrandeparodie.forumactif.com/t1130-la-notion-de-haqiqah#5692

En lisant le hadith, on ne peut s'empêcher d'établir un lien avec Mat 25.31-46, et donc avec Jean 5.22-23, Jean 12.48, etc., me semble-t-il.

Voyez-vous ces choses comme moi ?

LionBlanc a écrit:La "réception" du seigneur ne pouvait pas "avoir lieu" si elle devait coûter de laisser deux personnes dans la faim et le froid.

Il en est certainement de même concernant le hadith, mais au niveau le plus élevé encore, au sujet de la "réception" du serviteur de Dieu du Christ et des prophètes, à la fin des temps.

LionBlanc a écrit:C'est sur que l'on ne peut prendre soin de tout le monde et qu'il y a beaucoup d'ingrats, mais il ne nous appartient pas de juger, et cela demande du discernement pour se préserver, dans le but de pouvoir continuer.

Ce discernement individuel vient sans doute davantage du Cœur et des Reins, et d'autant plus en ce qui concerne l'accueil d'un homme prédestiné (/Mat 10.41), à savoir :
- dans la charité de la réception d'un disciple du Christ mis au service du rassemblement par le Miséricordieux.
Rq : A ce niveau-là, mieux vaut souvent être simple d'esprit que trop érudit comme l'étaient certains pharisiens; en effet, leur trop grand intellectualisme les a empêché de reconnaître ce que la charité, l'espérance et l'émerveillement (qui sont riches chez les enfants) permettent d'embrasser promptement.
- dans l'obéissance aux paroles du Christ sérieusement gardées en soi et réactivées dans l'action juste à ce moment-là.

Ces rappels à la foi pour l'épreuve de la foi nous ont bien été maintes fois effectuées par le Christ, comme quand il nous met en garde de toujours faire briller en soi sa parole avant que les portes ne se referment.

Voyez-vous les choses comme je les vois ?

Amicalement

par Ligeia Lun 27 Avr - 14:15

@Lion et Cogito :

Chacun à votre façon m'avait rappelé le début de la sourate 80 :

"80. Il s'est renfrogné (Abasa)

1. Il s'est renfrogné et il s'est détourné
2. parce que l'aveugle est venu à lui.
3. Qui te dit: peut-être [cherche]-t-il à se purifier?
4. ou à se rappeler en sorte que le rappel lui profite?
5. Quant à celui qui se complaît dans sa suffisance (pour sa richesse)
6. tu vas avec empressement à sa rencontre.
7. Or, que t'importe qu'il ne se purifie pas"
8. Et quant à celui qui vient à toi avec empressement
9. tout en ayant la crainte,
10. tu ne t'en soucies pas.
11. N'agis plus ainsi! Vraiment ceci est un rappel"

Par excès de zèle, il ne faut pas négliger certains qui viennent à nous, si humbles soient-ils.

Cela rappelle en effet Matthieu 25, mais pour moi, plutôt la parabole des serviteurs :

"Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. 15 Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt 16 celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. 17 De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. 18 Celui qui n'en avait reçu qu'un alla faire un creux dans la terre, et cacha l'argent de son maître.
19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. 20 Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m'as remis cinq talents; voici, j'en ai gagné cinq autres. 21 Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.
22 Celui qui avait reçu les deux talents s'approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m'as remis deux talents; voici, j'en ai gagné deux autres. 23 Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.
24 Celui qui n'avait reçu qu'un talent s'approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui amasses où tu n'as pas vanné; 25 j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi.
26 Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que j'amasse où je n'ai pas vanné; 27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 28 Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents.
29 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. 30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents."

C'est la "tentation de l'ampleur" qui guette le croyant trop préoccupé de "hautes réalisations" en négligeant ce(ux) qu'il a sous les yeux. Il ne veut tenir son élévation que de lui-même alors que Dieu met à sa disposition des "moyens" pour lui. Ce croyant néglige la créature pour le Créateur mais pas dans le "bon sens" ; il le fait uniquement car il croit ainsi en obtenir plus vite une récompense. Ce sont les scribes et pharisiens bibliques, oui, préoccupés de leur grandeur et des apparences, soit disant pour le Seigneur.

« Que ceux qui gardent avec avarice ce qu'Allah leur donne par Sa grâce ne comptent point cela comme bon pour eux. Au contraire, c'est mauvais pour eux: au Jour de la Résurrection, on leur attachera autour du cou de qu'ils ont gardé avec avarice. » Sourate 3, 180.

A Cogito :
Ne pas mélanger l'érudition ostentatoire des "scribes et pharisiens" avec l'Intellect pur, la Connaissance intuitive et directe. Il en est de même avec ce qu'il est demandé pour accéder au salut, et ce qui est requis pour la Délivrance. L'un se situe au niveau individuel, l'autre (Délivrance) concerne la réalisation métaphysique véritable.

par Invité Lun 27 Avr - 23:41

Bonjour,

@Lion Blanc : Dans le sujet du COVID, vous vous interrogiez sur l'"aspect" que prennent les prophéties, si elles collent aux textes de façon symbolique ou métaphorique ?

Concernant la fin des temps telle qu'évoquée dans le hadith et les citations reprises, sachant qu'il y a des robinets d'eau un peu partout dans nos provinces, il convient donc de ne pas exclure un aspect métaphorique tel que la soif de justice, d'équité, de co-obéissance aux commandements, d'adoration commune de Dieu, etc. …

Aviez-vous envisagé cette éventualité ?

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