Le fantôme de l'Opéra

Une histoire que l'on ne présente plus. Ecrite  par G.Leroux, elle fut adapté d'innombrables fois, tant au théâtre qu'en film.

Les anglosaxons semblent avoir jeté leur dévolu sur cette histoire, en la transformant peu à peu en quelque chose qui dépasse la "simple histoire d'amour".
Cet hiver (aux alentours de noël),en cherchant des musiques, je tombe sur un duo entre A.Banderas et S.Brightman intitulé "le fantôme de l'opéra".

Une chanson clairement à double tranchant, elle rebute, assorti quand même d'une étrange sensation d'attirance, plus on l'écoute, plus elle "envoûte".

En cherchant, j'ai trouvé qu'elle correspond à une version de l'histoire sortie en film et entièrement chantée. Portée par d'autres acteurs (autres que A.Banderas et S.Brightman), beaucoup moins connus, d'autant plus faciles à identifier aux différents personnages.

Ha ben, tout devient très clair.


Il est à noter que "l'effet" fonctionne dans les deux sens (ici, le fantôme est un homme, mais, une femme peut très bien revêtir ce "rôle").
Le problème se situe bien dans l'attrait pour un "monde" ou un "autre", sans confondre "le royaume du Christ qui n'est pas de ce monde" et celui de "l'illusion" de l'AC (c'est peut être le plus difficile pour un humain, qui n'a que peu de moyens d'identifier l'un et l'autre, si par malheur, il n'escompte se fier qu'à son seul "coeur" et attend un "signe" divin, qui peut "venir" mais pas forcément du divin, mais de son "imitateur").



Personnellement, je pense, c'est plus à cela que ressemblera le "monde de l'illusion". Il est à noter que le fantôme a le visage abîmé au niveau de l'oeil droit et que le domaine dans lequel il excelle est....la magie.

En plus, c'est un être qui a souffert, donc, susceptible de susciter la compassion, d'ailleurs, Christine ne peut s'extraire seule, c'est chaque fois, Raoult (celui qu'elle aime par ailleurs, mais qui est, évidemment, bien plus "terne" que le fantôme) qui la sort de cette sorte d'envoûtement.

Il est à noter quand même que le visage "d'ange" de Raoult, pose question. Ne serait il pas un seul et même personnage avec le fantôme, finalement ?


Dans l'histoire, il (le fantôme) finit par lâcher prise et peut être connaît la rédemption : le prix ; laisser partir librement, celle qui pouvait le sortir de sa solitude et sortir, lui même...à la lumière.
Dans la réalité, je doute que l'AC soit capable d'un tel sacrifice.

D'un autre côté, c'est lui qui s'efface, pour la laisser partir avec Raoult....pas trop l'attitude d'un AC.

En tout cas, les musiques et chansons sont parfaitement à propos et les acteurs sont parfaits.



C'est d'autant plus réussi que tout semble savamment entremêlé et peut être souligne, en filigrane, que le "coeur" seul ne suffit pas pour éviter le piège, il risque même d'être encore plus aveugle que les yeux.

Cela conforte, donc, l'insistance de Ligeia à s'informer (s'éduquer) pour suivre un "guide" fiable.
Je le reconnais et cette adaptation (ou l'impression qu'elle laisse), en témoigne.


Voici les extraits "phares" (en entier sur youtube) :


Début :











Chansons phares (envoûtement) :









Peu à peu il se révèle :





passer à 0.51 seconde pour éviter la "masquerade"















En regardant les deux dernières scènes (pas mises en lien), on ne peut que se demander ? Pourquoi un AC serait il plus "sage" que les deux autres ? Pourquoi survit il si vieux, alors qu'elle semble déjà DCD ?




Très intéressant, en tout cas : méfiance ! méfiance !

Merci pour ce partage Lion. Pas encore eu le temps de tout voir par contre...

C'est effarant de voir et particulièrement ces dernières années, le nombre de film qui encouragent les "relations" entre créatures de mondes différents, aussi bien dans le sens "astral" que sur le thème extra-terrestres et même entre humain et IA (le film Tomorrowloand) !